Eloge Funèbre et Discours Direct

Publié le 7 févr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 12 févr. 2011 dans 13A
5

Sujet du devoir

Bonjour, j'ai un soucis avec un exercice de Français, voila l'énoncé :
En tenant compte du style du narrateur Ernest, rédigez au discours direct l’éloge funèbre (une à deux pages manuscrites) que ce
dernier prononce au banquet donné « en l’honneur » de son défunt père.

Et voila le texte :
Alors, dis-je, il faut qu'au prochain tir d'essai
il se produise un accident.
Oswald devint tout blanc.
— Tu n'es pas sérieux?
— As-tu mieux à nous proposer?
— Non, mais, quand même...
— Je sais, je sais, dis-je. Seulement, réfléchis.
C'est un vieil homme, à présent et, de toute
manière, il n'en a plus pour bien longtemps. Cela
fait des années qu'il aurait dû prendre sa retraite,
mais tu sais comme il est. Je t'assure, même pour
lui, c'est une grâce à lui faire. Il sera beaucoup plus
heureux dans l'autre monde : qu'il y joue avec ses
arcs et ses flèches ! Ça va leur faire un coup là-bas,
j'imagine. Mais lui, qu'est-ce qu'il y perdra?Quel-
180
ques dures années dans le monde réel. Il a de
terribles varices, tu sais bien.
— Oui..., dit Oswald lentement, je connais tes
théories : nous ne mourons pas, nous passons. Et
ce sera peut-être moins dur ainsi d'accomplir ce...
ce pénible devoir. Je n'aime pas cela mais je crains
que tu n'aies raison. Il faut protéger le public.Bien dit, Oswald! le félicitai-je. Avec les
responsabilités et l'expérience, il se développait
bien, mon frère.
— Je m'occuperai de tout, dis-je.
— Et nous anéantirons cette infâme invention,
dit Oswald en hochant la tête.
— Disons que nous la garderons sur la liste
secrète, réctifiai-je négligemment.Pour faire plaisir à père, Oswald proposa quelques
menues retouches, comme de mettre des
plumes ici et là. Père en fut enchanté : « Une
bonne invention, c'est du travail d'équipe »,
disait-il. Nous passâmes aux essais. Les premiers se
firent avec succès. Mais quand ce fut mon tour,
quelque chose dut se détraquer, ma flèche s'était
tordue ou bien des plumes s'en allèrent, et de son
côté père courut sottement pour ramasser les projectiles.
Il tomba sans un murmure.Il nous parut étrange que père ne fût plus là pour
nous faire un discours après le banquet. Mais j'étais
sûr qu'il eût voulu que je dise quelques mots, et
c'est ce que je fis. Je parlai des devoirs qui nous
incombaient : celui de nous consacrer à la tâche de
devenir humains; celui de suivre l'exemple qu'il
nous avait donné à tous ; celui enfin de tempérer leprogrès par une sage prudence. Je le sentais en moi
qui me dictait chacune de mes phrases, et qui me
suggérait les conclusions. Je me rassis. On me
félicita. Mère était inondée de larmes.
— Tout à fait comme ton pauvre père, me ditelle.
J'espère seulement que tu seras un peu plus
circonspect.Telle fut la fin de père en tant que chair, mes
garçons. Et c'était, j'en suis sûr, celle qu'il eût
désirée : être occis par une arme vraiment moderne
et mangé d'une façon vraiment civilisée. Sa survie
fut ainsi assurée, quand au corps et quant à
l'ombre. Dans ce monde-ci il vit en nous, tandis que
dans l'autre son ombre intérieure hache menu
comme chair à pâté les éléphants de rêve. Quand
une fois ou deux vous l'avez rencontré en dormant,
il vous a intimidés, dites-vous. Mais vous voyez
qu'il avait aussi ses côtés attachants.Nous aimons à penser qu'il fut, parmi les pithécanthropes,
le plus grand du pléistocène, et ce n'est
pas peu dire. Je vous ai raconté son histoire afin
que vous sachiez combien nous lui devons tous,
pour le confort et les commodités qui nous
entourent. Il était porté davantage, peut-être, vers
les idées pratiques plutôt que spéculatives, mais
n'oublions jamais sa foi indestructible en l'avenir
subhumain; et souvenez-vous aussi que, par sa
mort, il a largement contribué à l'élaboration d'institutions
sociales absolument fondamentales, telles
que le parricide et la patriphagie, qui assurent la
permanence de l'individu aussi bien que de la
communauté. Quand vous passerez dans la forêt,
pensez à lui, qui en fut l'arbre le plus puissant. Et
peut-être qu'il vous rendra la pareille.

Si vous n'arrivez pas à lire, voila ce lien, le texte débute page 180 à "Alors, dis-je..." et termine à la page 182 à "rendra la pareille."

Où j'en suis dans mon devoir

Alors, j'ai déjà eu des idées sur l'éloge funèbre, les voila :
- Il a laissé beaucoup derrière lui
- Prendre le relais
- Puissance de l'homme en question
- Fierté de la famille.
Et puis c'est tout...j'aimerais que quelqu'un m'aide à en trouver d'autres... Ça serait super !!!!

Merci à vous !!!



4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 7 févr. 2011
Coucou, moi aussi je suis au Cned, j'ai fait ce devoir, mais j'ai préféré le commentaire du Sultan ^^'
Désolée de ne pas pouvoir t'aider.. Bon courage quand même :)
Anonyme
Posté le 9 févr. 2011
Merci à toi ! =)
Anonyme
Posté le 9 févr. 2011
Ah ok ! Bah bon courage ! =)
Anonyme
Posté le 9 févr. 2011
Ah ok ! Bah bon courage ! =)

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte