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Sujet du devoir
Bonjour j’ai une question de corpus à rédiger pour vendredi mais je n’y arrive absolument pas, je n’en trouve aucun procédé d’ecriture Etc.
-La problématique est :Comment le comique théâtral permet à chaque époque de renouveler la critique des mœurs? ,avec comme plan en a)dénonciation de la médecine (point commun)
b)les ressors comique(différence )
TEXTE A :
LISETTE(la servante)- Que voulez-vous donc faire ,monsieur, de quatre médecins ?N’est ce pas assez d’un pour tuer une personne ?
SGANARELLE-Taisez-vous! Quatre conseils valent mieux qu’un.
LISETTE-Est-ce que votre fille ne peut pas bien mourir, sans le secours de ces messieurs-là ?
SGANARELLE-Est-ce que les médecins font mourir ?
LISETTE- Sans doute: j’ai connu un homme qui prouvait ,par bonne raison ,qu’il ne faut jamais dire : "Une telle personne est morte d’une fièvre et d’une fluxion de poitrine": mais "Elle est morte de quatre médecins,et de deux apothicaires. "
Molière,L’amour médecin,acte II,scène 1,1665
TEXTE B:
KNOCK-Vous avez envie de guérir, ou vous n’avez pas envie?
LA DAME-J’ai envie.
KNOCK- j’aime mieux vous prévenir tout de suite que ce sera très long et très coûteux.
LA DAME-Ah! Mon Dieu! Et pourquoi ça!
KNOCK- parce qu’on ne guérit pas en cinq minutes un mal qu’on traîne depuis 40 ans.
LA DAME- Depuis quarante ans?
KNOCK- OUi,depuis que vous êtes tombée de votre échelle.
LA DAME- Et combien que ça me coûterait ?
KNOCK- Qu’est ce que valent les veaux,actuellement ?
LA DAME- Ça dépend des marchés [...]
KNOCK- Eh bien! Ça vous coûteras à peu près deux cochons et deux veaux .
Jules Romain, Knock ou le Triomphe de l’an médecine,1923
Merci d’avance pour votre aide.
2 commentaires pour ce devoir
A/ La satire dans le texte 1 consiste à associer les médecins au verbe "mourir", les médecins ne sont pas censés faire mourir mais fait guérir. Molière se moque ainsi directement de cette profession, il ajoute même l'adverbe "bien" devant le verbe mourir ce qui renforce la force comique du texte, ainsi que la dernière réplique qui consiste à dire que l'on meure "de quatre médecins et de deux apothicaires" et non de la maladie elle-même.
Dans le texte de Jules Romain, le médecin au lieu de s'intéresser à la maladie du patient se préoccupe tout de suite de ses honoraires. Il apparait ainsi uniquement désireux de se faire payer. L'ironie de la scène est renforcée par le fait qu'il y a une sorte de marchandage afin de savoir combien il sera payé, il se renseigne sur les prix des veaux cf : "ce que valent les veaux" ce qui donne un côté totalement décalé à la scène et contribue à son aspect comique
Donc dans ces deux scènes c'est le décalage que les auteurs introduisent dans les répliques qui donne la force comique du texte.
Pour le B tu as la réponse précédente. Tu peux aussi penser que le théâtre étant destiné à être joué, les comédiens peuvent dans leur jeu rajouter des expressions sur leur visage ou faire des gestes qui vont venir renforcer ces répliques comiques au moment où elles sont prononcées
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Dans les deux textes, on trouve une satire des médecins. Sujet qui peut concerner chaque spectateur et qui permet aussi de faire rire autour de la maladie et de la mort. Le médecin est donc une cible , façon de prendre une revanche sur une profession bien en vue.
cela dit, pour faire rire, il convient d'utiliser les procédés comiques habituels : comique de situation, de geste, de mot, de caractère. Mais il faut aussi les renouveler.
Le comique de situation : retrouver qui parle à qui.
Dans le texte de Molière, on trouve le comique de mot et les répétitions : tue, quatre médecins (un/quatre)
Dans le texte de Jules romains, on va retrouver une monnaie peu courante : veaux, cochons et on joue sur le nombre (deux)
Mais dans les deux cas, s'ajoute la crédulité de l'un des personnages dont on se moque aussi.