Question sur corpus

Publié le 25 oct. 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 28 oct. 2015 dans 8A
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Sujet du devoir

Bonjour, pendant les vacances, j'ai un corpus de texte à faire. sur les textes si dessous. La questions est: Comment les auteurs utilisent-ils l'eau au service des quatre textes? J'ai compris les textes. Le problème c'est que je n'ai qu'un seul axe et aucun sous- axes aidez moi s'il vous plait, merci..

AXE:

-l'eau au service de l'expression sentiments/de l'amour

 

Valery, cantate du narcisse (scène 6)

La Nymphe

Tais-toi !… N’appelle point la foudre vengeresse :
Tout le ciel contre toi gronde comme une mer.
Garde au fond de ton cœur ce qu’il forme d’amer,
Et reçois le décret de la Race maîtresse :

Par le Styx, Par le Styx, Par le Styx.
Si Narcisse ne peut, si Narcisse ne veut
Aimer d’amour quelque autre que soi-même
Rien d’humain n’est en lui. Sa beauté le condamne :
Qu’il soit et sa beauté repris par la nature.
Tel est l’Ordre Divin.

Courbe ton front, Narcisse : un noir serment t’accable.

Le Narcisse

O Justice… Je me sens dans leur voix implacable
L’affront que fait aux dieux le désir le plus pur…
Ma fontaine lucide, ils n’ont qu’un fleuve obscur
Pour témoin ténébreux de leur toute puissance…
Mais mon âme est plus grande en désobéissance,
Plus admirable est mon essence…

Fontaine, ma fontaine, ô transparent tombeau
De maint oiseau blessé qu’ensevelit ton sable,
L’âme qui mire en toi Narcisse insaisissable
Médite amèrement la malheur qu’il soit beau.
Une forme parfaite est-elle donc un crime ?
La plus sincère amour veut-elle une victime
Qui expie une fois tant d’incestes aux cieux ?
Nymphe ! à l’extrémité de mon sort précieux
N’espérez point de moi quelques retour suprême…
A mon dédain des dieux, pourrais-je rien changer ?
J’aime ce que je suis. Je suis ce que j’aime :
Qui sauverais-je donc qu’un autre que moi-même
Si j’immolais Narcisse à l’amour étranger ?
O Nymphes, j’appartiens à mon divin danger :
Je ne vous puis aimer que je ne me trahisse…

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Mille, et mille bouillons, l’un sur l’autre poussés,
Tombent en tournoyant au fond de la vallée ;
Et l’on ne peut trop voir la beauté signalée
Des torrents éternels, par les Nymphes versés.
 
Mille, et mille surgeons, et fiers, et courroucés
Font voir de la colère à leur beauté mêlée ;
Ils s’élancent en l’air, de leur source gelée,
Et retombent après, l’un sur l’autre entassés.
 
Ici l’eau paraît verte, ici grosse d’écume,
Elle imite la neige, ou le Cygne en sa plume ;
Ici comme le Ciel, elle est toute d’azur ;
 
Ici le vert, le blanc, et le bleu se confondent ;
Ici les bois sont peints dans un cristal si pur ;
Ici l’onde murmure, et les rochers répondent.

Description de la fameuse Fontaine de Vaucluse, Georges de SCUDÉRY
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Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.

La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.

Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.

Pierre de Marbeuf, Recueil des vers

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Sous le pont Mirabeau coule la Seine
            Et nos amours
       Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
 
     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure
 
Les mains dans les mains restons face à face
            Tandis que sous
       Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
 
     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure
 
L'amour s'en va comme cette eau courante
            L'amour s'en va
       Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
 
     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure
 
Passent les jours et passent les semaines
            Ni temps passé
       Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
 
     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure

 

Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai trouvé un axe sur 2. Et je suis à la recherche de sous axes, j'ai cependant bien compris les textes selon moi.




2 commentaires pour ce devoir


1
Anonyme
Posté le 25 oct. 2015

Bonjour,

j'ai déjà répondu à ce devoir de manière assez détaillé. Les réponses ne te convenaient pas? Parce que je t'avais donné le second axe en rapport au premier texte...

Anonyme
Posté le 25 oct. 2015

Bonjour,

je suis désolé je n'ai pas vu ton second axe, ce serait quoi selon toi?


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