La comptabilité nationale : une représentation de la réalité économique

Sujet du devoir

Bonsoir à tous,

J'ai un exercice en SES mais j'ai du mal à comprendre le texte, voici la question :

-Expliquez pourquoi n'est-il pas possible de décrire réellement la totalité d'une économie comme celle de la France.

Le texte :

La comptabilité nationale est une représentation globale, détaillée et chiffrée de l'économie nationale dans un cadre comptable. [...] On entend souvent dire que la comptabilité nationale est objective, qu'elle est la photographie du réel. C'est au moins oublier que d'un même objet il peut exister de nombreuses photos qui diffèrent par l'éclairage, l'angle de prise de vue, etc. C'est surtout omettre que l'objet que la comptabilité nationale représente, met en scène n'est pas déjà là, mais est construit par la comptabilité nationale elle-même. En ce sens, la comptabilité nationale ne peut avoir un point de vue "objectiviste" ; elle n'est pas un rassemblement de "données" économiques (données par qui, d'ailleurs ? Par l'évidence, par les apparences ?). La comptabilité nationale repose sur une démarche "constructiviste" : elle constitue la réalité économique en objet. Si les faits économiques peuvent acquérir du sens, c'est parce qu'ils ne sont plus des données (des faits bruts) mais des résultats (des faits construits). Cette remarque est importante car la comptabilité nationale renvoie à un univers qui peut nous paraître familier, et le risque est alors grand de considérer qu'elle se contente d'ordonner et de quantifier des phénomènes en quelque sorte naturels à l'aide de notions évidentes (productions, consommation, investissement...).
En réalité, la comptabilité nationale est un produit historique au confluent de considérations théoriques et de préoccupations pratiques.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai du mal à comprendre certains passages du texte ce qui m'empêche de répondre à la question. J'aimerai un petit résumé simplifié du texte et quelques pistes pour la question. Si vous pouvez m'expliquez.
Merci