Gène de susceptibilité

Publié le 18 nov. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 21 nov. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Alors, j'ai un soucis avec cette exercice :

1) À l’aide des informations apportées par les deux textes, proposez une définition à l’expression «gènes de susceptibilité»

2) En quoi le développement du cancer du sein illustre-t-il la complexité des relations gènes-facteurs de l’environnement ?

3) Quels problèmes éthiques liés au dépistage des gènes de susceptibilité sont-ils soulevés dans le texte 2 ?
Vous pouvez en citer quelques autres.

Je vous donne les deux textes :

T1 :
La compréhension du rôle de facteurs génétiques, dans l’apparition d’un cancer, a énormément progressé ces
dernières années. Il est possible, dans un nombre de cas de plus en plus grand, de déterminer, par l’intermédiaire
d’un test ADN prédictif, si une personne est porteuse d’un gène qui, sous sa forme mutée, la prédispose à développer
un cancer spécifique plus tard dans sa vie.
Les cancers du sein (et/ou de l’ovaire) sont relativement fréquents : une femme sur 12, environ, est confrontée
dans sa vie à ce type de cancer. Chez 4 à 6 % de celles-ci, il s’agit d’une forme familiale de la maladie.
Deux gènes, dont des allèles mutés sont impliqués dans ces formes familiales, ont été isolés : BRCA1 porté par
le chromosome 17 et BRCA2 par le chromosome 13 (BRCA pour BReast CAncer = cancer du sein).
Une femme qui porte l’allèle muté (BRCA1 ou BRCA2) n’a pas la certitude d’être un jour cancéreuse, mais court
un risque fortement accru d’être victime d’un cancer du sein. Le risque de développer un tel cancer avant ses 80
ans est de 60 à 80 %. Elle présente, de plus, un risque important de développer un cancer des ovaires.
À l’heure actuelle, bien qu’ils soient indéniables, on ne connaît pas avec certitude les autres facteurs qui jouent
un rôle dans l’apparition d’un cancer de ce type.

Et le T2 :
« Le dépistage des gènes de susceptibilité mérite discussion. Un certain nombre de ces gènes sont connus, ils
appartiennent pour la plupart au système HLA ou aux différents systèmes polymorphiques à l’origine de la synthèse
des apolipoprotéines. Ils interviennent dans des maladies apparaissant à l’âge adulte et dont la survenue est également
conditionnée par de multiples facteurs de milieu souvent mal connus. Si le dépistage prénatal préconisé par
certains n’a pas de sens, l’âge du dépistage n’est pas simple à déterminer (naissance, enfance, adolescence ?). Le
but est d’établir une carte d’identité génétique des individus et d’essayer de conditionner leur milieu en fonction
des gènes de susceptibilité dont ils sont porteurs. Avant de préconiser de telles politiques, il convient de rappeler
un certain nombre de points. Tout d’abord, il faut se souvenir que les gènes de susceptibilité à une maladie peuvent
très bien conférer une résistance à d’autres maladies. Ce qui revient à dire qu’en préconisant l’élimination de
certains gènes, on risque d’appauvrir de façon irréversible les populations humaines. Révéler à un individu qu’il
possède des gènes de susceptibilité à une maladie grave peut par ailleurs entraîner un état d’anxiété durable et
néfaste. Enfin, conditionner l’environnement, l’alimentation et le mode de vie de cet individu représente une perte de
liberté évidente, pour un avantage en revanche hypothétique, car jouer sur une faible partie du milieu n’empêchera
vraisemblablement pas une maladie complexe et multifactorielle de se développer.
On risque, avec un tel programme, de médicaliser entièrement notre existence, car chacun de nous possède en
fait des gènes de susceptibilité à certaines maladies. C’est dire qu’avant de proposer une politique de santé dans
le domaine de la génétique, il importe d’en mesurer les conséquences possibles, non seulement biologiques
mais également psychologiques et sociales, afin d’éviter que l’ensemble de ces connaissances n’aboutisse à une
médicalisation importante de la vie. »

Voila ! =)

Où j'en suis dans mon devoir

Alors,
Pour la question 1 j'ai mis :
Les gènes de susceptibilité sont des gènes qui sont susceptible d’apporter la maladie présente dans ce gène.

Pour la question 2 j'ai chercher dans mon cours et sur internet, je n'ai trouvé que :
La diversité des phénotypes individuels résulte d’interactions entre la diversité des génotypes individuels et certaines conditions environnementales

Et la 3 je ne comprend vraiment pas...

Merci =)



6 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 18 nov. 2010

Bonjour

Gènes, phénotypes et environnement :

Les relations entre gène et phénotypes :
Le phénitype d'un organisme, relativement à un caractère donné est la simple conséquence de son génotype. Etant donné que le programme génétique contrôle la synthèse des protéines, la relation gène -> protéine -> phénotype est évidente.

Un gène, plusieurs allèles :

Les mutations créent de nouveaux allèles des gènes et contribuent ainsi à la diversité génétique des individus en codant pour des protéines légèrement différentes. Lorsqu'il est présent sous plusieurs formes alléliques, un gène est dit polymorphe : il existe par exemple plusieurs centaines de mutations du gène de la B-globine, certaines sans conséquence pathologique, d'autres à l'origine des hémoglobinopathies (drépanocytose, thalassémies). Les combinaisons d'allèles deux par deux, les relations de dominance et le polyallélisme aboutissent à une extraordinaire variabilité génétique, exprimée par autant de phénotypes.

Gène et environnement :

La transformation d'une cellule normale en cellule cancéreuse peut être due à deux processus : l'expression de gènes de stimulation impliqués dans la régulation de la prolifération cellulaire et l'inactivation de gènes inhibiteurs qui codent pour des protéines dites suppressseur de tumeurs. Dans les familles présentant une forte incidence de certains cancers, les gènes responsables ont été reconnus comme des mutations sur les gène suppresseurs de tumeurs. Les gènes de stimulation se forment dans la cellule, ou y sont introduits par des agents transformants, comme le virus, les agents chimiques et les radiations ionisantes.

=)
Anonyme
Posté le 18 nov. 2010
Merci d'avoir mis tout ça ^^
Mais je n'ai pa
Anonyme
Posté le 18 nov. 2010
Merci d'avoir mis tout ça ^^
Mais je n'ai pas tout compris...et surtout le rapport avec les questions =/
Anonyme
Posté le 20 nov. 2010
Bonjour, d'après le texte un gène de susceptibilité est un gène qui prédispose une personne à développer plus tard une maladie grave de type cancer.
Pour la 2 tu peux parler du rôle de certains facteurs environnementaux comme la prise d'hormones (pilule contraceptive ou après la ménopause ). Il y a aussi des études qui portent sur les effets de la maternité selon qu'elle est précoce ou tardive et sur le rôle de l'allaitement au sein ( des études disaient que l'allaitement diminuait le risque de cancer) Ce que je te mets ici ce sont des pistes que tu peux éventuellement approfondir.
Bien sur si on considère ces facteurs et les gènes portées par une personne on peut imaginer qu'il est compliqué de modéliser les interactions.

Pour la question 3; les risques sont très bien expliqués dans le texte 3. On peut imaginer que selon ton profil génétique tu serais exclu de certaine profession ou que tu ne pourrais pas avoir de couverture sociale pour ces maladies.
Comment avoir une vie épanouie et heureuse avec une telle épée de Damoclès au dessus de ta tête?

Anonyme
Posté le 20 nov. 2010
les gènes de susceptibilité ne sont q'un facteur de risque d'avoir une maladie, ici le cancer du sein;mais posseder ces gènes n'entraine pas forcément le cancer(chez l'homme par exemple).
cette susceptibilité ne débouche sur un cancer que si d'autres facteurs,environnementaux, interviennent(exposition au soleil, pillule, alimentation)
ce qui fait que le depistage de ces gènes n'est qu'une info
Anonyme
Posté le 20 nov. 2010
OK, merci de tes réponses, et aux réponses des autres...


A+ =)

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