Analyse Andromaque scène 8 acte III

Publié le 14 oct. 2012 il y a 11A par Anonyme - Fin › 17 oct. 2012 dans 11A
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Sujet du devoir

Je dois analyser vers par vers la deuxième tirade d'Andromaque (vers 1014 à 1038).
Je dois chercher toutes les figures de style (litote, anaphore, amplification, répétition, ironie, imprécation............), tous les champs lexicaux, les temps/modes des verbes, etc.


[...] ANDROMAQUE.(1ere tirade)
Dois-je les oublier, s'il ne s'en souvient plus ?
Dois-je oublier Hector privé de funérailles,
Et traîné sans honneur autour de nos murailles ?
Dois-je oublier son père à mes pieds renversé,
Ensanglantant l'autel qu'il tenait embrassé ?
Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle
Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle.
Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants,
Entrant à la lueur de nos palais brûlants,
Sur tous mes frères morts se faisant un passage,
Et de sang tout couvert échauffant le carnage.
Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants,
Dans la flamme étouffés, sous le fer expirants.
Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue :
Voilà comme Pyrrhus vint s'offrir à ma vue ;
Voilà par quels exploits il sut se couronner ;
Enfin voilà l'époux que tu me veux donner.
Non, je ne serai point complice de ses crimes ;
Qu'il nous prenne, s'il veut, pour dernières victimes.
Tous mes ressentiments lui seraient asservis.

CÉPHISE.
Hé bien ! Allons donc voir expirer votre fils :
On n'attend plus que vous... Vous frémissez, Madame ?

ANDROMAQUE. (2eme tirade : celle que je dois analyser)
Ah ! De quel souvenir viens-tu frapper mon âme ! vers 1014
Quoi ! Céphise, j'irai voir expirer encor
Ce fils, ma seule joie et l'image d'Hector ?
Ce fils, que de sa flamme il me laissa pour gage ?
Hélas ! Je m'en souviens, le jour que son courage
Lui fit chercher Achille, ou plutôt le trépas,
Il demanda son fils et le prit dans ses bras : vers 1020
«Chère épouse, dit-il en essuyant mes larmes,
J'ignore quel succès le sort garde à mes armes ;
Je te laisse mon fils pour gage de ma foi :
S'il me perd, je prétends qu'il me retrouve en toi. vers 1025
Si d'un heureux hymen la mémoire t'est chère,
Montre au fils à quel point tu chérissais le père.»
Et je puis voir répandre un sang si précieux ?
Et je laisse avec lui périr tous ses aïeux ?
Roi barbare, faut-il que mon crime l'entraîne ? vers 1030
Si je te hais, est-il coupable de ma haine ?
T'a-t-il de tous les siens reproché le trépas ?
S'est-il plaint à tes yeux des maux qu'il ne sent pas ?
Mais cependant, mon fils, tu meurs si je n'arrête
Le fer que le cruel tient levé sur ta tête. vers 1035
Je l'en puis détourner, et je t'y vais offrir ?
Non, tu ne mourras point : je ne le puis souffrir.
Allons trouver Pyrrhus. Mais non, chère Céphise,
Va le trouver pour moi. (fin de l'analyse) vers 1038

CÉPHISE.
Que faut-il que je dise ?

ANDROMAQUE.
Dis-lui que de mon fils l'amour est assez fort...
Crois-tu que dans son coeur il ait juré sa mort ?
L'amour peut-il si loin pousser sa barbarie ?

CÉPHISE.
Madame, il va bientôt revenir en furie.

ANDROMAQUE.
Hé bien ! Va l'assurer...

CÉPHISE.
De quoi ? de votre foi ?

ANDROMAQUE.
Hélas ! Pour la promettre est-elle encore à moi ?
O cendres d'un époux ! O Troyens ! O mon père !
O mon fils, que tes jours coûtent cher à ta mère !
Allons.

[...]

Où j'en suis dans mon devoir

vers 1016 - 1017 : anaphore du mot fils -> insistance, obsession

Champ lexical de la mort : "trépas", "sang", "périr", "crime", "maux"

vers 1029 : "roi barbare" et vers 1034 : "le cruel" = présenter Pyrrhus comme un barbare, un monstre.

vers 1027 - 1028 = questions rhétoriques pour souligner le dilemme (choix impossible)

vers 1034 : "le fer que le cruel tient levé sur sa tête" = métaphore -> amplification

vers 1033 : "mon fils, tu meurs" = la virgule met en valeur ces deux termes

Je ne sais pas si ce que j'ai écrit est correct, et je sais bien que c'est insuffisant. PLease, help!



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