Analyse de textes : Les Orientales et les Châtiments de V.HUGO

Publié le 19 mars 2013 il y a 11A par Anonyme - Fin › 26 mars 2013 dans 11A
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Sujet du devoir

Voilà j'ai deux analyse de textes à faire (avec des questions) .... Mais je ne suis pas sûr de mes résultats et des questions me posent problèmes c'est donc pour cela que je vous demande votre aide ...

Où j'en suis dans mon devoir

Voilà j'ai deux analyse de textes à faire (avec des questions) .... Mais je ne suis pas sûr de mes résultats et des questions me posent problèmes c'est donc pour cela que je vous demande votre aide ...

Voici le premier texte :

[quote]Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil,
Chio, qu'ombrageaient les charmilles,
Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,
Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois
Un choeur dansant de jeunes filles.

Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,
Courbait sa tête humiliée ;
Il avait pour asile, il avait pour appui
Une blanche aubépine, une fleur, comme lui
Dans le grand ravage oubliée.

Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !
Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus
Comme le ciel et comme l'onde,
Pour que dans leur azur, de larmes orageux,
Passe le vif éclair de la joie et des jeux,
Pour relever ta tète blonde,

Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donner
Pour rattacher gaîment et gaîment ramener
En boucles sur ta blanche épaule
Ces cheveux, qui du fer n'ont pas subi l'affront,
Et qui pleurent épars autour de ton beau front,
Comme les feuilles sur le saule ?

Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
Est-ce d'avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,
Qui d'Iran borde le puits sombre ?
Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,
Qu'un cheval au galop met, toujours en courant,
Cent ans à sortir de son ombre ?

Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
Plus éclatant que les cymbales ?
Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l'oiseau merveilleux ?
- Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus,
Je veux de la poudre et des balles.

Victor Hugo, Les Orientales, 1829[/quote]

ET les questions qui suivent :
1) Quelles émotions Hugo veut-il susciter ? Pourquoi ? Appuyez vous sur le lexique et la ponctuation émotive pour argumenter.
2) Comment la compassion du poète s'exprime t-elle ? Analysez questions rhétoriques et enjambements.

Mes réponses :
1) Les émotions sont :
-la douleur, la tristesse car "ruine,deuil,sombre écueil,ravage,rocs anguleux,..." => ne nombreux adjectifs qui le prouve ... Mais: beaucoup d'affirmations dites/posées en questions (je ne sais pas à quoi ça sert)
Cela car il y eut une guerre entre grecs et ottomans pour l'indépendance de cette première. Donc, c'est pour montrer la douleur de la guerre.
-la vengeance car "je veux de la poudre et des balles", donc on voit bien ici que l'enfant ne veut pas de réconfort, ou autre ... Il souhaite juste se venger en "tuant" ceux qui lui ont fait du mal : peut-être en tuant sa famille ...

2) Je ne comprends pas la question :/



Deuxième texte :

[quote]Souvenir de la nuit du quatre
L'enfant avait reçu deux balles dans la tête.
Le logis était propre, humble, paisible, honnête;
On voyait un rameau bénit sur un portrait.
Une vieille grand-mère était là qui pleurait.
Nous le déshabillions en silence. Sa bouche,
Pâle, s'ouvrait ; la mort noyait son œil farouche ;
Ses bras pendants semblaient demander des appuis.
Il avait dans sa poche une toupie en buis.
On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies.
Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ?
Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend.
L'aïeule regarda déshabiller l'enfant,
Disant : "Comme il est blanc! approchez donc la lampe !
Dieu ! ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe !"
Et quand ce fut fini, le prit sur ses genoux.
La nuit était lugubre; on entendait des coups
De fusil dans la rue où l'on en tuait d'autres.
- Il faut ensevelir l'enfant, dirent les nôtres.
Et l'on prit un drap blanc dans l'armoire en noyer.
L'aïeule cependant l'approchait du foyer,
Comme pour réchauffer ses membres déjà roides.
Hélas! ce que la mort touche de ses mains froides
Ne se réchauffe plus aux foyers d'ici-bas!
Elle pencha la tête et lui tira ses bas,
Et dans ses vieilles mains prit les pieds du cadavre.
"Est-ce que ce n'est pas une chose qui navre!
Cria-t-elle ! monsieur, il n'avait pas huit ans ![/quote]

Les questions :

1) Comment le poème permet-il d'exprimer le pathétique de la situation ?
2) Repérez les références religieuse : A quelle grande figure sacrée la petite victime peut-elle être identifiée ?

Mes réponses :

1) C'est pathétique car on parle de "mort,sang,balles dans la tête,fente du crâne,..." Et surtout car c'est un enfant de 8 ans !! Même si c'est une personne comme une autre, elle est encore jeune et avait toute sa vie devant elle ! (même si personne sur Terre ne mérite de mourir !!)

2) Présence de "Rameaux bénis" ce qui nous fait penser de la venue de JC à Jérusalem (car la foule l’accueillait en brandissant des rameaux), car on le déshabille quand il est mort, puis on le met ans un drap blanc ... Exactement comme Jésus Christ !


Voilà je ne sais pas si toutes mes réponses sont justes et pour le premier texte je ne comprends pas la 2ème question ...
Dnc si vous pouviez me dire si mes réponses sont cohérentes et exactes et si vous pouviez m'aider à répondre à la question ...


Merci



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