"Analyse littéraire" les Obsèques de La Lionne Jean de la Fontaine

Publié le 19 sept. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 21 sept. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Répondre à la question suivante, Comment La Fontaine dépeint-il le pouvoir royal? (trouvez une métaphore, une assonance, une diérèse)


La femme du Lion mourut :
Aussitôt chacun accourut
Pour s’acquitter envers le Prince
De certains compliments de consolations,
Qui sont surcroît d’affliction.
Il fit avertir sa Province
Que les obsèques se feraient
Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient
Pour régler la cérémonie,
Et pour placer la compagnie.
Jugez si chacun s’y trouva.
Le Prince aux cris s’abandonna,
Et tout son antre en résonna.
Les Lions n’ont point d’autre temple.
On entendit à son exemple
Rugir en leurs patois Messieurs les Courtisans.
Je définis la cour un pays où les gens,
Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents,
Sont ce qu’il plaît au Prince, ou, s’ils ne peuvent l’être,
Tâchent au moins de le paraître,
Peuple caméléon, peuple singe du maître,
On dirait qu’un esprit anime mille corps :
C’est bien là que les gens sont de simples ressorts.
Pour revenir à notre affaire,
Le Cerf ne pleura point, comment eût-il pu faire ?
Cette mort le vengeait : la Reine avait jadis
Étranglé sa femme et son fils.
Bref, il ne pleura point. Un flatteur l’alla dire,
Et soutint qu’il l’avait vu rire.
La colère du Roi, comme dit Salomon,
Est terrible, et surtout celle du roi Lion :
Mais ce Cerf n’avait pas accoutumé de lire.
Le Monarque lui dit : Chétif hôte des bois
Tu ris, tu ne suis pas ces gémissantes voix !
Nous n’appliquerons point sur tes membres profanes
Nos sacrés ongles ; venez, Loups,
Vengez la Reine, immolez tous
Ce traître à ses augustes mânes.
Le Cerf reprit alors : Sire, le temps de pleurs
Est passé ; la douleur est ici superflue.
Votre digne moitié couchée entre des fleurs,
Tout près d’ici m’est apparue,
Et je l’ai d’abord reconnue.
Ami, m’a-t-elle dit, garde, que ce convoi,
Quand je vais chez les Dieux, ne t’oblige à des larmes.
Aux Champs Elyséens j’ai goûté mille charmes,
Conversant avec ceux qui sont saints comme moi.
Laisse agir quelque temps le désespoir du Roi.
J’y prends plaisir. À peine on eut ouï la chose,
Qu’on se mit à crier : Miracle, apothéose !
Le Cerf eut un présent, bien loin d’être puni.
Amusez les Rois par des songes,
Flattez-les, payez-les d’agréables mensonges :
Quelque indignation dont leur cœur soit rempli,
Ils goberont l’appât, vous serez leur ami.

Où j'en suis dans mon devoir

Alors voilà, j'ai expliqué longuement la façon dont La Fontaine avait dépeint le pouvoir royal,j'ai prouvé à l'aide d'exemples & des figures de style utilisées, j'ai trouvé plusieurs métaphores, énormément de diérèses,j'ai même trouvé des allitérations, mais je ne trouve pas d'assonance, j'ai vraiment besoin d'aide, car la prof' a bien insisté sur le fait qu'elle attendait au moins un exemple de chaque.
Alors voilà, je remercie d'avance ceux qui m'aideront.



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 20 sept. 2010
L'assonance est une figure de style qui consiste en la répétition d'un même son vocalique dans plusieurs mots proches.
Comme la dit cyberpro, il y en a plein dans ton texte...

Ils ont besoin d'aide !

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