Arlequin et la comedia del arte

Publié le 27 mai 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 1 juin 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Je prends des informations mais je n'arrive pas a trouver un plan
Et l'exposé doit durée que 10 min.

Où j'en suis dans mon devoir

-son origine
La commedia dell’arte naît dans les rues italiennes, au milieu des foires et autres spectacles itinérants (jongleurs, funambules…). Son apparition est située au XVIe siècle, mais elle est issue d’une tradition populaire remontant à l’époque romaine.
Les troupes de commedia dell’arte parcourent l’Italie de places publiques en théâtres, enrichissant leurs pièces d’éléments récoltés au cours des tournées : mélange d’accents, ajouts de vocables étrangers, de traditions locales mais aussi de nouveaux tours, appropriation et personnalisation de canevas, types théâtraux, techniques de machinerie…
Leur réputation est telle qu’elles entrent dans les cours des ducs et des princes du pays, puis sont demandées à l’étranger.

Si l’improvisation est le postulat de ce théâtre, elle n’en demeure pas moins structurée. Les pièces sont généralement composées de trois actes et d’un prologue sans relation avec le spectacle à venir.
Les canevas principalement comiques sont axés autour d’une ou plusieurs intrigues amoureuses.
Les registres sont empruntés à la littérature ancienne et moderne : comédies, romans, pastorales, contes…

Du bouffon au terrifiant, de nombreux scénarios de féerie s’exécutent également avec beaucoup d’effets mécaniques : des carrosses, fontaines, ânes ou personnages s’élevant dans les airs traversent ainsi la scène.

Au XVIIIe siècle, les troupes s’adressent à des auteurs professionnels pour renouveler leur canevas. Ainsi en France, Marivaux composera ses premières comédies à leur intention. En Italie, les troupes vénitiennes jouent les pièces de Carlo Gozzi auxquelles elles insèrent des transformations improvisées.

Néanmoins, ces nouvelles mesures n’empêchent pas cet art théâtral de péricliter au XIXe siècle, face à l’évolution des mœurs et de la culture.
-La composition d'un troupe

Selon l’époque et les moyens financiers dont dispose une troupe, celle-ci oscille entre dix et vingt acteurs. Les comédiens incarnent des personnages représentatifs de quelques caractères fondamentaux obligatoirement présents dans chaque canevas. Ainsi, on trouve généralement :
-un capitan,
- deux vieillards,
-deux jeunes premiers amoureux,
-deux jeunes premières amoureuses,
-deux valets,
-une ou deux soubrettes.

En réalité, ces caractères recèlent beaucoup plus de couleurs et de variétés puisqu’ils dépendent toujours de l’acteur qui les joue, du scénario qui les met en contexte ou encore de l’origine locale dont ils sont issus.

Chaque caractère dispose d’un costume, d’un masque de cuir épousant le visage et d’attributs significatifs (les deux bosses de Polichinelle, par exemple).
Les rôles féminins et les jeunes premiers, cependant, sont vêtus de costumes contemporains et d’un loup sommaire.
En outre, des artistes comblent les différents préludes que comporte la pièce : ce sont des danseuses, des acrobates, des chanteuses et au XVIIIe siècle, des caratterista (rôle marginal ajouté en fonction du public de la représentation).

Le Capitan est un homme de guerre vaniteux et poltron, accoutré de guenilles selon le scénario et appelé Spavento, Fracassa ou Rinoceronte. Il est parfois réduit à jouer les valets comme Scaramouche.

Les vieillards forment un couple antithétique : l’un est un riche marchand avare (comme le Vénitien Pantalon) et l’autre est un savant pédant et ridicule, Le Docteur, natif de Bologne.

Les valets sont deux êtres fourbes, l’un étant plus malin que l’autre. Arlequin, Scapino, Brighella ou Pedrolino sont quelques-uns de leur nom. Par ailleurs, le dernier cité est parfois surnommé Piero, le même que l’on retrouve en France sous le nom de Pierrot, personnage lunaire et sentimental formant un couple avec Colombine, une soubrette.

Enfin, les rôles d’amoureux féminins et masculins demeurent les plus évolutifs et leurs prénoms répercutent les modes traversant les époques.

-Découvrir l'art du comedien

La commedia dell’arte se fonde sur quelques repères plus ou moins immuables comme les personnages décidés à l’avance mais aussi le canevas de la pièce qui est accroché dans les coulisses. Ce dernier est surprenant par sa sobriété. Il ne décrit que les grandes trames de l’action et détermine le cours des sorties et entrées des acteurs. Chaque comédien est ensuite libre d’interpréter son rôle comme bon lui semble, bien que son interprétation soit sujette au profil du personnage joué. Les acteurs offrent un véritable carnaval de jeux de scènes : des bagarres aux apparitions, en passant par des accès de folie, pitreries ou poursuites. En outre, ils proposent à la fin de la pièce des morceaux de bravoure divers, appelés aussi lazzis, comprenant des solos de chants, des danses ou des figures clownesques.
De grands comédiens sont si talentueux que leur nom devient inséparable d’un rôle : ainsi de Domenico Biancolleli et Arlequin, de Tiberio Fiorelli qui créa le personnage de Scaramouche au XVIIe siècle ou encore de Giovanna Balletti et Silvia (une jeune première) au XVIIIe.
Le secret d’un acteur réside essentiellement dans son expressivité et ses mimiques corporelles. Il doit maîtriser parfaitement sa voix et son corps car le port du masque empêche toute grimace faciale. L’imagination du comédien doit toujours être alerte afin d’offrir au public des inventions inédites. En revanche, loin de tout psychologisme ou intellectualisme, le discours tient une place mineure et sert le jeu.

La commedia dell’arte est donc un théâtre qui s’organise avant tout autour de jeux de mise en scène mettant en lumière l’acteur et son ingéniosité théâtrale. Plus il sait provoquer des surprises burlesques et des acrobaties spectaculaires, plus la pièce gagne en richesse.

Imagination, structure, discipline et ouverture au monde sont les quatre exigences que requiert la commedia dell’arte. Cet art a aussi influencé d’autres domaines : du théâtre à la poésie, en passant par la peinture, le cirque ou l’art des marionnettes, tous en portent les marques.



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 27 mai 2010
En faite, je sais pas trop comment mettre mon exposé. Savoir se qui est le plus important a dire. Car l'exposé on ne doit pas faire plus de 10 mn et moins de 10 minutes. Donc je trouve plein d'informations mais je sais pas se qui est le plus important. Si je dois parlé en plus des masques, des costumes, présenter d'autres personnages.
Anonyme
Posté le 28 mai 2010
La commedia del arte et Arlequin

La commedia del arte

La commedia dell’arte fait son apparitionau 16e s dans les rues italiennes, au milieu des foires et autres spectacles itinérants (jongleurs, funambules…). Elle est issue d’une tradition populaire remontant à l’époque romaine.
Les troupes de commedia dell’arte parcourent l’Italie de places publiques en théâtres, enrichissant leurs pièces d’éléments récoltés au cours des tournées : mélange d’accents, de traditions locales mais aussi de nouveaux tours, appropriation et personnalisation de canevas, types théâtraux, techniques de machinerie…
Leur réputation est telle qu’elles entrent dans les cours des ducs et des princes du pays, puis sont demandées à l’étranger.
Ce theatre est de l'improvisation mais , elle reste toujours structurée. Les pièces sont généralement composées de trois actes et d’un prologue sans relation avec le spectacle à venir.
Les canevas principalement comiques sont axés autour d’une ou plusieurs intrigues amoureuses. (Canevas : le canevas est un resumé général schématisant les lignes principales du scénario)
Les registres sont empruntés à la littérature ancienne et moderne : comédies, romans, pastorales, contes…

Du bouffon au terrifiant, de nombreux scénarios de féerie s’exécutent également avec beaucoup d’effets mécaniques : des carrosses, fontaines, ânes ou personnages s’élevant dans les airs traversent ainsi la scène.
Au XVIIIe siècle, les troupes s’adressent à des auteurs professionnels pour renouveler leur canevas. Ainsi en France, Marivaux composera ses premières comédies à leur intention comme avec l'ile aux esclaves.

-La composition d'un troupe

Selon l’époque et les moyens financiers dont dispose une troupe entre dix et vingt acteurs. Les comédiens representent des personnages avec quelques caractères fondamentaux obligatoirement . Ainsi, on trouve généralement :
-un capitan,
- deux vieillards,
-deux jeunes premiers amoureux,
-deux jeunes premières amoureuses,
-deux valets,
-une ou deux soubrettes.

-Les masques

Le masque : un objet diabolique ? Selon certains, le masque inspire la crainte par sa capacité à mourir, quand il n'est pas porté, et à renaître quand un acteur le met. En lombard, maska signifie "l'âme du défunt". On comprend mieux désormais quels étaient les arguments de l'Eglise pour condamner les comédiens masqués...

De même qu'un masque semble mourir et renaitre, en fonction de ce qu'il est porté ou non, un acteur peut également subir le même phénomène : en revêtant son masque, révéler une nature que nul ne lui connait en dehors, ne paraître drôle qu'une fois masqué, et afficher par ailleurs un visage nu triste et apathique... Il est bien connu que certains acteurs rencontrent des problèmes d'ego : une longue expérience du masque pourrait renforcer ce "syndrome de l'acteur et du personnage".

De là, se noue un profond sentiment de respect entre l'acteur et le masque : il serait impensable de poser le masque autrement que la face visible vers le plafond, ni de le porter à la main, les doigts dans le creux des yeux... Encore une superstition d'acteur. Un masque donne la vie au personnage à travers l'acteur : il faut avouer qu'il serait difficile de ne pas respecter l'objet.

Arlequin
Origine : Ville basse de Bergame ville au sud de l'ilati a l'est de milan (dont les habitants sont réputés pour leur sottise).
Symbolise : La fantaisie, le mouvement et la vie.
Costume : Il porte une chapeau qui ne couvre pas complètement son crane rasé. Sa toque est ornée d’une queue de lièvre. Son costume haut en couleur avait peut-être pour origine un vêtement misérable troué, couvert par divers morceaux de tissus. Au XVIIème siècle, les loques deviennent des triangles bleus, verts et rouges, disposés symétriquement et bordés d’un galon jaune. Il porte des chaussures plates, plus légères, lui permettant d’accomplir mille pirouettes et acrobaties. Une bourse est attachée à sa ceinture, ainsi qu’une batte lui servant de gourdin, à la connotation souvent érotique.
Caractère et apparence : A l’origine rustre, naïf et balourd, le personnage est devenu plus rusé, vif, cynique, immoral, usant parfois d’un langage scatologique. Optimiste, il trouve toujours une solution à tout. Paresseux, gourmand et coureur de jupons, il sait aussi être gentil et fidèle. Il est le préféré des enfants, car, à bien des traits, il leur ressemble. Aussi, il s’apparente au chien par sa fidélité et obéissance, au singe par son agilité et au chat par son autonomie et indépendance. Arlequin aime à s’amuser et faire de l’esprit.


Si je dis sa esque cela va suffir ou il y a des information importante qui me manques

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