besoins d'aide pour la fin de mon corpus sur l'image des femmes

Publié le 21 mars 2016 il y a 8A par Anonyme - Fin › 24 mars 2016 dans 8A
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Sujet du devoir

Bonjour,
samedi notre prof de francais nous à donné un corpus a faire pour aujourd'hui.

Objet d’étude : L’argumentation aux 17 et 18ème siècles.Titre du corpus : Image critique de la femme. Questions sur corpus : Dans les différents textes du corpus quelles sont les images de la femme ?

j'ai déjà fait les trois

 

texte a: chapitre 2 de Zadig (voltaire)

texte b: La Jeune Veuve de jean de la fontaine
La perte d'un époux ne va point sans soupirs.
On fait beaucoup de bruit, et puis on se console.
Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole ;
Le Temps ramène les plaisirs.
Entre la Veuve d'une année
Et la veuve d'une journée
La différence est grande : on ne croirait jamais
Que ce fût la même personne.
L'une fait fuir les gens, et l'autre a mille attraits.
Aux soupirs vrais ou faux celle-là s'abandonne ;
C'est toujours même note et pareil entretien :
On dit qu'on est inconsolable ;
On le dit, mais il n'en est rien,
Comme on verra par cette Fable,
Ou plutôt par la vérité.
L'Epoux d'une jeune beauté
Partait pour l'autre monde. A ses côtés sa femme
Lui criait : Attends-moi, je te suis ; et mon âme,
Aussi bien que la tienne, est prête à s'envoler.
Le Mari fait seul le voyage.
La Belle avait un père, homme prudent et sage :
Il laissa le torrent couler.
A la fin, pour la consoler,
Ma fille, lui dit-il, c'est trop verser de larmes :
Qu'a besoin le défunt que vous noyiez vos charmes ?
Puisqu'il est des vivants, ne songez plus aux morts.
Je ne dis pas que tout à l'heure
Une condition meilleure
Change en des noces ces transports ;
Mais, après certain temps, souffrez qu'on vous propose
Un époux beau, bien fait, jeune, et tout autre chose
Que le défunt.- Ah ! dit-elle aussitôt,
Un Cloître est l'époux qu'il me faut.
Le père lui laissa digérer sa disgrâce.
Un mois de la sorte se passe.
L'autre mois on l'emploie à changer tous les jours
Quelque chose à l'habit, au linge, à la coiffure.
Le deuil enfin sert de parure,
En attendant d'autres atours.
Toute la bande des Amours
Revient au colombier : les jeux, les ris, la danse,
Ont aussi leur tour à la fin.
On se plonge soir et matin
Dans la fontaine de Jouvence.
Le Père ne craint plus ce défunt tant chéri ;
Mais comme il ne parlait de rien à notre Belle :
Où donc est le jeune mari
Que vous m'avez promis ? dit-elle.

texte c:

Marivaux, L’Ile des esclaves, scène 3. ________________________________________________________ 

TRIVELIN : Vaine, minaudière et coquette, voilà d'abord à peu près sur quoi je vais vous interroger au hasard. Cela la regarde-t-il? CLEANTHIS : Vaine, minaudière et coquette, si cela la regarde? Eh! voilà ma chère maîtresse; cela lui ressemble comme son visage. EUPHROSINE : N'en voilà-t-il pas assez, Monsieur?  TRIVELIN : Ah! je vous félicite du petit embarras que cela vous donne; vous sentez, c'est bon signe, et j'en augure bien pour l'avenir: mais ce ne sont encore là que les grands traits; détaillons un peu cela. En quoi donc, par exemple, lui trouvez-vous les défauts dont nous parlons? CLEANTHIS : En quoi? partout, à toute heure, en tous lieux; je vous ai dit de m'interroger; mais par où commencer? je n'en sais rien, je m'y perds. Il y a tant de choses, j'en ai tant vu, tant remarqué de toutes les espèces, que cela se brouille. Madame se tait, Madame parle; elle regarde, elle est triste, elle est gaie: silence, discours, regards, tristesse et joie: c'est tout un, il n'y a que la couleur de différente; c'est vanité muette, contente ou fâchée; c'est coquetterie babillarde, jalouse ou curieuse; c'est, Madame, toujours vaine ou coquette, l'un après l'autre, ou tous les deux à la fois: voilà ce que c'est, voilà par où je débute; rien que cela. EUPHROSINE : Je n'y saurais tenir. TRIVELIN : Attendez donc, ce n'est qu'un début. CLEANTHIS : Madame se lève; a -t-elle bien dormi, le sommeil l'a-t-il rendue belle, se sent-elle du vif, du sémillant dans les yeux? vite, sur les armes; la journée sera glorieuse. "Qu'on m'habille!" Madame verra du monde aujourd'hui; elle ira aux spectacles, aux promenades, aux assemblées; son visage peut se manifester, peut soutenir le grand jour, il fera plaisir à voir, il n'y a qu'à le promener hardiment, il est en état, il n'y a rien à craindre. TRIVELIN, à Euphrosine : Elle développe assez bien cela. CLEANTHIS : Madame, au contraire, a -t-elle mal reposé? "Ah! qu'on m'apporte un miroir; comme me voilà faite! que je suis mal bâtie!" Cependant on se mire, on éprouve son visage de toutes les façons, rien ne réussit; des yeux battus, un teint fatigué; voilà qui est fini, il faut envelopper ce visage-là, nous n'aurons que du négligé, Madame ne verra personne aujourd'hui, pas même le jour, si elle peut; du moins fera-t-il sombre dans la chambre. Cependant, il vient compagnie, on entre: que va-t-on penser du visage de Madame? on croira qu'elle enlaidit: donnera-t-elle ce plaisir-là à ses bonnes amies? Non, il y a remède à tout: vous allez voir. "Comment vous portez-vous, Madame? - Très mal, Madame; j'ai perdu le sommeil; il y a huit jours que je n'ai fermé l'œil; je n'ose pas me montrer, je fais peur." Et cela veut dire: "Messieurs, figurez-vous que ce n'est point moi au moins; ne me regardez pas, remettez à me voir; ne me jugez pas aujourd'hui; attendez que j'aie dormi. J'entendais tout cela, car nous autres esclaves, nous sommes doués contre nos maîtres d'une pénétration!..Oh ! ce sont de pauvres gens pour nous.

Texte D :

 Comme la voiture traversait le bois, il la fit arrêter dans le voisinage d'un tir, disant qu'il lui serait agréable de tirer quelques balles pour tuer le Temps. Tuer ce monstre-là, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun? - Et il offrit galamment la main à sa chère, délicieuse et exécrable femme, à cette mystérieuse femme à laquelle il doit tant de plaisirs, tant de douleurs, et peut-être aussi une grande partie de son génie.
   Plusieurs balles frappèrent loin du but proposé l'une d'elles s'enfonça même dans le plafond; et comme la charmante créature riait follement, se moquant de la maladresse de son époux, celui-ci se tourna brusquement vers elle, et lui dit: "Observez cette poupée, là-bas, à droite, qui porte le nez en l'air et qui a la mine si hautaine. Eh bien! cher ange, je me figure que c'est vous." Et il ferma les yeux et il lâcha la détente. La poupée fut nettement décapitée.
   Alors s'inclinant vers sa chère, sa délicieuse, son exécrable femme, son inévitable et impitoyable Muse, et lui baisant respectueusement la main, il ajouta: "Ah! mon cher ange, combien je vous remercie de mon adresse!"

parties. mais pour la quatrième et la cinquième j'ai un peu de mal pouvez vous m'aidez svp j'ai mis ensemble le texte a et b montre l'inconstance des femmes puis le texte c et le texte d montre la versatilité des femmes.

mais il me manque des éléments de commentaire (s'y je puis dire sa) pour le texte c et d.

 

Plan du corpus (en 5 étapes) :

 1er étapes = Introduction :

Présente le thème du corpus et les différents documents.

2ème étape = Problématique : rappeler la question posée/simple reformulation question indirecte.

3ème étape = Annonce du plan : Distinguer 2 ou 3 groupes de documents et justifier les rapprochements, les distinctions. 

4ème étape = Développement : groupe après groupe, exemple précis avec argument principal.

5ème étape= Conclusion : récapitulatif et l’ouverture (mettre en valeur un des textes ou introduire un autre texte qui aurait sa place).

 

 

Où j'en suis dans mon devoir

texte a: chapitre 2 de Zadig (voltaire)

texte b: La Jeune Veuve
La perte d'un époux ne va point sans soupirs.
On fait beaucoup de bruit, et puis on se console.
Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole ;
Le Temps ramène les plaisirs.
Entre la Veuve d'une année
Et la veuve d'une journée
La différence est grande : on ne croirait jamais
Que ce fût la même personne.
L'une fait fuir les gens, et l'autre a mille attraits.
Aux soupirs vrais ou faux celle-là s'abandonne ;
C'est toujours même note et pareil entretien :
On dit qu'on est inconsolable ;
On le dit, mais il n'en est rien,
Comme on verra par cette Fable,
Ou plutôt par la vérité.
L'Epoux d'une jeune beauté
Partait pour l'autre monde. A ses côtés sa femme
Lui criait : Attends-moi, je te suis ; et mon âme,
Aussi bien que la tienne, est prête à s'envoler.
Le Mari fait seul le voyage.
La Belle avait un père, homme prudent et sage :
Il laissa le torrent couler.
A la fin, pour la consoler,
Ma fille, lui dit-il, c'est trop verser de larmes :
Qu'a besoin le défunt que vous noyiez vos charmes ?
Puisqu'il est des vivants, ne songez plus aux morts.
Je ne dis pas que tout à l'heure
Une condition meilleure
Change en des noces ces transports ;
Mais, après certain temps, souffrez qu'on vous propose
Un époux beau, bien fait, jeune, et tout autre chose
Que le défunt.- Ah ! dit-elle aussitôt,
Un Cloître est l'époux qu'il me faut.
Le père lui laissa digérer sa disgrâce.
Un mois de la sorte se passe.
L'autre mois on l'emploie à changer tous les jours
Quelque chose à l'habit, au linge, à la coiffure.
Le deuil enfin sert de parure,
En attendant d'autres atours.
Toute la bande des Amours
Revient au colombier : les jeux, les ris, la danse,
Ont aussi leur tour à la fin.
On se plonge soir et matin
Dans la fontaine de Jouvence.
Le Père ne craint plus ce défunt tant chéri ;
Mais comme il ne parlait de rien à notre Belle :
Où donc est le jeune mari
Que vous m'avez promis ? dit-elle.

texte c:

j'ai déjà fait les trois parties. mais pour la quatrième et la cinquième j'ai un peu de mal pouvez vous m'aidez svp j'ai mis ensemble le texte a et b montre l'inconstance des femmes puis le texte c et le texte d montre la versatilité des femmes.

mais il me manque des éléments de commentaire (s'y je puis dire sa) pour le texte c et d.

 

 




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