Commentaire composé un Roi sans divertissement

Publié le 23 mai 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 25 mai 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Bonjour , j'ai un commentaire composé a rendre sur la description du hêtre d'un roi sans divertissement :

"Le hêtre de la scierie n'avait pas encore, certes, l'ampleur que nous lui voyons. Mais, sa jeunesse (enfin, tout au moins par rapport avec maintenant) ou plus exactement son adolescence était d'une carrure et d'une étoffe qui le mettaient à cent coudées au-dessus de tous les autres arbres, même de tous les autres arbres réunis. Son feuillage était d'un dru, d'une épaisseur, d'une densité de pierre, et sa charpente (dont on ne pouvait rien voir, tant elle était couverte et recouverte de rameaux plus opaques les uns que les autres) devait être d'une force et d'une beauté rares pour porter avec tant d'élégance tant de poids accumulé. Il était surtout (à cette époque) pétri d'oiseaux et de mouches ; il contenait autant d'oiseaux et de mouches que de feuilles. Il était constamment charrue et bouleversé de corneilles, de corbeaux et d'essaims; il éclaboussait à chaque instant des vols de rossignols et de mésanges; il fumait de bergeronnettes et d'abeilles ; il soufflait des faucons et des taons ; il jonglait avec des balles multicolores de pinsons, de roitelets, de rouges-gorges, de pluviers et de guêpes. C'était autour de lui une ronde sans fin d'oiseaux, de papillons et de mouches dans lesquels le soleil avait l'air de se décomposer en arcs-en-ciel comme à travers des jaillissements d'embruns. Et, à l'automne, avec ses longs poils cramoisis, ses mille bras entrelacés de serpents verts, ses cent mille mains de feuillages d'or jouant avec des pompons de plumes, des lanières d'oiseaux, des poussières de cristal, il n'était vraiment pas un arbre. Les forêts, assises sur les gradins des montagnes, finissaient par le regarder en silence. Il crépitait comme un brasier ; il dansait comme seuls savent danser les êtres surnaturels, en multipliant son corps autour de son immobilité; il ondulait autour de lui-même dans un entortillement d'écharpes, si frémissant, si mordoré, si inlassablement repétri par l'ivresse de son corps qu'on ne pouvait plus savoir s'il était enraciné par l'encramponnement de prodigieuses racines ou par la vitesse miraculeuse de la pointe de toupie sur laquelle reposent les dieux. Les forêts, assises sur les gradins de l'amphithéâtre des montagnes, dans leur grande toilette sacerdotale, n'osaient plus bouger. Cette virtuosité de beauté hypnotisait comme l'œil des serpents ou le sang des oies sauvages sur la neige. Et, tout le long des routes qui montaient ou descendaient vers elle, s'alignait la procession des érables ensanglantés comme des bouchers."



Où j'en suis dans mon devoir

J'ai deja rédigé l'introduction :
Le texte que nous allons étudier est le passage de la page 38 à 39 , de "l'hetre" jusqu'à " bouchers". Le sujet de ce passage est sur la description du hetre , du roman Un Roi sans divertissement de Jean Giono paru en 1948. Cette description est relativement longue pour un arbre . Ce roman est le premier de ce qu'appelle Jean Giono les "chroniques ", c'est-à-dire les récits complexe de faits divers à l'atmosphere inquiétante.
Pour la problématique l'idée serait " De quelle façon est décrit l'arbre ? " mais mieu formulée ...
Plan : Dans un premier temps , nous verrons " l'arbre ? " et dans un second temps , nous mettrons en évidence les symboles mis en place ?

I - L'arbre
a) ?
b) ?
II -Symbolique ?
a) ?
b) ?



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