commetaire sur Médée de corneille acte5 scene 7 le monologue de jason

Publié le 28 mars 2016 il y a 8A par Anonyme - Fin › 31 mars 2016 dans 8A
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Sujet du devoir

Faire une étude Du monologue autour de le problématique '' en quoi ce monologue illustre -t-il le registre tragique de le piéce ''.

 

 

Ô dieux ! Ce char volant, disparu dans la nue,  [ 62 ]

La dérobe à sa peine, aussi bien qu'à ma vue ;

Et son impunité triomphe arrogamment

Des projets avortés de mon ressentiment.

1585  
Créuse, enfants, Médée, amour, haine, vengeance,
Où dois-je désormais chercher quelque allégeance ?

Où suivre l'inhumaine, et dessous quels climats

Porter les châtiments de tant d'assassinats ?

Va, furie exécrable, en quelque coin de terre

1590  
Que t'emporte ton char, j'y porterai la guerre :
J'apprendrai ton séjour de tes sanglants effets,

Et te suivrai partout au bruit de tes forfaits.

Mais que me servira cette vaine poursuite,

Si l'air est un chemin toujours libre à ta fuite,

1595  
Si toujours tes dragons sont prêts à t'enlever,
Si toujours tes forfaits ont de quoi me braver ?

Malheureux, ne perds point contre une telle audace

De ta juste fureur l'impuissante menace ;

Ne cours point à ta honte, et fuis l'occasion

1600  
D'accroître sa victoire et ta confusion.
Misérable ! Perfide ! Ainsi donc ta faiblesse

Épargne la sorcière, et trahit ta princesse !

Est-ce là le pouvoir qu'ont sur toi ses désirs,

Et ton obéissance à ses derniers soupirs ?

1605  
Venge-toi, pauvre amant, Créuse le commande :
Ne lui refuse point un sang qu'elle demande ;

Écoute les accents de sa mourante voix,  [ 63 ]

Et vole sans rien craindre à ce que tu lui dois.

À qui sait bien aimer il n'est rien d'impossible.

1610  
Eusses-tu pour retraite un roc inaccessible,
Tigresse, tu mourras, et malgré ton savoir,

Mon amour te verra soumise à son pouvoir ;

Mes yeux se repaîtront des horreurs de ta peine :

Ainsi le veut Créuse, ainsi le veut ma haine.

1615  
Mais quoi ! Je vous écoute, impuissantes chaleurs !
Allez, n'ajoutez plus de comble à mes malheurs.

Entreprendre une mort que le ciel s'est gardée,

C'est préparer encore un triomphe à Médée.

Tourne avec plus d'effet sur toi-même ton bras,

1620  
Et punis-toi, Jason, de ne la punir pas.
Vains transports, où sans fruit mon désespoir s'amuse,

Cessez de m'empêcher de rejoindre Créuse.

Ma reine, ta belle âme, en partant de ces lieux,

M'a laissé la vengeance ; et je la laisse aux dieux :

1625  
Eux seuls, dont le pouvoir égale la justice,
Peuvent de la sorcière achever le supplice.

Trouve-le bon, chère ombre, et pardonne à mes feux

Si je vais te revoir plus tôt que tu ne veux.

Il se tue.

 

Où j'en suis dans mon devoir

Médée est la première tragédie écrite par Corneille . Elle a été joué pour la première fois en 1635 , elle raconte la fin de l'histoire d'amour entre Médée et Jason. L'extrait étudié est la scène 7 de l'acte 5 , elle représente la scène finale de l'œuvre . Dans cet scène Jason fait un long monologue annonçant son suicide .
Pour répondre a la problématique '' En quoi ce monologue illustre -t-il le registre tragique de le pièce ?''. ...

je n'arrive pas a annoncer le plan de mes 2 axes

 

 

 AIDER MOI SVP

 

 

 

 

 




2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 28 mars 2016

merci beaucoup 


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