devoir 2 francais

Publié le 30 nov. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 1 déc. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

commentez l'association de deux champs lexicaux. ex.Celui de la force et celui de la faiblesse. SVT c'est URGENT

Où j'en suis dans mon devoir

commentez l'association de deux champs lexicaux. ex.Celui de la force et celui de la faiblesse. SVT c'est URGENT



8 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 30 nov. 2010
Et si tu commencais par nous donner l'extrait contenant lesdits champs lexicaux?
Anonyme
Posté le 30 nov. 2010
Thérèse allait avoir dix-huit ans. Un jour, seize années auparavant, lorsque madame Raquin étaitencore mercière, son frère, le capitaine Degans, lui apporta une petite fille dans ses bras. Il arrivait d’Algérie.
– Voici une enfant dont tu es la tante, lui dit-il avec un sourire. Sa mère est morte... Moi je ne sais qu’en faire. Je te la donne.
La mercière prit l’enfant, lui sourit, baisa ses joues roses. Degans resta huit jours à Vernon. Sa soeur l’interrogea à peine sur cette fille qu’il lui donnait. Elle sut vaguement que la chère petite était née à Oran et qu’elle avait pour mère une femme indigène d’une grande beauté. Le capitaine, une heure avant son départ, lui remit un acte de naissance dans lequel Thérèse, reconnue par lui, portait son nom. Il partit, et on ne le revit plus ; quelques années plus tard, il se fit tuer en Afrique.
Thérèse grandit, couchée dans le même lit que Camille, sous les tièdes tendresses de sa tante. Elle était d’une santé de fer, et elle fut soignée comme une enfant chétive, partageant les médicaments que prenait son cousin, tenue dans l’air chaud de la chambre occupée par le petitmalade. Pendant des heures, elle restait accroupie devant le feu, pensive, regardant les flammes en face, sans baisser les paupières. Cette vie forcée de convalescente la replia sur elle-même ; elle prit l’habitude de parler à voix basse, de marcher sans faire de bruit, de rester muette et immobile sur une chaise, les yeux ouverts, et vides de regards. Et, lorsqu’elle levait un bras, lorsqu’elle avançait un pied, on sentait en elle des souplesses félines, des muscles courts et puissants, toute une énergie, toute une passion qui dormaient dans sa chair assoupie. Un jour, son cousin était tombé, pris de faiblesse ; elle l’avait soulevé et transporté, d’un geste brusque, et ce déploiement de force avait mis de larges plaques ardentes sur son visage. La vie cloîtrée qu’elle menait, le régime débilitant auquel elle était soumise ne purent affaiblir son corps maigre et robuste ; sa face prit seulement des teintes pâles, légèrement jaunâtres, et elle devint presque laide à l’ombre. Parfois, elle allait à la fenêtre, elle contemplait les maisons d’en face sur lesquelles le soleil jetait des nappes dorées.
Lorsque madame Raquin vendit son fonds etqu’elle se retira dans la petite maison du bord de l’eau, Thérèse eut de secrets tressaillements de joie. Sa tante lui avait répété si souvent : « Ne fais pas de bruit, reste tranquille », qu’elle tenait soigneusement cachées, au fond d’elle, toutes les fougues de sa nature. Elle possédait un sang-froid suprême, une apparente tranquillité qui cachait des emportements terribles. Elle se croyait toujours dans la chambre de son cousin, auprès d’un enfant moribond ; elle avait des mouvements adoucis, des silences, des placidités, des paroles bégayées de vieille femme. Quand elle vit le jardin, la rivière blanche, les vastes coteaux verts qui montaient à l’horizon, il lui prit une envie sauvage de courir et de crier ; elle sentit son coeur qui frappait à grands coups dans sa poitrine ; mais pas un muscle de son visage ne bougea, elle se contenta de sourire lorsque sa tante lui demanda si cette nouvelle demeure lui plaisait.
Alors la vie devint meilleure pour elle. Elle garda ses allures souples, sa physionomie calme et indifférente, elle resta l’enfant élevée dans le lit d’un malade ; mais elle vécut intérieurementune existence brûlante et emportée. Quand elle était seule, dans l’herbe, au bord de l’eau, elle se couchait à plat ventre comme une bête, les yeux noirs et agrandis, le corps tordu, près de bondir. Et elle restait là, pendant des heures, ne pensant à rien, mordue par le soleil, heureuse d’enfoncer ses doigts dans la terre. Elle faisait des rêves fous ; elle regardait avec défi la rivière qui grondait, elle s’imaginait que l’eau allait se jeter sur elle et l’attaquer ; alors elle se raidissait, elle se préparait à la défense, elle se questionnait avec colère pour savoir comment elle pourrait vaincre les flots.

Anonyme
Posté le 30 nov. 2010
Coucou,

Tu l'as trouvé toi, l'expression qui réunissait dans un oxymore les deux champs lexicaux ?

Sinon pour ta question, ils te demandent juste de commenter donc dis juste ce que tu en penses, ce que ces deux champs lexicaux contradictoires apportent au personnage, selon toi !
Anonyme
Posté le 30 nov. 2010
maigre et robuste ligne 17 et la derniere qustion ? tu peux m'aidet stp
Anonyme
Posté le 30 nov. 2010
Justement moi aussi j'en suis à la dernière question, je trouve toujours pas leurs points communs =/
Anonyme
Posté le 30 nov. 2010
c'est un devoir du CNED ? Si oui moi aussi je le suis dessus en ce moment
Anonyme
Posté le 30 nov. 2010
Oui, c'est un devoir du CNED, soums =)
Anonyme
Posté le 30 nov. 2010
a ok ba tiens jte passe mon msn si tu veux soumeya1@hotmail.fr

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