Dissertation

Publié le 18 avr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 26 avr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Je dois faire une dissertation sur le sujet suivant : "Les fictions doivent nous expliquer, par nos vertus et nos sentiments, les mystères de notre sort." Vous expliciterez ce point de vue de Madame de Staël (1766-1817) sur les ouvrages de fiction en montrant comment les romans offrent aux lecteurs une peinture des êtres humains et de leur environnement social de nature à en favoriser la compréhension.

Corpus de textes et d'images :

Texte 1 : Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1833.
"Pendant que ces choses se passaient Saumur, Charles faisait
fortune aux Indes. Sa pacotille s'était d'abord très bien vendue.
Il avait réalisé promptement une somme de six mille dollars. Le
baptême de la Ligne lui fit perdre beaucoup de préjugés; il
s'aperçut que le meilleur moyen d'arriver à la fortune était,
dans les régions intertropicales, aussi bien qu'en Europe,
d'acheter et de vendre des hommes. Il vint donc sur les côtes
d'Afrique et fit la traite des nègres, en joignant à son commerce
d'hommes celui des marchandises les plus avantageuses à
échanger sur les divers marchés où l'amenaient ses intérêts. Il
porta dans les affaires une activité qui ne lui laissait aucun
moment de libre. Il était dominé par l'idée de reparaître Paris
dans tout l'éclat d'une haute fortune, et de ressaisir une position
plus brillante encore que celle d'où il était tombé. A force
de rouler à travers les hommes et les pays, d'en observer les
coutumes contraires, ses idées se modifièrennt et il devint sceptique.
Il n'eut plus de notions fixes sur le juste et l'injuste, en
voyant taxer de crime dans un pays ce qui était vertu dans un
autre. Au contact perpétuel des intérêts, son coeur se refroidit,
se contracta, se dessécha. Le sang des Grandet ne faillit point à
sa destinée. Charles devint dur, âpre à la curée. Il vendit des
Chinois, des Nègres, des nids d'hirondelles, des enfants, des
artistes; il fit l'usure en grand. L'habitude de frauder les droits
de douane le rendit moins scrupuleux sur les droits de l'homme.

Texte 2 :Victor Hugo, Les misérables, première partie, Livre deuxième, chapitre XIII, "Petit Gervais", 1862.
Ce qui était certain, ce dont il ne se doutait pas, c'est qu'il n'était déjà plus le même homme, c'est que tout était changé en lui, c'est qu'il n'était plus en son pouvoir de faire que l'évêque ne lui eût pas parlé et ne l'eût pas touché.
Dans cette situation d'esprit, il avait rencontré Petit-Gervais et lui avait volé ses quarante sous. Pourquoi ? Il n'eût assurément pu l'expliquer; était-ce un dernier effet et comme un suprême effort des mauvaises pensées qu'il avait apportées du bagne, un reste d'impulsion, un résultat de ce qu'on appelle en statique la force acquise ? C'était cela, et c'était aussi peut-être moins encore que cela. Disons-le simplement, ce n'était pas lui qui avait volé, ce n'était pas l'homme, c'était la bête qui, par habitude et par instinct, avait stupidement posé le pied sur cet argent, pendant que l'intelligence se débattait au milieu de tant d'obsessions inouïes et nouvelles. Quand l'intelligence se réveilla et vit cette action de la brute, Jean Valjean recula avec angoisse et poussa un cri d'épouvante.
C'est que, phénomène étrange et qui n'était possible que dans la situation où il était, en volant cet argent cet enfant, il avait fait une chose dont il n'était déjà plus capable.
Quoi qu'il en soit, cette dernière mauvaise action eut sur lui un effet décisif; elle traversa brusquement ce chaos qu'il avait dans l'intelligence et le dissipa, mit d'un côtés les épaisseurs obscures et de l'autre la lumière, et agit sur son âme, dans l'état où elle se trouvait, comme de certains réactifs chimiques agissent sur un mélange trouble en précipitant un élément et en clarifiant l'autre.
Tout d'abord, avant même de s'examiner et de réfléchir, éperdu, comme quelqu'un qui cherche à se sauver, il tâcha de retrouver l'enfant pour lui rendre son argent, puis, quand il reconnut que cela était inutile et impossible, il s'arrêta désespéré.

Texte 3 : R. Martin du Gard, Les Thibault, tome II, "L'Eté 14", chapitre XIV.
Désolée je n'ai pas trouvé l'extrait.

Doc 4 : Photo des Misérables, film de J-P le Chanois (1958) avec Jean Gabin dans le rôle de Jean Valjean.
Dic 5 : Phot des Misérables, film de J-P le Chanois (1958) avec Jean Gabin, Bernard Blier et Danielle Delorme.

Où j'en suis dans mon devoir

Je pense que la citation de Madame de Staël veut nous dire que les fictions nour aident à mieux comprendre les humains, nos comportements.
Je n'ai pas trop compris le sujet, et je ne sais pas quoi mettre dans mes parties.



10 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 18 avr. 2010
Merci pour votre réponse mais je ne vois pas le rapport avec les textes en fait, je ne sais pas comment m'en servir.
Anonyme
Posté le 18 avr. 2010
Tu dois t'appuyer sur des éléments du texte pour justifier tes arguments et idées
Anonyme
Posté le 18 avr. 2010
Tout d'abord merci pour votre aide. Oui, mais par exemple pour l'extrait de V.Hugo, on peut voir que Jean Valjean vole, et je ne vois pas en quoi cela nous sert d'exemple à notre vie pour en comprendre le sens. De même pour le texte 1.
Anonyme
Posté le 18 avr. 2010
Le premier abord du texte c'est à dire le vol ne peut peut être rien inspiré mais il n'y a pas que ça
ex : Ce qui était certain, ce dont il ne se doutait pas, c'est qu'il n'était déjà plus le même homme, Ceci collerait avec ton hypotheses : Je pense que la citation de Madame de Staël veut nous dire que les fictions nour aident à mieux comprendre les humains, nos comportements.
Puisque nous humains ne nous rendons pas toujours compte des choses qui arrive et qui nous font changer ; ainsi tu peux prendre l'exemple de Jean Valjean.
Anonyme
Posté le 18 avr. 2010
Ah oui je vois, merci beaucoup je n'y aurait pas pensé. Et aurais-tu d'autre idées par rapport au texte 1 et 3 ? J'ai juste besoin des grandes lignes, après je peux me débrouiller pour le reste.
Anonyme
Posté le 18 avr. 2010
Je ne connais pas du tout le texte 3 désolé .
Pour le 1 .. Qui est assez compliqué. Je pense que le message qui veut être fait passer est que à force de faire des choses cruelles et non dignes de l'être humain, à force de voyages qui nous montre la dureté de la vie et l'injustice entre les hommes et à force d'exercer cette injustice l'être fini se rendre compte et se sent coupable, où l'être ne prétend rien voir et continu sa folie.
L'exemple pris ici avec la traite des nègres et l'un des plus exagérée mais dans la vie de tout les jours existent des cas qui peuvent être comparable.
C'est mon point de vue. Je te laisse juger.
Anonyme
Posté le 18 avr. 2010
Ce que tu m'as dit est bien, merci beaucoup ! Et saurais-tu comment dans une dissertation on fait des parties etc... parce que tu m'as aidé à trouver 2 arguments, mais comment faire une grande partie, et des sous parties à partir de là ? Merci.
Anonyme
Posté le 18 avr. 2010
Euh pour ce genre de choses je ne peux pas te dire
Je n'ai pas encore etudié avec ma prof
Ma
Anonyme
Posté le 18 avr. 2010
ah c'est pas grave, je ferai une demande. Merci quand meme tu m'a bcp aidé !
Anonyme
Posté le 18 avr. 2010
De rien :)

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