Dissertation sur LA TERRE de Zola, 1887

Publié le 18 avr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 18 mai 2010 dans 13A
5

Sujet du devoir

Dissertation sur la Terre de Zola

L'extrait de la Terre c'est :“Jean, ce matin-là, un semoir de toile bleue noué sur le ventre, en tenait la poche ouverte de la main gauche, et de la droite, tous les trois pas, il y prenait une poignée de blé, que d’un geste, à la volée, il jetait. Ses gros souliers trouaient et emportaient la terre grasse, dans le balancement cadencé de son corps ; tandis que, à chaque jet au milieu de la semence blonde toujours volante, on voyait luire les deux galons rouges d’une veste d’ordonnance, qu’il achevait d’user. Seul, en avant, il marchait, l’air grandi ; et, derrière, pour enfouir le grain, une herse roulait lentement, attelée de deux chevaux, qu’un charretier poussait à longs coups de fouet réguliers, claquant au-dessus de leurs oreilles.
La parcelle de terre, d’une cinquantaine d’ares à peine, au lieu-dit des Cornailles, était si peu importante, que M. Hourdequin, le maître de la Borderie, n’avait pas voulu y envoyer le semoir mécanique, occupé ailleurs. Jean, qui remontait la pièce du midi au nord, avait justement devant lui, à deux kilomètres, les bâtiments de la ferme. Arrivé au bout du sillon, il leva les yeux, regarda sans voir, en soufflant une minute. C’étaient des murs bas, une tache brune de vieilles ardoises, perdue au seuil de la Beauce, dont la plaine, vers Chartres, s’étendait. Sous le ciel vaste, un ciel couvert de la fin d’octobre, dix heures de cultures étalaient en cette saison les terres nues, jaunes et fortes, des grands carrés de labour, qui alternaient avec les nappes vertes des luzernes et des trèfles ; et cela sans un coteau, sans un arbre, à perte de vue, se confondant, s’abaissant, derrière la ligne d’horizon, nette et ronde comme sur une mer. Du côté de l’ouest, un petit bois bordait seul le ciel d’une bande roussie. Au milieu, une route, la route de Châteaudun à Orléans, d’une blancheur de craie, s’en allait toute droite pendant quatre lieues, déroulant le défilé géométrique des poteaux du télégraphe. Et rien autre, que trois ou quatre moulins de bois, sur leur pied de charpente, les ailes immobiles. Des villages faisaient des îlots de pierre, un clocher au loin émergeait d’un pli de terrain, sans qu’on vît l’église, dans les molles ondulations de cette terre du blé. (...)”

L'extrait de

Pouvez vous m'aider ????^

Où j'en suis dans mon devoir

donc j'ai déjà fait mon plan :

I- la peinture des travaux des champs : réalisme et précision
II- la poésie d'un paysage: couleurs et mouvements
III- l'ouverture d'un roman et promesses.

voilà mon plan le seul petit problem c"est que je ne sais pas quoi mettre dedans ^^



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 18 avr. 2010
Bonjour,
En intro tu peux déjà expliquer ce que dégage ce livre.
Zola, écrivain naturaliste, voulait en écrivant La Terre faire une oeuvre de vérité sociale. D'autres auteurs avaient parlé, avant lui, des paysans comme Georges SAND qui faisait une description idéalisée de ce monde ou Honoré DE BALZAC qui a écrit « les paysans » et dont la description était très inexacte. Zola a donc le souci d'exactitude et de se rapprocher au mieux de la réalité. La Terre sort en 1887 et cet œuvre a fait scandale car il donne la réalité de façon brutale, crue et choquante. Certains disciples de Zola se sont désolidarisés de lui mais tous les critiques ont reconnu la poésie de ce livre et les belles descriptions.
Anonyme
Posté le 18 avr. 2010
Fait Exactemment Comme Zrom !;)

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte