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Publié le 12 avr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 15 avr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un
télégramme de l'asile: «Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués.»
Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.
L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai
l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je
rentrerai demain soir. J'ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait
pas me les refuser avec une excuse pareille. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai
même dit : «Ce n'est pas de ma faute.» II n'a pas répondu. J'ai pensé alors que je
n'aurais pas dû lui dire cela. En somme, je n'avais pas à m'excuser. C'était plutôt à lui
de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il
me verra en deuil. Pour le moment, c'est un peu comme si maman n'était pas morte.
Après l'enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une
allure plus officielle.
J'ai pris l'autobus à deux heures. II faisait très chaud. J'ai mangé au restaurant, chez
Céleste, comme d'habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste
m'a dit: «On n'a qu'une mère.» Quand je suis parti, ils m'ont accompagné à la porte.
J'étais un peu étourdi parce qu'il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui
emprunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques mois.
J'ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c'est à cause de
tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur d'essence, à la réverbération de la
route et du ciel, que je me suis assoupi. J'ai dormi pendant presque tout le trajet. Et
quand je me suis réveillé, j'étais tassé contre un militaire qui m'a souri et qui m'a
demandé si je venais de loin. J'ai dit «oui» pour n'avoir plus à parler.

Où j'en suis dans mon devoir

Texte d'Albert Camus du '' L'étranger ''


Je dois faire un commentaire assez '' grand '' de ce passage .

Pouvez-vous m'aidez svp !

Merci !



9 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 12 avr. 2010
Bonjour :)
As tu deja des axes d lecture ?
Ou quelques pistes ?
Anonyme
Posté le 12 avr. 2010
tu peux par exemple analyser le comportement de l'enfant de la défunte .
Anonyme
Posté le 12 avr. 2010
Non , je n'ai pas trop de pistes :s

Je sais pas comment résumer ça aussi ....
Anonyme
Posté le 12 avr. 2010
Ma prof pour les commentaire composé nous dit qu'il fait donner notre avis et nos ressentis sur le texte
Par exemple Quand le personnage dit ce n 'est pas ma faute tu peux dire qu'il n'est pas sur de lui ou qu'il cherche des excuses .. Que cette reponse est etrange et que cela cache quelque chose ..
Cest un exemple et je suis pas sur qu'il soit tres bon :p
Anonyme
Posté le 12 avr. 2010
Salut,
voilà quelques idées pour l'introduction de ton commentaire
L'Étranger est un roman d'Albert Camus, paru en 1942.
après pour le commentaire voici quelques pistes à approfondir :

-tu peux parler de l'écriture très simple qui fait la particularité de ce roman.;
-c'est un roman écrit à la première personne, cela signifie d'une certaine façon que Camus s'identifie à Meursault, son personnage principal, et lui délègue son rôle de narrateur.
-sorte je journal intime où Meursault décrit les événements de sa vie.
- L'incipit de ce roman s'ouvre sur la mort de la mère du narrateur. Il parle d'elle en disant "maman". Mais cela est vide de sentiment. Maman reste fixée dans un langage d'enfant. Maman est un objet présent mais vide auquel n'est relié aucun affect. Il n'y a pas de réaction de deuil après le décès car il n'y a pas de perte.
- thème important, "l'anormalité" de Meursault sa différence, absence de sentiment à la mort de sa mère. Il n'a pas la réaction attendue qui le ferait rentré dans une certaine norme.
-compléxité du personnage de Meursault.
Anonyme
Posté le 12 avr. 2010
-Pour se rendre à la cérémonie, le narrateur va mettre un costume d'emprunt, il va endosser le deuil d'un autre.
"J'étais un peu étourdi parce qu'il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui emprunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques mois".
- La première conséquence de la mort de sa mère c'est qu'il va devoir quitter Alger pour se rendre à l'asile de vieillards à Marengo.
- cet extrait de l'incipit décrit le jour où le narrateur reçoit le télégramme annonçant la mort de sa mère. Les passés composés et les futurs relatifs à son enterrement s'organisent autour de ce présent de la réalité du décès.
-on ne sait presque rien du narrateur ( son nom, son age)
Anonyme
Posté le 12 avr. 2010
Je mettrai cela dans l'introduction du commentaire : Le roman publié en 1942 prend place dans la trilogie que Camus nommera "ycle de l'absurde". Cette trilogie comprend également l'essai philosophique intitulé "Le mythe de Sisyphe" et la pièce de théâtre "Caligula".
Anonyme
Posté le 12 avr. 2010
Si tu as des questions n'hésite pas.
Anonyme
Posté le 12 avr. 2010
merci beaucoup !!

Mais pour faire un commentaire , je peux faire comme vous par tiret ou je dois rédiger .. ( j'ai jamais fais de commentaires :s... )

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