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Sujet du devoir
Bonjour,J'ai une fiche de lecture sur la section "Spleen et Ideal" et j'ai dans l'ensemble répondu aux questions mais je bloque sur une : "Quelle est l'image du poète dans "Les Phares" et dans "L'albatros" ?"
Où j'en suis dans mon devoir
J'ai trouvé l'image dans l'albatros : la grandeur du poète l'empêche de s'intégrer dans la société mais je bloque sur "les phares". Pourriez-vous m'aider ?Merci d'avance
4 commentaires pour ce devoir
je peux t'aider mais es-ce-que tu pourrais envoyer le texte parce que je n'ai encore jamais lu "les phares" du livre des fleurs du mal.
voilà le poème :
Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chaire fraîche où l'on ne peut s'aimer,
Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse,
Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer;
Léonard De Vinci, miroir profond et sombre,
Où des anges charmants, avec un doux souris
Tout chargé de mystère, apparaissent à l'ombre
Des glaciers et des pins qui ferment leurs pays,
Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures,
Et d'un grand crucifix décoré seulement,
Où la prière en pleurs s'exhale des ordures,
Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement;
Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des Hercules
Se mêler à des Christs, et se lever tout droits
Des fantômes puissants qui dans les crépuscules
Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts;
Colères de boxeur, impudence de faune,
Toi qui sus ramasser la beauté des goujats,
Grand coeur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune,
Puget, mélancolique empereur des forçats,
Watteau, ce carnaval où bien des coeurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant,
Goya ,cauchemar plein de choses inconnues,
De foetus qu'on fait cuire au milieu des sabbats,
De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues,
Pour tenter les démons ajustant bien leurs bas;
Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges,
Ombragé par un bois de sapins toujours vert,
Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges
Passent, comme un soupir étouffé de Weber;
Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces "Te Deum",
Sont un écho redit par mille labyrinthes;
C'est pour les coeurs mortels un divin opium !
C'est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille port-voix;
C'est un phare allumé sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs perdus dans les grand bois !
Car c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité !
Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chaire fraîche où l'on ne peut s'aimer,
Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse,
Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer;
Léonard De Vinci, miroir profond et sombre,
Où des anges charmants, avec un doux souris
Tout chargé de mystère, apparaissent à l'ombre
Des glaciers et des pins qui ferment leurs pays,
Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures,
Et d'un grand crucifix décoré seulement,
Où la prière en pleurs s'exhale des ordures,
Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement;
Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des Hercules
Se mêler à des Christs, et se lever tout droits
Des fantômes puissants qui dans les crépuscules
Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts;
Colères de boxeur, impudence de faune,
Toi qui sus ramasser la beauté des goujats,
Grand coeur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune,
Puget, mélancolique empereur des forçats,
Watteau, ce carnaval où bien des coeurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant,
Goya ,cauchemar plein de choses inconnues,
De foetus qu'on fait cuire au milieu des sabbats,
De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues,
Pour tenter les démons ajustant bien leurs bas;
Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges,
Ombragé par un bois de sapins toujours vert,
Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges
Passent, comme un soupir étouffé de Weber;
Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces "Te Deum",
Sont un écho redit par mille labyrinthes;
C'est pour les coeurs mortels un divin opium !
C'est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille port-voix;
C'est un phare allumé sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs perdus dans les grand bois !
Car c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité !
5
Dans ce poème, le poète parle de son amour pour l'art: "C'est pour les coeurs mortels un divin opium !" qu'il compare à une drogue. Il faut savoir que Beaudelaire était un passioné d'art.
Je pense quye dans ce poème, il se compare à l'artiste et l'artiste à Dieu.
Je pense quye dans ce poème, il se compare à l'artiste et l'artiste à Dieu.
Merci beaucoup !
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