La chose que je regrette

Publié le 21 juil. 2017 il y a 6A par Anonyme - Fin › 24 juil. 2017 dans 6A
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Sujet du devoir

S'il vous plait aidez moi c'est urgent:
La chose que je regrette le plus dans les détails de ma vie dont j'ai perdu la mémoire est de n'avoir pas écrit des mémoires de mes voyages. Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi-même, si j'ose ainsi dire, que dans ceux que j'ai faits seul et à pied. La marche a quelque chose qui anime et avive mes idées : je ne puis presque penser quand je reste en place, il faut que mon corps soit en mouvement pour y mettre mon esprit. La vue de la campagne, la succession des aspects agréables, le grand air, le grand appétit, la bonne santé que je gagne en marchant, l'indépendance, l'éloignement de tout ce qui me fait sentir ma dépendance, de tout ce qui me rappelle à ma situation, tout cela dégage mon âme, me donne une plus grande audace de penser, me jette en quelque sorte dans l'immensité des êtres pour les combiner, les choisir, me les approprier à mon gré, sans gêne et sans crainte. Je dispose en maître de la nature entière ; mon cœur, errant d'objet en objet, s'unit à ceux qui le flattent, s'entoure d'images charmantes, s'enivre de sentiments délicieux. Si pour les fixer je m'amuse à les décrire, quelle force de la plume, quelle fraîcheur des mots, quelle énergie d'expression je leur donne !

Jean-Jacques ROUSSEAU, Les Confessions
LES QUESTIONS:
1. D'après Jean-Jacques Rousseau, quels sont les avantages du voyage à pied ?
2. Précisez l'identité du narrateur.
3. Relevez et étudiez quelques procédés d'écriture auxquels a recours le narrateur pour convaincre le lecteur des avantages du voyage à pied ?

Où j'en suis dans mon devoir

Je n'arrive aucune de ces questions




4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 21 juil. 2017

Bonjour,

Pour la première question relève les parties qui traitent du sujet de la question, puis analyse les pour répondre à la question posée :

1) "La marche a quelque chose qui anime et avive mes idées."

"La vue de la campagne, [...] tout cela dégage mon âme, me donne une plus grande audace de penser, [...] sans gêne et sans crainte."

La marche confère donc une plus grande liberté d'esprit qui permet de mieux penser, réfléchir sur l'extérieur et même sur soi-même. Cela permet de se ressourcer et de se libérer en quelques sortes de l'inactivité de notre pensée impliquée par la sédentarité (du moins c'est mon interprétation).

Ne reste plus qu'à rédiger joliment ton ressenti ayant maintenant une des orientations pouvant être suivie afin de répondre à la question. Le tout sera agrémenté d'extraits du texte (comme ceux qui sont en gras) pour crédibiliser, et appuyer ton texte et tes pensées.

 

Anonyme
Posté le 21 juil. 2017

2) Les Confessions, étant l'autobiographie des cinquante-trois premières années de vie de Rousseau, les pensées rédigée dans cet ouvrage sont les pensées de l'auteur.

Sachant que dans une autobiographie (à ne pas confondre avec le roman autobiographique) auteur = narrateur = personnage = je, le "je" qui parle dans ce texte est celui de l'auteur, c'est-à-dire de Rousseau. Le narrateur est donc le personnage évoluant au fil du roman, ce personnage étant le reflet de l'auteur.

Donc pour résumer le narrateur est ici également le personnage et l'auteur du livre, qui n'est autre que Rousseau, car Les Confessions est une autobiographie rédigée par Rousseau.

Ne reste plus qu'à structurer ta réponse en reprenant les éléments cités plus haut en enjolivant et en appuyant ta démonstration par diverses citations (où tu mettras en évidence le je plusieurs fois employé) et par le rappel des trois "je" de l'autobiographie.

Anonyme
Posté le 21 juil. 2017

3) Différents procédés se dégagent de ce texte:

Rousseau entame un plaidoyer contre la sédentarité et se défend même. Il argumente tout au long de ce texte, en affirmant qu'"il faut que mon corps soit en mouvement pour y mettre mon esprit". De même la dernière phrase prenant la forme d'une condition implique à nouveau une justification indirecte : "Si pour les fixer je m'amuse à les décrire, quelle force de la plume, quelle fraîcheur des mots, quelle énergie d'expression je leur donne". Il décrit donc par cette condition une habitude, une expérience déjà vécue.

Anonyme
Posté le 24 juil. 2017

Bonjour Jeyasothy,

La réponse apportée plus haut est très complète et me semble pertinente. J'apporterai seulement quelques précisions qui pourront t'aider concernant la question numéro 3.

Le narrateur utilise de nombreuses figures de style pour convaincre le lecteur.

Notez les nombreuses figures de style ; on retrouve l'utilisation de l'emphase, Rousseau apostrophe ici le lecteur dans la dernière phrase. De même, il utilise la répétition : "le grand air, le grand appétit,". Il multiplie les hyperboles à travers le texte, tu peux y trouver facilement quelques exemples.

Enfin pour appuyer son discours Rousseau utilise le champ lexical des sensations positives : "délicieux", "agréables", "charmantes", "énergie". C'est purement subjectif et par cela Rousseau se veut convaincre et impressionner le lecteur.

 

N'hésite pas si tu as des questions.

 

 

 


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