paragraphe de commentaire

Publié le 29 janv. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 31 janv. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

BONJOUR à tous!!!

je dois faire un commentaire de 15 ligne environ sur le 2ème axe

le texte:

La première des vérités, la voici : tu ne tueras pas.
Et cette parole est absolue ; elle a été dite pour la loi, aussi bien que pour l’individu.
Guernesiais, écoutez ceci :
Il y a une divinité horrible, tragique, exécrable, païenne. Cette divinité s’appelait Moloch chez les Hébreux et Teutatès chez les Celtes ; elle s’appelle à présent la Peine de Mort. Elle avait autrefois pour pontife, dans l’Orient, le mage, et, dans l’Occident, le druide ; son prêtre aujourd’hui, c’est le bourreau. Le meurtre légal a remplacé le meurtre sacré. Jadis elle a rempli votre île de sacrifices humains ; et elle en a laissé partout les monuments, toutes ces pierres lugubres où la rouille des siècles a effacé la rouille du sang, qu’on rencontre à demi ensevelies dans l’herbe au sommet de vos collines et sur lesquelles la ronce siffle au vent du soir. Aujourd’hui, en cette année dont elle épouvante l’aurore, l’idole monstrueuse reparaît parmi vous ; elle vous somme de lui obéir ; elle vous convoque à jour fixe, pour la célébration de son mystère, et, comme autrefois, elle réclame de vous, de vous qui avez lu l’Évangile, de vous qui avez l’oeil fixé sur le Calvaire, elle réclame un sacrifice humain ! Lui obéirez-vous ? redeviendrez-vous païens le 27 janvier 1854 pendant deux heures ? païens pour tuer un homme ! païens pour perdre une âme ! païens pour mutiler la destinée du criminel en lui retranchant le temps du repentir ! Ferez-vous cela ? Serait-ce là le progrès ? Où en sont les hommes si le sacrifice humain est encore possible ? Adore-t-on encore à Guernesey l’idole, la vieille idole du passé, qui tue en face de Dieu qui crée ? À quoi bon lui avoir ôté le peulven si c’est pour lui rendre la potence ?
Quoi ! commuer une peine, laisser à un coupable la chance du remords et de la réconciliation, substituer au sacrifice humain l’expiation intelligente, ne pas tuer un homme, cela est-il donc si malaisé ? Le navire est-il donc si en détresse qu’un homme y soit de trop ? un criminel repentant pèse-t-il donc tant à la société humaine qu’il faille se hâter de jeter par-dessus le bord dans l’ombre de l’abîme cette créature de Dieu ?
Guernesiais ! la peine de mort recule aujourd’hui partout et perd chaque jour du terrain ; elle s’en va devant le sentiment humain. En 1830, la Chambre des députés de France en réclamait l’abolition, par acclamation ; la Constituante de Francfort l’a rayée des codes en 1848 ; la Constituante de Rome l’a supprimée en 1849 ; notre Constituante de Paris ne l’a maintenue qu’à une majorité imperceptible ; je dis plus, la Toscane, qui est catholique, l’a abolie ; la Russie, qui est barbare, l’a abolie ; Otahiti, qui est sauvage, l’a abolie. Il semble que les ténèbres elles-mêmes n’en veulent plus. Est-ce que vous en voulez, vous, hommes de ce bon pays ?


AXE II: Les stratégies pour persuader

arg 1:appel au sentiment religieux
ex: le champ lexical de la religion( chercher d autres exemples)

arg 2:allégorie de la peine de mort(à expliquer)
ex: ( chercher des exemples) et expliquer l' argument

arg 3:le système énonciatif de l implication du destinataire
ex: les question rhétorique, anaphore , phrases exclamatives( chercher d autres exemples)

arg 4:dramatisation de la demande de grâce


Où j'en suis dans mon devoir

Paragraphe de commentaire :

D’emblée, pour persuader les habitants de Guernesey c’est de ne pas se rendre à l'exécution d'un homme, l'auteur s'appuie sur la loi divine et sur la loi des hommes.
Pour mieux convaincre ses compatriotes, Il compare l’allégorie de la peine de mort à des anciens rites païens supplantés par le Christianisme au cours desquelles des divinités monstrueuses (Moloch, Teutatès), assoiffées de sang humain demandaient des sacrifices ; en les comparant au bourreau, en évoquant le lieu de ces rituels d'un autre âge. De prime m’abord, l'auteur veut faire prendre conscience aux Guernesiais, que s'ils adhèrent à la peine de mort, ils sont en totale contradiction avec les préceptes chrétiens (évangile, calvaire...) qu'ils pratiquent pourtant. En effet, Pour être encore plus persuasif, l'auteur s'adresse directement à eux ; il leur pose des questions rhétoriques pour les faire réfléchir et refuser l'absurdité et l'inhumanité de la peine (allez-vous obéir ? Le ferez-vous ? Etc...) ; Par 3 fois, l'auteur s'adresse aux habitants en les traitants de Païens pour les esprits de l'époque fortement imprégnés de religion, c'est une provocation pour les faire sortir de leur torpeur. Nous pouvons interpréter ce procédé par une anaphore .On relève des phrases exclamatives (quoi !, Païens…!).Puis l'auteur propose une autre alternative à la peine mort toujours sous la forme interrogative: laisser en vie pour permettre le repentir ; pour plaider en faveur de cet argument. De l'évocation des rites barbares aux préceptes chrétiens. Hugo quitte le registre de la religion pour faire de l'abolition de la peine de mort, un débat de la société moderne : exemples de décisions d'abolition prises dans différents pays. Le texte devient plus factuel ; l'auteur a peut-être voulu s'adresser aux incroyants. En comparant, ces sociétés avec ce Bon Pays, il assène son argument final : vous hommes de ce Bon pays (sous-entendu : vous qui n'êtes ni des barbares, ni des sauvages) en voulez-vous ? La comparaison de la peine la peine de mort aux Ténèbres est le point d'orgue du plaidoyer. D’entrée de jeu, nous pouvons repérer le caractère tragique est présent tout au long du plaidoyer : à cause du sujet : il s'agit de la vie d'un homme ; les dieux monstrueux, le sang humain sur les anciens sanctuaires, les ronces, le calvaire, les ténèbres, le navire en détresse... autant d'évocations qui accentuent le caractère tragique du discours.

merci de me corrigé !



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