poème Victor hugo poème "Elle avait pris ce pli dans son age enfantin" et poème " Quand nous habitions tous ensemble "

Publié le 15 févr. 2017 il y a 7A par Anonyme - Fin › 18 févr. 2017 dans 7A
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Sujet du devoir

Bonjour , Aidez moi svp pour mon poème c'est à rendre 

Voici le poème pour vous aidez : Poème "elle avait pris ce pli dans son age enfantin "

 Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin;
Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère;
Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
Et c'était un esprit avant d'être une femme.
Son regard reflétait la clarté de son âme.
Elle me consultait sur tout à tous moments.
Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
J'appelais cette vie être content de peu !
Et dire qu'elle est morte! Hélas! que Dieu m'assiste !
Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.

Questions : 

1. Vers 5 à 13 : Comment Victor Hugo se met-il en scène en tant qu'écrivain ? Pourquoi ? Justifiez votre reponse en donnant des exemples précis ?

2. Vers 17 à 21 : Quelle image du père veut-il donner ? Justifiez votre réponse en donnant des exemple précis.

Poème "Quand nous habitions tous ensemble ": 

Quand nous habitions tous ensemble
Sur nos collines d'autrefois,
Où l'eau court, où le buisson tremble,
Dans la maison qui touche aux bois,

Elle avait dix ans, et moi trente ;
J'étais pour elle l'univers.
Oh! comme l'herbe est odorante
Sous les arbres profonds et verts !

Elle faisait mon sort prospère,
Mon travail léger, mon ciel bleu.
Lorsqu'elle me disait: Mon père,
Tout mon coeur s'écriait : Mon Dieu !

À travers mes songes sans nombre,
J'écoutais son parler joyeux,
Et mon front s'éclairait dans l'ombre
À la lumière de ses yeux.

Elle avait l'air d'une princesse
Quand je la tenais par la main.
Elle cherchait des fleurs sans cesse
Et des pauvres dans le chemin.

Elle donnait comme on dérobe,
En se cachant aux yeux de tous.
Oh ! la belle petite robe
Qu'elle avait, vous rappelez-vous ?

Le soir, auprès de ma bougie,
Elle jasait à petit bruit,
Tandis qu'à la vitre rougie
Heurtaient les papillons de nuit.

Les anges se miraient en elle.
Que son bonjour était charmant !
Le ciel mettait dans sa prunelle
Ce regard qui jamais ne ment.

Oh! je l'avais, si jeune encore,
Vue apparître en mon destin !
C'était l'enfant de mon aurore,
Et mon étoile du matin !

Quand la lune claire et sereine
Brillait aux cieux, dans ces beaux mois,
Comme nous allions dans la plaine !
Comme nous courions dans les bois !

Puis, vers la lumière isolée
Étoilant le logis obscur,
Nous revenions par la vallée
En tournant le coin du vieux mur ;

Nous revenions, coeurs pleins de flamme,
En parlant des splendeurs du ciel.
Je composais cette jeune âme
Comme l'abeille fait son miel.

Doux ange aux candides pensées,
Elle était gaie en arrivant... -
Toutes ces choses sont passées
Conune l'ombre et comme le vent !

Questions : 

3. Qu'évoque le poème dans son ensemble ?

4. Vers 47 : comment comprendre ce vers?

5. La quatrième strophe à été ajoutée au poème Victor Hugo.  Qu'apporte-t-elle de plus ? 

merciii d'avance de m'aidez 

 

 




5 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 15 févr. 2017

image du père : un père ouvert à l'écoute érudit aimant

Anonyme
Posté le 15 févr. 2017

Bonjour,

Alors tout d'abord Comment V.H peut il se mettre en scène ?

- En mettant à la première personne du singulier , mise en scène autobiographique( ici tu peux citer avec "ma chambre","ma plume" "mes livre"... " je n'étais jamais gai quand je la sentais triste", etc)

- En évoquant ses propres sentiments ( " Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux." )

 

Bon courage,

Fais cette première partie et tu verras pour la suite plus tard , n'oublies pas de citer et même si tu peux de dire si il y a une figure de style sur ta citation (type anaphore, répétition, gradation, euphémisme, hyperbole... ainsi que les registres ( dramatique, tragique , ironique, pathétique, épique ... ) Cela vaut pour toutes tes argumentations .

 

 

Merci d'aider et d'accompagner, mais de ne pas faire le devoir dans son intégralité

la modération

 

 

Anonyme
Posté le 15 févr. 2017

Pour la 1ere j compris merci mais pour la 2eme quelle image du père veut il donner je ne comprend vraiment pas

willffy
willffy
Posté le 15 févr. 2017

Vers 5 à 13 : Comment Victor Hugo se met-il en scène en tant qu'écrivain ?

 

Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère;
Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.

 

sa muse.

willffy
willffy
Posté le 15 févr. 2017

Vers 17 à 21 : Quelle image du père veut-il donner ?

Elle me consultait sur tout à tous moments.
Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
J'appelais cette vie être content de peu !
Et dire qu'elle est morte! Hélas! que Dieu m'assiste !
Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.


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