Question sur un texte en français ( extrait de Sherlock Holmes)

Publié le 24 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 26 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

J’ai été gouvernante pendant cinq ans, dit-elle, dans la famille du colonel Spence Munro, mais il y a deux mois le colonel fut envoyé à Halifax, dans la Nouvelle-Écosse, et comme il emmena ses enfants avec lui en Amérique, je me trouvai sans situation. Je mis des annonces dans les journaux, je répondis à celles qui pouvaient me convenir, mais sans succès aucun, si bien que mes faibles ressources commençant à s’épuiser je ne savais réellement plus que devenir.

Il y a dans le West End une agence du nom de Westaway qui a la spécialité de placer des gouvernantes ; j’y allais chaque semaine dans l’espoir d’y trouver une situation.

Westaway est le nom du fondateur de l’établissement, mais la directrice est une miss Stoper. Elle se tient dans son petit bureau, les dames qui cherchent un emploi attendent dans une antichambre et sont reçues par elle séparément. La demoiselle consulte ses registres en présence de chaque cliente pour voir si elle a une situation pouvant lui convenir.

Lorsque j’allai à cette agence, la semaine dernière, j’entrai à mon tour, comme de coutume, et fus surprise de voir que miss Stoper n’était pas seule. Un homme prodigieusement gros avec un visage très avenant et un gros menton qui s’allongeait en plis jusque sur son cou, était assis à côté d’elle, une paire de lunettes sur le nez, regardant très attentivement les dames qui entraient. À mon arrivée, il sauta sur sa chaise, et s’adressant à miss Stoper :

« — Voilà l’affaire, dit-il ; je ne pourrais rien demander de mieux. Parfait ! parfait ! » Il paraissait tout à fait enthousiaste et se frottait les mains d’un air enchanté. Il paraissait si heureux que c’était plaisir de le regarder.

« — Vous cherchez une situation, mademoiselle ? me demanda-t-il.

« — Oui, monsieur.

« — Comme gouvernante ?

« — Oui, monsieur.

« — Et quels appointements demandez-vous ?

— Chez le colonel Spence Munro d’où je sors, j’avais cent francs par mois.

« — Oh, tut, tut ! c’est de l’exploitation, de la pure exploitation ! s’écria-t-il, en levant les mains, comme un homme indigné, comment peut-on offrir une somme aussi piteuse à une dame si charmante et si accomplie.

« — Mon savoir, monsieur, est peut-être moindre que vous ne l’imaginez, dis-je : un peu de [ 219 ]français, un peu d’allemand, la musique, le dessin…

« — Tut, tut, s’écria-t-il, là n’est pas du tout la question. Il s’agit de savoir si, par vos manières, vous êtes vraiment une dame. Voilà tout. Si non, vous ne pouvez vous occuper de l’éducation d’un enfant qui pourra quelque jour jouer un rôle considérable dans l’histoire de son pays. Si oui, comment un gentleman a-t-il pu vous faire accepter une somme aussi dérisoire ? Vos appointements chez moi, madame, seront pour commencer de deux mille cinq cents francs par an. »

Vous pensez bien, monsieur Holmes, que dans la situation où je me trouvais, une telle offre me parut invraisemblable. Le monsieur ayant peut-être remarqué mon air d’incrédulité, ouvrit un portefeuille, et en tira un billet de banque.

« — C’est aussi mon habitude, dit-il en souriant de l’air le plus aimable, si bien que ses yeux disparaissaient au milieu des plis de sa grosse figure, c’est mon habitude d’avancer aux gouvernantes la moitié de leurs appointements pour parer aux petites dépenses de voyage et de trousseau. »


QUESTIONS :

1) " Il s’agit de savoir si, par vos manières, vous êtes vraiment une dame." Quel genre du salarié l'homme cherche-t-il ? Pourquoi ?
2)" À mon arrivée, il sauta sur sa chaise, et s’adressant à miss Stoper " Que montre la réaction de l'homme? Le narrateur ou le lecteur peut comprendre cette réaction? Pourquoi , pourquoi pas ?
3)" Tut, tut, s’écria-t-il, là n’est pas du tout la question. " L'homme est-il intéressé par ce que le narrateur explique ?
4)"Le monsieur ayant peut-être remarqué mon air d’incrédulité, ouvrit un portefeuille, et en tira un billet de banque.
" Que l'homme fait-il et pourquoi ?

Où j'en suis dans mon devoir

1) L'homme cherche une gouvernante se comportant comme une véritable femme. Elle doit pouvoir s'occuper d'un enfant tel une véritable dame.

2)L'hommeobsverve chaque femme passant dans le bureau en compagnie de Miss Stoper. Mais lorsqu'il s'agit de l'entrée du narateur l'homme semble interessé puisque il se précipite sur sa chaise afin de recevoir la femme.

3) L'homme ne semble pas interéssé par ce que dit le narrateur. Elle a pour but de se faire engager en tant que Gouvernante . Pour cela elle énonce ses qualités et les domaines qu'elle pourait enseigner à un enfant. Mais l'homme préfère s'interresser à d'autres choses .

4 )L'homme décide de lui donner de l'argent. En voyant le joie de la naratrice lors de l'annonce de son salaire , il décide alors de lui en avancer la moitier. Comme ca , elle pourra s'acheter ce dont elle désir




6 commentaires pour ce devoir


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Anonyme
Posté le 25 mars 2010
1) tu ne réponds pas vraiment à la question ,tu "traduis" dame par femme ce qui n'apporte rien .La vraie question est: qu'entend-t-il par "dame" ? qu'appelait-on une dame à l'époque ? imagine,essaye de faire son portrait moral ,quelles qualités,quel caractère elle doit avoir
Anonyme
Posté le 25 mars 2010
2) tu ne réponds pas vraiment à la question non plus : d'accord ! c'est pour la recevoir ...mais il est là pour ça ! et il a du recevoir les autres sans pour autant SAUTER de sa chaise . A mon avis celle-là lui a sauté aux yeux, sort du lot comme on dit , il pense être en présence d'une perle rare.Déjà, physiquement, son allure ,lui laisse penser qu'elle répond à tous ses critères de sélection et c'est une occasion à ne pas rater .N'oublie pas que c'est un cabinet de recrutement donc il y a plusieurs candidates mais aussi plusieurs employeurs potentiels (il veut pas se la faire piquer non plus !!!)
Anonyme
Posté le 25 mars 2010
3) tu es encore à côté du problème ! essaye de te mettre dans la peau du personnage ; Quand il dit tut-tut c'est quand elle parle argent ,pas de ses compétences ! le salaire est un détail pour lui : soit il est riche, soit il sait la valeur des choses et considère que tout travail bien fait mérite salaire
Anonyme
Posté le 25 mars 2010
4) elle ne montre pas sa joie mais son INCREDULITE !
il lui donne l'argent d'avance pour bien lui prouver sa bonne foi,son honnéteté, que ce qu'il dit n'est pas une promesse en l'air .Combien y a de patrons qui, pour faire signer un contrat à un salarié, promettent monts et merveilles(salaires, avantages,flexiblité des horaires,etc...) et , après,une fois que c'est signé... ça suit pas
Anonyme
Posté le 25 mars 2010
je serais contente de savoir ce que tu penses de mes réflexions , si tu es d'accord, si tu as compris la différence avec tes propres réponses, si tu vois d'un autre oeil la situation décrite (tu peux t'amuser à la transposer à l'époque d'aujourd'hui en t'imaginant dans la même situation maintenant et les réactions de part et d'autres ,ça serait un bon exercice mental pour t'exercer)
Anonyme
Posté le 25 mars 2010
Je comprend oui, mais pas la troisième question. Car il dit tut tut après qu'elle est énoncé ses competances. Le premiere tut tut par contre faire référence à l'argent

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