un texte de Maupassant a travaillé

Publié le 6 oct. 2012 il y a 11A par Anonyme - Fin › 7 oct. 2012 dans 11A
5

Sujet du devoir

L'encens répandait une odeur fine de benjoin, et sur l'autel
le sacrifice divin s'accomplissait ; l'Homme-Dieu, à l'appel de son prêtre, descendait sur la
terre pour consacrer le triomphe du baron Georges Du Roy.
Bel-Ami, à genoux à côté de Suzanne, avait baissé le front. Il se sentait en ce moment
presque croyant, presque religieux, plein de reconnaissance pour la divinité qui l'avait ainsi
favorisé, qui le traitait avec ces égards. Et sans savoir au juste à qui il s'adressait, il la
remerciait de son succès. Lorsque l'office fut terminé, il se redressa, et donnant le bras à sa
femme, il passa dans la sacristie. Alors commença l'interminable défilé des assistants.
Georges, affolé de joie, se croyait un roi qu'un peuple venait acclamer. Il serrait des mains,
balbutiait des mots qui ne signifiaient rien, saluait, répondait aux compliments : " Vous êtes
bien aimable " […]
D'autres personnes se poussaient. La foule coulait devant lui comme un fleuve. Enfin elle
s'éclaircit. Les derniers assistants partirent. Georges reprit le bras de Suzanne pour retra-
verser l'église.
Elle était pleine de monde, car chacun avait regagné sa place, afin de les voir passer
ensemble. Il allait lentement, d'un pas calme, la tête haute, les yeux fixés sur la grande
baie ensoleillée de la porte. Il sentait sur sa peau courir de longs frissons, ces frissons froids
que donnent les immenses bonheurs. Il ne voyait personne. Il ne pensait qu'à lui.
Lorsqu'il parvint sur le seuil, il aperçut la foule amassée, une foule noire, bruissante, venue
là pour lui, pour lui Georges Du Roy. Le peuple de Paris le contemplait et l'enviait.
Puis, relevant les yeux, il découvrit là-bas, derrière la place de la Concorde, la Chambre des
députés. Et il lui sembla qu'il allait faire un bond du portique de la Madeleine au portique du
Palais-Bourbon. Il descendit avec lenteur les marches du haut perron entre deux haies de
spectateurs. Mais il ne les voyait point ; sa pensée maintenant revenait en arrière, et devant
ses yeux éblouis par l'éclatant soleil flottait l'image de Mme de Marelle rajustant en face de
la glace les petits cheveux frisés de ses tempes, toujours défaits au sortir du lit.
C'est le texte en fait il faut que je réécrive l'extrait en adoptant le point de vue de la mariée

Où j'en suis dans mon devoir

j'ai pas encore commencé j'ai beaucoup de difficulté en français don je n'arrive pas je remercie a tous ceux qui pourtant m'aider merci a vous !!



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 7 oct. 2012
Par exemple pour cette phrase :

"Bel-Ami, à genoux à côté de Suzanne, avait baissé le front. Il se sentait en ce moment presque croyant, presque religieux, plein de reconnaissance pour la divinité qui l'avait ainsi favorisé, qui le traitait avec ces égards."

=> "Bel-Ami, à côté de Suzanne, avait baissé le front"
Tu ne peux pas mettre la suite car Suzanne ne connais pas ce qu'il ressent.

Tu dois enlever tout ce qui est des émotions de Bel-Ami et sans doute inventer des sensations de Suzanne car ce doit être elle qui vit la scène.

J'espère que tu as compris.

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte