tabac et cancer

Publié le 15 févr. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 22 févr. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

TABAC ET CANCER
Article modifié le 01/08/2011
Le tabagisme est responsable d'au moins 66.000 morts par an en France et représente la première cause de mortalité évitable.
Le tabac est en effet responsable de cancers, de maladies respiratoires et de maladies cardiovasculaires :
En se consumant, le tabac dégage de nombreuses substances toxiques, dont les goudrons, qui provoquent des cancers. Ce sont notamment les cancers du larynx, des bronches et de la bouche qui sont directement imputables à l'action du tabac. Pour d'autres cancers (voies digestives, vessie, voies urinaires, rein, œsophage, col de l'utérus), le tabac est un facteur favorisant certain. Globalement, on considère que plus de 30 % de l'ensemble des cancers dépendent du tabac.
En deuxième lieu, la fumée de cigarette, du fait des nombreuses substances irritantes qu'elle contient, est responsable de maladies respiratoires comme la bronchopneumopathie chronique obstructive, laquelle peut évoluer vers une insuffisance respiratoire ; le tabagisme est également un facteur aggravant d'une maladie asthmatique.
Enfin, le tabagisme est un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire en favorisant le développement de l'athérosclérose.
Pas moins de 27 000 décès par an sont imputables aux seuls cancers bronchiques, et dans 80 à 90 % des cas, le tabac est incriminé. Ces chiffres impressionnants rappellent qu'il est essentiel de développer les moyens de prévention et la lutte contre le tabagisme.
Dépendance à la nicotine
La nicotine agit sur le système nerveux, dans une zone du cerveau dite "de récompense", tout comme le fait l'héroïne. Elle produit, quelques secondes après l'inhalation de la fumée de cigarette, des sensations de plaisir auxquelles il est difficile de résister, créant ainsi la dépendance. A l'inverse, des sensations désagréables, dites de « manque », apparaissent dès que l'on prive le cerveau de nicotine : le fumeur devient nerveux et dès qu'il trouvera une cigarette, il en inhalera vigoureusement la fumée pour retrouver rapidement un taux suffisant de nicotine dans le sang (nicotinémie). Cette dépendance à la nicotine explique la stratégie du traitement substitutif, permettant à un fumeur de rompre avec le tabac sans éprouver les effets désagréables du manque de nicotine.
Chiffres et mesure du risque
Responsable de 80 à 90 % des cancers du poumon, et de nombreuses autres pathologies graves, le tabac est le facteur de risque personnel et collectif le mieux identifié. Mais c'est aussi celui dont on a le plus de mal à se défaire...
Rôle du tabagisme passif
L'inhalation régulière, par un non-fumeur, de la fumée de tabac provenant d'un fumeur (au domicile ou sur le lieu de travail), ce que l'on appelle le tabagisme passif, est un facteur de risque reconnu pour le développement d'un cancer du poumon. Le « fumeur passif » augmente ainsi de 30 % son risque de développer la maladie par rapport à un non-fumeur. On estime à une centaine de cas par an le nombre de cancers du poumon dus au tabagisme passif. Son impact est d'autant plus important que l'exposition débute tôt dans la vie (enfants de parents fumeurs).
Enfin, l'incidence du tabagisme passif durant la petite enfance contribue largement à une augmentation des affections de la sphère ORL (rhinites, bronchites...), des allergies et de l'asthme.
Hommes et femmes ne sont pas égaux face au tabac
La femme, qui, grâce à son statut hormonal, bénéficie d'un certain degré de protection naturelle contre les maladies cardiovasculaires, voit cette défense considérablement réduite par le tabac : celui-ci favorise en effet la formation de caillots dans le sang, abîme la paroi des vaisseaux sanguins et contribue à la réduction de leur calibre par le développement des plaques d'athérome.
Chez la femme, fumer multiplie par deux le risque d'infarctus du myocarde et augmente significativement le risque d'accidents cérébro-vasculaires.
Ce dernier risque est encore plus important en cas de recours à une contraception orale. De plus, la fumeuse sécrète moins d'estrogènes, ce qui entraîne une baisse de la fertilité : les femmes non fumeuses désirant un enfant sont enceintes plus rapidement après l'arrêt de la contraception que les fumeuses. Enfin, chez les fumeuses, on observe souvent une ménopause anticipée d'environ deux ans et une augmentation de la fragilité osseuse.

Fausses couches et mort subite du nourrisson
Les experts insistent par ailleurs sur les dangers du tabagisme chez les femmes enceintes : on observe en effet une augmentation de la proportion de fausses couches et de naissances prématurées, une baisse du poids de naissance moyen et un risque augmenté de mort subite du nourrisson. Grossesse et tabac sont donc peu compatibles et il faut inciter chaque femme enceinte à rompre définitivement avec le tabac. Mais même si la grossesse est une motivation forte pour s'arrêter de fumer, malheureusement, 25 % des femmes enceintes continuent de fumer et les trois quarts de celles qui arrêtent de fumer pendant leur grossesse reprennent après l'accouchement…
Seul ou en association avec l'alcool, le tabac est la première cause de cancers en France et dans le monde.
Il est à l'origine de 66.000 décès chaque année dans notre pays, dont 56 600 chez les hommes. Des chiffres qui devraient malheureusement être doublés d'ici une vingtaine d'années chez l'homme, et multipliés par 10 chez la femme. Responsable de la très grande majorité des cancers du poumon, le tabac est aussi à l'origine de 40 % des cancers de la vessie et d'environ 30 % des cancers du rein et du pancréas. En association avec l'alcool, il est incriminé dans la survenue de la quasi-totalité des cancers du larynx, de la gorge, de l'œsophage et de la cavité buccale. Il augmente enfin le risque de cancer du col de l'utérus chez les fumeuses.
Règles
Tousser, cracher souvent, être sujet à des bronchites chroniques sont trop souvent des signes qui semblent anodins et qui pourtant devraient inciter à consulter un médecin. Mais même si le bilan médical est rassurant, il est impératif d'arrêter de fumer.
Avant d'arrêter, vous pouvez tester votre dépendance à la nicotine grâce au test de Fagerström. Structuré autour de six questions simples, ce test vous permettra de mesurer votre dépendance et le cas échéant, de choisir le bon dosage de votre traitement de substitution tabagique.
Moyens et aides possibles
Sevrage
Les tentatives de sevrage doivent s'appuyer sur des moyens thérapeutiques et psychologiques adaptés à l'intensité de la dépendance. Lorsque cette dépendance est forte, une aide médicale est nécessaire.
Trois techniques ont fait leurs preuves : les substituts nicotiniques (patchs ou gommes à mâcher), qui diminuent les symptômes de dépendance physique et permettent de doubler le taux de réussite du sevrage (de 10 à 20 %), les thérapies comportementales et cognitives, qui ont pour but d'aider le fumeur à se débarrasser d'un comportement néfaste en recherchant les causes et la nature de son tabagisme, et enfin le bupropion, Zyban®, un médicament initialement proposé comme traitement de certaines dépressions.
Dans tous les cas, une démarche de sevrage nécessite un suivi médical au long cours. Car en l'absence de suivi, on compte en moyenne 80 % de récidives dans l'année qui suit l'arrêt du tabac…
Durée d'exposition et dose quotidienne
Autre fait notable : la durée de l'exposition (nombre d'années pendant lesquelles on a fumé) et donc l'âge auquel on a commencé à fumer, sont quatre fois plus déterminants que la quantité de cigarettes fumées. Inversement, avec l'arrêt du tabagisme, le risque de survenue d'un cancer du poumon diminue régulièrement avec le temps. Ce bénéfice est observé quel que soit l'âge auquel on arrête de fumer. Il n'est donc jamais trop tard pour arrêter.

Où j'en suis dans mon devoir

je dois faire le résumer de tous se texte pour mon dossier de CCF
j'ai fais les trois autre feuille qui m'avait donner et celui la je dois le rendre demain ! AIDER MOI SVP



1 commentaire pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 20 févr. 2012
Le tabagisme est responsable d'au moins 66.000 morts par an en France et représente la première cause de mortalité,
cancers ( 30% des cancers environ) , maladies respiratoires, maladies cardiovasculaires à cause des substances toxiques qui sont ajoutées et des fumées qui dégagent des
substances irritantes respiratoire .
Il est essentiel de développer les moyens de prévention et la lutte contre le tabagisme.

Voilà pour la 1° partie, tu n'entres pas dans les détails.

Bonne soirée.

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