Brevet blanc michel piquemal : Le maitre du jardin

Publié le 23 avr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 25 avr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Le maître du jardin
Il y a fort longtemps, en Arménie, un roi possédait un rosier qu'il
faisait choyer comme le plus précieux de ses enfants. Car on prétendait
que si sur ses maigres branches une rose fleurissait, elle donnerait
l'immortalité au maître du jardin. Dès qu'arrivait le printemps, le roi venait
chaque matin dans le jardin. Il examinait le rosier attentivement, cherchant
désespérément le bourgeon qui le rendrait immortel. Et comme il n'en
trouvait pas la moindre trace, il se fâchait contre son jardinier, qu'il
finissait par chasser.
Les années passaient et les plus grands experts s'étaient relayés sans
succès au chevet du rosier, lorsqu'arriva un tout jeune homme.
– Seigneur, dit-il au roi, j'aime les roses par-dessus tout, je souhaite
tenter ma chance.
Le roi s'apprêtait à le congédier*, mais devant l'assurance et la
détermination du jeune homme, il lui ouvrit les portes du jardin. À
compter de ce jour, le garçon ne vécut plus que pour son rosier. Il bêchait
tendrement la terre autour de son pied. Il l'arrosait goutte à goutte. Il
demeurait près de lui nuit et jour. Il le protégeait du vent et, aux premières
gelées, il l'habillait de paille. Il n'avait d'yeux et de souffle que pour lui.
– Rosier, où as-tu mal ?
À peine eut-il prononcé ces mots qu'un ver noir et luisant sortit des
racines. Il allait le saisir, mais une hirondelle qui passait le happa et
l'emporta. Alors un bourgeon vint sur le rosier. Et au petit matin, quand le
jeune homme le caressa, une rose s'ouvrit.
Fou de joie, le garçon courut annoncer au roi la nouvelle :
– Me voilà immortel, me voilà immortel ! s'écria le monarque.
Il couvrit son jardinier de cadeaux et lui confia à tout jamais les soins
de la rose.
Dix années passèrent et, un soir d'hiver, le vieux roi rendit son dernier
souffle :
– Finalement, se dit-il, tout cela n'était que légende. Le maître du
jardin meurt, comme tout le monde.
– Non, lui murmura le jardinier agenouillé près de lui. Le maître du
jardin, ce ne fut jamais vous, mais celui qui a veillé et veille encore.
Il ferma les paupières du roi et sortit, souriant, sous les étoiles. Il avait
le temps, désormais, tout son temps !


1. Relevez dans le texte deux mots qui donnent sur le roi des informations un peu plus
précises.

3. a. Montrez que le roi a essayé de faire au mieux pour s’occuper du rosier avant l’arrivée du
jeune jardinier, en relevant au moins deux expressions du texte.

4. Lignes 1 à 10 : quel est le temps dominant ? Quelle est sa valeur ?

5. Montrez que le roi a pris ses désirs pour des réalités en relevant deux passages du texte :
a. un dans lequel il exprime sa certitude d’obtenir ce qu’il veut.
b. un où il reconnaît qu’il s’est trompé.

2ème partie : 6 Qui est désigné à la ligne 7 par le GN « son jardinier » ?

7 « […] il finit même par lui parler :
Rosier, où as-tu mal ? » (l. 18-19)
Transposez ce passage au discours indirect.

10 Quelle est la principale raison qui prouve que ce récit n’est pas réaliste ? Dans quelle
catégorie de récit peut-on le ranger ?


Où j'en suis dans mon devoir

J ai deja fait la 1,3,4,9.
Les autres je n'arrive pas, j'ai des difficultés en français, peut tu m'aidé ?



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