Commentaire : la conspiration de Paul Nizan

Publié le 25 nov. 2013 il y a 10A par Anonyme - Fin › 2 déc. 2013 dans 10A
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Sujet du devoir

Bonjour, voila j'ai un commentaire à faire sur ce texte j'ai trouvé les 2 axes de lectures et quelques outils mais je pense qu'il y a encore beaucoup de chose à dire.
Le surlendemain, Rosenthal vint retrouver ses amis.
Toutes ces rencontres ont lieu à l’École Normale, rue d’Ulm.. C’est un grand édifice carré du temps de Louis-Philippe ; une cour en fait le centre, avec un bassin de ciment où des, poissons rouges tournent paresseusement ; entre les fenêtres court pour l’exemple une guirlande ; de grands hommes ; une froide odeur de soupe conventuelle traîne le long des couloirs ; vitrés ; un homme nu qui meurt contre un mur, en tendant un flambeau de pierre que personne n’a envie de lui prendre des mains, symbolise les Morts de la guerre ; en bordure de la rue Rataud s’étend un tennis, et entre la rue Rataud et la rue d’Ulm, un jardin orné d’un banc de pierre sculptée et de deux femmes nues d’un contour assez mou souvent décorées d’inscriptions obscènes. À l’une des extrémités du tennis s’élève un petit laboratoire de physique dans le style des baraques historiques où des inventeurs célèbres ont découvert le moteur à explosion ou le détecteur de sans fil ; à l’autre extrémité se dressaient il y a dix ans un gymnase, et des laboratoires de biologie végétale, qui tombaient en ruines autour d’un petit potager botanique qu’on appelait la Nature.
Du haut des toits, on découvre avec le sentiment d’exaltation et de pouvoir qu’inspirent les altitudes toute la moitié sud de Paris et son horizon voilé, hérissé de dômes, de clochers, de nuages et de cheminées. C’est sur ces toits que Laforgue, Rosenthal, Bloyé, Jurien et Pluvinage parlèrent encore de la Guerre civile, sans s’exagérer la portée qu’elle pourrait avoir, mais en pensant cependant qu’elle ferait peut-être partie des mille petites entreprises par quoi finalement on croit que change le monde.
On était à la fin du mois de juin mil neuf cent vingt-huit. Comme ces jeunes gens vivaient dans un pays qui en vaut bien un autre, mais où le président du Conseil expliquait justement alors à la tribune de la Chambre qu’il n’était pas mécontent d’avoir été nommé par les communistes Poincaré-la-Guerre et Poincaré-la-Ruhr –– parce que s’il n’avait pas visité les premières lignes de la guerre avec ses molletières et sa petite casquette de chauffeur et s’il n’était pas entré sur l’autre rive du Rhin, où en serait la France ? –– et comme ils n’étaient pas pressés par la nécessité déprimante de gagner leur pain sur le champ, ils se disaient qu’il fallait changer le monde. Ils ne savaient pas encore comme c’est lourd et mou le monde, comme il ressemble peu à un mur qu’on flanque par terre pour en monter un autre beaucoup plus beau, mais plutôt à un amas sans queue ni tête de gélatine, à une espèce de grande méduse avec des organes bien cachés.

Où j'en suis dans mon devoir

les 2 axes: Dégradation du paysage et un texte argumentatif
champs lexical de la hauteur
idées péjoratives
jeu entre présent passé
présent de narration+ vérité générale+ historique
symbole de la guerre
registre peut-être polémique
voila pour l'instant c'est tout, je sais que le texte est un peu long mais s'il vous plait aidez moi c'est urgent Merci



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