Devoir français urgent!!

Publié le 15 nov. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 16 nov. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir


Bonsoir à tous!
Désolée si je ne suis pas vraiment précise dans ce que j'écris! C'est parce que j'ai recopié tout mon texte, écrit toutes les questions et tout ce que j'ai fais et au moment de publier mon devoir: GROS BUG! Tout s'est effacé! :(

Midi finissait de sonner. La porte de l'école s'ouvrit, et les gamins se précipitèrent en se bousculant pour sortir plus vite. Mais au lieu de se disperser rapidement et de rentrer dîner, comme ils le faisaient chaque jour, ils s'arrêtèrent à quelques pas, se réunirent par groupes et se mirent à chuchoter.
C'est que, ce matin-là, Simon, le fils de la Blanchotte, était venu à la classe pour la première fois.
Tous avaient entendu parler de la Blanchotte dans leurs familles ; et quoiqu'on lui fît bon accueil en public, les mères la traitaient entre elles avec une sorte de compassion un peu méprisante qui avait gagné les enfants sans qu'ils sussent du tout pourquoi.
Quant à Simon, ils ne le connaissaient pas, car il ne sortait jamais et il ne galopinait point avec eux dans les rues du village ou sur les bords de la rivière. Aussi ne l'aimaient-ils guère ; et c'était avec une certaine joie, mêlée d'un étonnement considérable, qu'ils avaient accueilli et qu'ils s'étaient répété l'un à l'autre cette parole dite par un gars de quatorze ou quinze ans qui paraissait en savoir long tant il clignait finement des yeux :
- Vous savez... Simon... eh bien, il n'a pas de papa.
Le fils de la Blanchotte parut à son tour sur le seuil de l'école.
Il avait sept ou huit ans. Il était un peu pâlot, très propre, avec l'air timide, presque gauche.
Il s'en retournait chez sa mère quand les groupes de ses camarades, chuchotant toujours et le regardant avec les yeux malins et cruels des enfants qui méditent un mauvais coup, l'entourèrent peu à peu et finirent par l'enfermer tout à fait. Il restait là, planté au milieu d'eux, surpris et embarrassé, sans comprendre ce qu'on allait lui faire. Mais le gars qui avait apporté la nouvelle, enorgueilli du succès obtenu déjà, lui demanda :
- Comment t'appelles-tu, toi ?
Il répondit : "Simon."
- Simon quoi ? reprit l'autre.
L'enfant répéta tout confus : "Simon."
Le gars lui cria : "On s'appelle Simon quelque chose... c'est pas un nom ça... Simon."
Et lui, prêt à pleurer, répondit pour la troisième fois :
- Je m'appelle Simon.
Les galopins se mirent à rire. Le gars triomphant éleva la voix : "Vous voyez bien qu'il n'a pas de papa."
Un grand silence se fit. Les enfants étaient stupéfaits par cette chose extraordinaire, impossible, monstrueuse, - un garçon qui n'a pas de papa ; - ils le regardaient comme un phénomène, un être hors de la nature, et ils sentaient grandir en eux ce mépris, inexpliqué jusque-là, de leurs mères pour la Blanchotte.
Quand à Simon, il s'était appuyé contre un arbre pour ne pas tomber ; et il restait comme atterré par un désastre irréparable. Il cherchait à s'expliquer. Mais il ne pouvait rien trouver pour leur répondre, et démentir cette chose affreuse qu'il n'avait pas de papa. Enfin, livide, il leur cria à tout hasard : "Si, j'en ai un."
- Où est-il ? demanda le gars.
Simon se tut ; il ne savait pas. Les enfants riaient, très excités ; et ces fils des champs, plus proches des bêtes, éprouvaient ce besoin cruel qui pousse les poules d'une basse-cour à achever l'une d'entre elles aussitôt qu'elle est blessée. Simon avisa tout à coup un petit voisin, le fils d'une veuve, qu'il avait toujours vu, comme lui-même, tout seul avec sa mère.
- Et toi non plus, dit-il, tu n'as pas de papa.
- Si, répondit l'autre, j'en ai un.
- Où est-il ? riposta Simon.
- Il est mort, déclara l'enfant avec une fierté superbe, il est au cimetière, mon papa.
Un murmure d'approbation courut parmi les garnements, comme si ce fait d'avoir son père mort au cimetière eût grandi leur camarade pour écraser cet autre qui n'en avait point du tout. Et ces polissons, dont les pères étaient, pour la plupart, méchants, ivrognes, voleurs et durs à leurs femmes, se bousculaient en se serrant de plus en plus, comme si eux, les légitimes, eussent voulu étouffer dans une pression celui qui était hors la loi.
L'un, tout à coup, qui se trouvait contre Simon, lui tira la langue d'un air narquois et lui cria :
- Pas de papa ! pas de papa !
Simon le saisit à deux mains aux cheveux et se mit à lui cribler les jambes de coups de pieds, pendant qu'il lui mordait la joue cruellement. Il se fit une bousculade énorme. Les deux combattants furent séparés, et Simon se trouva frappé, déchiré, meurtri, roulé par terre, au milieu du cercle des galopins qui applaudissaient. Comme il se relevait, en nettoyant machinalement avec sa main sa petite blouse toute sale de poussière, quelqu'un lui cria :
- Va le dire à ton papa.
Alors il sentit dans son coeur un grand écroulement. Ils étaient plus forts que lui, ils l'avaient battu, et il ne pouvait point leur répondre, car il sentait bien que c'était vrai qu'il n'avait pas de papa. Plein d'orgueil, il essaya pendant quelques secondes de lutter contre les larmes qui l'étranglaient. Il eut une suffocation, puis, sans cris, il se mit à pleurer par grands sanglots qui le secouaient précipitamment
Alors une joie féroce éclata chez ses ennemis, et naturellement, ainsi que les sauvages dans leurs gaietés terribles, ils se prirent par la main et se mirent à danser en rond autour de lui, en répétant comme un refrain : "Pas de papa ! pas de papa !"
Mais Simon tout à coup cessa de sangloter. Une rage l'affola. Il y avait des pierres sous ses pieds ; il les ramassa et, de toutes ses forces, les lança contre ses bourreaux. Deux ou trois furent atteints et se sauvèrent en criant ; et il avait l'air tellement formidable qu'une panique eut lieu parmi les autres. Lâches, comme l'est toujours la foule devant un homme exaspéré, ils se débandèrent et s'enfuirent.
Resté seul, le petit enfant sans père se mit à courir vers les champs, car un souvenir lui était venu qui avait amené dans son esprit une grande résolution. Il voulait se noyer dans la rivière.
Il se rappelait en effet que, huit jours auparavant, un pauvre diable qui mendiait sa vie s'était jeté dans l'eau parce qu'il n'avait plus d'argent. Simon était là lorsqu'on le repêchait ; et le triste bonhomme, qui lui semblait ordinairement lamentable, malpropre et laid, l'avait alors frappé par son air tranquille, avec ses joues pâles, sa longue barbe mouillée et ses yeux ouverts, très calmes. On avait dit alentour : "Il est mort." Quelqu'un avait ajouté : "Il est bien heureux maintenant." - Et Simon voulait aussi se noyer parce qu'il n'avait pas de père, comme ce misérable qui n'avait pas d'argent.
Il arriva tout près de l'eau et la regarda couler. Quelques poissons folâtraient, rapides, dans le courant clair, et, par moments, faisaient un petit bond et happaient des mouches voltigeant à la surface. Il cessa de pleurer pour les voir, car leur manège l'intéressait beaucoup. Mais, parfois, comme dans les accalmies d'une tempête passent tout à coup de grandes rafales de vent qui font craquer les arbres et se perdent à l'horizon, cette pensée lui revenait avec une douleur aiguë : - "Je vais me noyer parce que je n'ai point de papa."
Il faisait très chaud, très bon. Le doux soleil chauffait l'herbe. L'eau brillait comme un miroir. Et Simon avait des minutes de béatitude, de cet alanguissement qui suit les larmes, où il lui venait de grandes envies de s'endormir là, sur l'herbe, dans la chaleur.
Une petite grenouille verte sauta sous ses pieds. Il essaya de la prendre. Elle lui échappa. Il la poursuivit et la manqua trois fois de suite. Enfin il la saisit par l'extrémité de ses pattes de derrière et il se mit à rire en voyant les efforts que faisait la bête pour s'échapper. Elle se ramassait sur ses grandes jambes, puis, d'une détente brusque, les allongeait subitement, roides comme deux barres ; tandis que, l'oeil tout rond avec son cercle d'or, elle battait l'air de ses pattes de devant qui s'agitaient comme des mains. Cela lui rappela un joujou fait avec d'étroites planchettes de bois clouées en zigzag les unes sur les autres, qui, par un mouvement semblable, conduisaient l'exercice de petits soldats piqués dessus. Alors, il pensa à sa maison, puis à sa mère, et, pris d'une grande tristesse, il recommença à pleurer. Des frissons lui passaient dans les membres ; il se mit à genoux et récita sa prière comme avant de s'endormir. Mais il ne put l'achever, car des sanglots lui revinrent si pressés, si tumultueux, qu'ils l'envahirent tout entier. Il ne pensait plus ; il ne voyait plus rien autour de lui et il n'était occupé qu'à pleurer.
C'est le texte.
voila les questions:
1) Quels sont les lieux où se situent l'action? En quoi s'opposent ils?
La riviere et l'ecole mais j'ai pas fais la 2e, faut dire que je suis vraiment nulle en argumentation! ^^

2) Je l'ai faite.

3) Comment la nature est elle caractérisée?
Il y avait une autre question que j'ai faite: citez le passage décrivant la rivière.

4) Quel est l'effet de la nature sur l'état intérieur de Simon?
Cela le calme et lui fait oublier ses problèmes. J'ai rajouté quelques citations.

5) Comment Simon est il caractérisé? Que savez vous de lui?
J'ai fais la 2e mais la 1ere...

6) Je l'ai faite.

7) Expliquez l'expression "une compassion un peu méprisante".

8) Relevez tous les mots qui désignent les autres enfants. Quel est le point commun de toutes ces appellations?
J'ai fais la 1ere mais pas la 2e.

9) Identifiez les différents épisodes de ce passage.

10) Je l'ai faite.

11) Repérez les 2 retours en arrière. Quelle est la fonction de chacun d'eux?

12) Je l'ai faite .

13) Je l'ai faite.

14) Je l'ai faite.

15) Je l'ai faite.

16) Que redoute le lecteur? Que souhaite t-il?
Redoute que Simon se suicide mais j'ai pas fais la 2eme.

17) Que représente le personnage de Simon pour le lecteur?

Merci de me répondre vite s'il vous plait!!!!! Ce devoir est pour demain!!

Merci d'avance <3

Où j'en suis dans mon devoir

Bon je crois avoir déjà tout dis dans le sujet.
Ps: Je suis déjà allée voir les devoirs corrigés et rien ne correspond à mon devoir.



15 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
je suis désolé je ne voois pas du tout, je suis pas tres fort a sa enfaite !!! gros dsolééé
Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
c'est dans un manuel de français? lequel petetre que j'ai le mmmeeeemmmme
Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
Pour trouver un retor en arriere déjç y'a l'emploe du us que parfait et ily'a des indicatons toporelle?
Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
excuse moi pour l'écriture j'ai pas compris gros beug je pense pour trouver les passages en retour en arière ils sont décrits avec l'eploie du plus-que-parfait et il y'a des indications temporelles
Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
Bonsoir Cyberpro (:
Merci pour ta réponse. Ok, mais tu pourrais quand même m'aider pour la 17)? Comme je vous l'ai déjà dis: je suis NULLE en argumentation...
Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
Merci!! Tu pourrais m'aider pour les autres questions stp?
Pour la 9 et la 17 surtout! Je t'en supplie! C'est vraiment très très urgent!
Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
C'est pas grave, merci quand même pour tes réponses!!
J'avais pas vu que tu étais en 4e ^^
Si tu as besoin d'aide, n'hésites pas à m'en demander!
Bise
Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
Pour la 17), je pourrais mettre que Simon représente un souffre- douleur??
Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
Et pour la 9, j'ai essayé de faire ça mais j'en suis pas du tout sûre!
1) Simon subit les moqueries et les humiliations de ses camarades.
2) Simon, désespéré veut se suicider
3) Simon s'arrête au bord d'une rivière
4) moment de béatitude
5) tristesse

Je pense que c'est mal formulé..
Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
oui s'il te plait pour mon exercice de Mathématiques. je sui bloqué c'est Moun92.
Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
Ok, je vais voir ça (:
Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
On a pas encore lu la 3e étape et si j'écrivais que les 2 premiers trucs ça ferait un peu court?! Ce que je veux c'est les différentes étapes à l'intérieur de ces 2 étapes.. Et j'y arrive pas :/ Regarde les réponses que j'ai données à Cyberpro.

Ps: tu te déconnectes à quelle heure? (:
Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
tu peux revenire please?
Anonyme
Posté le 15 nov. 2010
Merci (:
De toute façon je l'ai fini!
Je sais pas trop si c'est noté, elle prend des copies au hasard à chaque cours ^^
Anonyme
Posté le 16 nov. 2010
Elle me l'a pas pris!! :D
Mais j'aurais quand même préféré qu'elle le prenne (j'aurais eu une bonne note ^^)
Et oui je me débrouille en Anglais, pourquoi? (:
Bisou<3

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