Discours de Sage l'Ancien

Publié le 23 janv. 2013 il y a 11A par Anonyme - Fin › 25 janv. 2013 dans 11A
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Sujet du devoir

Lire le discours de Sage l'Ancien p.10 à 15 et répondre aux questions suivantes:
1) Quelle image de lui le cochon donne-t-il dans le premier paragraphe?
2) Quel argument développe-t-il dans le deuxième paragraphe?
3) Dans le paragraphe qui débute par "Camarades, est-ce que ce n'est pas clair..." jusqu'à "soulevons-nous" p.14, quel est son message?
« Camarades, vous avez déjà entendu parler du rêve étrange qui
m'est venu la nuit dernière. Mais j'y reviendrai tout à l'heure J'ai d'abord
quelque chose d'autre à vous dire. Je ne compte pas, camarades, passer
encore de longs mois parmi vous. Mais avant de mourir je voudrais
5 m'acquitter d'un devoir, car je désire vous faire profiter de la sagesse qu'il
m'a été donné d'acquérir. Au cours de ma longue existence, j'ai eu, dans
le calme de la porcherie, tout loisir de méditer. Je crois être en mesure de
l'affirmer : j'ai, sur la nature de la vie en ce monde, autant de lumières que
tout autre animal. C'est de quoi je désire vous parler.
10 Quelle est donc, camarades, la nature de notre existence ? Regardons les choses en face : nous avons
une vie de labeur, une vie de misère, une vie trop brève. Une fois au monde, il nous est tout juste donné de
quoi survivre, et ceux d'entre nous qui ont la force voulue sont astreints au travail jusqu'à ce qu'ils rendent
l'âme. Et dans l'instant que nous cessons d'être utiles, voici qu'on nous égorge avec une cruauté inqualifiable.
Passée notre première année sur cette terre, il n'y a pas un seul animal qui entrevoie ce que signifient des
15 mots comme loisir ou bonheur. Et quand le malheur l'accable, ou la servitude, pas un animal qui soit libre.
Telle est la simple vérité.
Et doit-il en être tout uniment ainsi par un décret de la nature ? Notre pays est-il donc si pauvre qu'il
ne puisse procurer à ceux qui l'habitent une vie digne et décente ? Non, camarades, mille fois non ! Fertile est
le sol de l'Angleterre et propice son climat. Il est possible de nourrir dans l'abondance un nombre d'animaux
20 bien plus considérable que ceux qui vivent ici. Cette ferme à elle seule pourra pourvoir aux besoins d'une
douzaine de chevaux, d'une vingtaine de vaches, de centaine de moutons -tous vivant dans l'aisance une vie
honorable. Le hic, c'est que nous avons le plus grand mal à imaginer chose pareille. Mais puisque telle est la
triste réalité, pourquoi en sommes-nous toujours à végéter dans un état pitoyable ? Parce que tout le produit
de notre travail, ou presque, est volé par les humains ; Camarades, là se trouve la réponse à nos problèmes.
25 Tout tient en un mot : l'Homme. Car l'Homme est notre seul véritable ennemi. Qu'on le supprime, et voici
extirpée la racine du mal. Plus à trimer sans relâche ! Plus de meurt-la-faim !
L'Homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas
d’œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici le
suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre
30 pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui le surplus. Qui laboure le sol ? Nous ! Qui le féconde ?
Notre fumier ! Et pourtant pas un parmi nous qui n'ait que sa peau pour tout bien.
[…]
Camarades, est-ce que ce n’est pas clair comme de l’eau de
roche ? Tous les maux de notre vie sont dus à l’Homme, notre tyran.
35 Débarrassons-nous de l’Homme, et nôtre sera le produit de notre
travail. C’est presque du jour au lendemain que nous pourrions devenir
libres et riches. A cette fin, que faut-il ? Eh bien, travailler de jour et de
nuit, corps et âme, à renverser la race des hommes. C’est là mon
message, camarades. Soulevons-nous ! Quand aura lieu le soulèvement,
40 cela je l’ignore ; dans une semaine peut-être ou dans un siècle. Mais,
aussi vrai que sous moi je sens de la paille, tôt ou tard justice sera faite.
Ne perdez pas de vue l’objectif, camarades, dans le temps compté qui
vous reste à vivre. Mais avant tout, faites part de mes convictions à
ceux qui viendront après vous, afin que les générations à venir mènent
45 la lutte jusqu’à la victoire finale.
Et souvenez-vous-en, camarades : votre résolution ne doit jamais se relâcher. Nul argument ne vous
fera prendre des vessies pour des lanternes. Ne prêtez pas l’oreille à ceux selon qui l’Homme et les animaux
ont des intérêts communs, à croire vraiment que de la prospérité de l’un dépend celle des autres ? Ce ne sont
que des mensonges. L’Homme ne connaît pas d’autres intérêts que les siens. Que donc prévalent, entre les
50 animaux, au fil de la lutte, l’unité parfaite et la camaraderie sans faille. Tous les hommes sont des ennemis. Les
animaux entre eux sont tous camarades. »
« Camarades, vous avez déjà entendu parler du rêve étrange qui
m'est venu la nuit dernière. Mais j'y reviendrai tout à l'heure J'ai d'abord
quelque chose d'autre à vous dire. Je ne compte pas, camarades, passer
encore de longs mois parmi vous. Mais avant de mourir je voudrais
5 m'acquitter d'un devoir, car je désire vous faire profiter de la sagesse qu'il
m'a été donné d'acquérir. Au cours de ma longue existence, j'ai eu, dans
le calme de la porcherie, tout loisir de méditer. Je crois être en mesure de
l'affirmer : j'ai, sur la nature de la vie en ce monde, autant de lumières que
tout autre animal. C'est de quoi je désire vous parler.
10 Quelle est donc, camarades, la nature de notre existence ? Regardons les choses en face : nous avons
une vie de labeur, une vie de misère, une vie trop brève. Une fois au monde, il nous est tout juste donné de
quoi survivre, et ceux d'entre nous qui ont la force voulue sont astreints au travail jusqu'à ce qu'ils rendent
l'âme. Et dans l'instant que nous cessons d'être utiles, voici qu'on nous égorge avec une cruauté inqualifiable.
Passée notre première année sur cette terre, il n'y a pas un seul animal qui entrevoie ce que signifient des
15 mots comme loisir ou bonheur. Et quand le malheur l'accable, ou la servitude, pas un animal qui soit libre.
Telle est la simple vérité.
Et doit-il en être tout uniment ainsi par un décret de la nature ? Notre pays est-il donc si pauvre qu'il
ne puisse procurer à ceux qui l'habitent une vie digne et décente ? Non, camarades, mille fois non ! Fertile est
le sol de l'Angleterre et propice son climat. Il est possible de nourrir dans l'abondance un nombre d'animaux
20 bien plus considérable que ceux qui vivent ici. Cette ferme à elle seule pourra pourvoir aux besoins d'une
douzaine de chevaux, d'une vingtaine de vaches, de centaine de moutons -tous vivant dans l'aisance une vie
honorable. Le hic, c'est que nous avons le plus grand mal à imaginer chose pareille. Mais puisque telle est la
triste réalité, pourquoi en sommes-nous toujours à végéter dans un état pitoyable ? Parce que tout le produit
de notre travail, ou presque, est volé par les humains ; Camarades, là se trouve la réponse à nos problèmes.
25 Tout tient en un mot : l'Homme. Car l'Homme est notre seul véritable ennemi. Qu'on le supprime, et voici
extirpée la racine du mal. Plus à trimer sans relâche ! Plus de meurt-la-faim !
L'Homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas
d’œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici le
suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre
30 pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui le surplus. Qui laboure le sol ? Nous ! Qui le féconde ?
Notre fumier ! Et pourtant pas un parmi nous qui n'ait que sa peau pour tout bien.
[…]
Camarades, est-ce que ce n’est pas clair comme de l’eau de
roche ? Tous les maux de notre vie sont dus à l’Homme, notre tyran.
35 Débarrassons-nous de l’Homme, et nôtre sera le produit de notre
travail. C’est presque du jour au lendemain que nous pourrions devenir
libres et riches. A cette fin, que faut-il ? Eh bien, travailler de jour et de
nuit, corps et âme, à renverser la race des hommes. C’est là mon
message, camarades. Soulevons-nous ! Quand aura lieu le soulèvement,
40 cela je l’ignore ; dans une semaine peut-être ou dans un siècle. Mais,
aussi vrai que sous moi je sens de la paille, tôt ou tard justice sera faite.
Ne perdez pas de vue l’objectif, camarades, dans le temps compté qui
vous reste à vivre. Mais avant tout, faites part de mes convictions à
ceux qui viendront après vous, afin que les générations à venir mènent
45 la lutte jusqu’à la victoire finale.
Et souvenez-vous-en, camarades : votre résolution ne doit jamais se relâcher. Nul argument ne vous
fera prendre des vessies pour des lanternes. Ne prêtez pas l’oreille à ceux selon qui l’Homme et les animaux
ont des intérêts communs, à croire vraiment que de la prospérité de l’un dépend celle des autres ? Ce ne sont
que des mensonges. L’Homme ne connaît pas d’autres intérêts que les siens. Que donc prévalent, entre les
50 animaux, au fil de la lutte, l’unité parfaite et la camaraderie sans faille. Tous les hommes sont des ennemis. Les
animaux entre eux sont tous camarades. »

Où j'en suis dans mon devoir

Je ne comprends pas les questions.Est-ce que vous pouvez m'aidez a les répondre ? C'est pour demain et je ne comprends rien du tout. Aidez moi svp !!



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 23 janv. 2013
Bonjour!
Alors tout d'abord, ce texte est l'avis d'un cochon sur les hommes.

Pour ta première question, tu dois expliquer comment ce cochon considère les cochons (est-ce qu'ils sont utiles, inutiles, exploités,...)

Pour ta deuxième question, l'argument c'est : pourquoi les hommes auraient-ils plus de pouvoirs que les autres espèces? Mais il faut bien sûr que tu développes ta réponse.

Enfin, pour la troisième question, le cochon incite ses semblables à "se débarrasser de l'Homme". Encore une fois, développe ta réponse et cite le texte.

En espérant que cette réponde t'auras aidé, bonne chance !
Anonyme
Posté le 23 janv. 2013
Bonjour!
Alors tout d'abord, ce texte est l'avis d'un cochon sur les hommes.

Pour ta première question, tu dois expliquer comment ce cochon considère les cochons (est-ce qu'ils sont utiles, inutiles, exploités,...)

Pour ta deuxième question, l'argument c'est : pourquoi les hommes auraient-ils plus de pouvoirs que les autres espèces? Mais il faut bien sûr que tu développes ta réponse.

Enfin, pour la troisième question, le cochon incite ses semblables à "se débarrasser de l'Homme". Encore une fois, développe ta réponse et cite le texte.

En espérant que cette réponde t'auras aidé, bonne chance !
Anonyme
Posté le 23 janv. 2013
est-ce que tu peux m'aider plus je n'arriv pas a ls déveloper

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