"Le Combat d'hiver" de JC Mourlevat

Aucune date n’est citée, aucun repère géographique n’est donné, sans être de la Science-Fiction, le roman vous transporte vers une autre planète, dans un internat exclusivement féminin surplombant une ville enneigée. Les surveillants mènent la vie durent aux pensionnaires, à la moindre faute, elles sont envoyées au ciel. Non, pas tuées, envoyées au ciel, un minuscule cachot perdu dans un dédale de couloirs et de portes. Et si personne ne se dénonce, le surveillant choisi une personne sur la liste, par un hasard pas si hasardeux : en bref, marche droit, ou crève. Pour vous dire qu’une certaine solidarité se crée entre les adolescentes…

L’histoire est celle d’Helen et Milena, deux filles normales à un détail près : Milena a une voix magnifique. Le genre de voix qui vous fait trembler au plus profond de votre âme, mais, pour l’entendre, il faut le mériter. Elle ne chante pas comme ça, Milena….

Pour ne pas avoir à faire à des suicides en masse, les surveillants préfèrent faire appel à des consoleuses, des femmes du peuple qui savent consoler les petites filles. Celles_çi n’ont droit qu’à deux visites par année. Tout commence le soir où Helen, poussée à bout, va chez sa consoleuse accompagnée de Milena…

En chemin, elle rencontre deux garçons, deux pensionnaires d’un internat exclusivement masculin surplombant une ville enneigée. N’ayant pas le temps de se dirent de longues paroles, ils s’échangent juste leurs noms, et se promètent de faire passer leur messages par Le putois, l’agent de service allant et venant comme un yo-yo entre les établissements. Sur le bout de papier sont notés deux noms : Milos et Bart…

On va accélérer parcequ’on pourrait y passer notre journée, et ce n’est pas le but. Milos donne un soir par le biais du Putois un rendez-vous à Helen, sur un toit, à une heure tardive…Helen, confiante, s’y rend. Dès son départ, l’alarme est donnée au pensionnat.

Milos est présent au rendez-vous, mais ce qu’ils y découvrent dépassent leur imagination : tous les surveillants de leurs pensionnats respectifs sont présents dans la salle visible par le toit…Un homme en costume fait irruption dans la salle et demande le silence. Cet homme se nomme Gus Van Vlyck, et il est le chef de la “Phalange”, organisation reignant désormais sur cette ville qui avait pris le pouvoir par la force, de manière plus ou moins légale. L’homme parle avec des mots qu’Helen ne comprend pas, il parle de victoire et félicite les surveillants de leur vigilance. Elle a froid, faim, soif, se demande ce qu’elle fait là, sur ce toit, au beau milieu d’une nuit glacée d’hiver, et en fait par à Milos, qui trouve le moment bien tombé pour dévoiler son secret…

Milos détient une lettre de son père lui étant adressée, racontant son histoire et sa fin tragique. Elle révèle pourquoi ces enfants ont été enfermés dasn des orphelinats-prisons, créés par la Phalange non pour s’occuper d’enfants abandonnés, mais pour les empécher de nuire encore une fois, tout comme on nuit leurs parents dasn leur lutte acharnée contre le pouvoir en place…Ces hommes et ses femmes, ces combattants et combattantes, ces hommes et femmes du peuple révoltés ont tous été traqués jusqu’au dernier et tués. Cette nouvelle tue tous les espoirs d’Helen, mais lui donne aussi une rage, une frénésie de réitérer l’histoire, de reprendre le combat perdu par ses parents et de se battre tous ensembles. La lettre parle aussi d’une femme a la voix cristaline, qui avec la seule puissance de ses cordes vicales avait réussi a soulever toute une population opprimée, qui s’était malheureusement rendormie à force de répréssions et de sang…

Les quatres enfants vont donc s’enfuir pour reprendre le combat perdu par leurs parents, rencontrer des gens de “l’ancien peuple”, recevoir l’aide des hommes-chevaux poursuivis par les hommes-chiens, survivre à la barbarie des jeux du cirque mis en place par la Phalange, traverser des plaines, gravir des montagnes, résiter au froid, à la faim, et surtout battre la Phalange et sa dictature pour réinstaurer une ère de paix et puis d’amour avec des fleurs, du ciel bleu, des oiseaux qui chantent et tout et tout…

Une aventure haletante à dévorer d’une traite…Seul bémol, pour pousser la critique à son summum, l’aventure se termine un peu hâtement, comme si l’auteur voulait en finir au plus vite. Ce roman est quand même, pour moi, la meilleure aventure du moment et le restera durant pas mal de temps encore…

Je l'avais lu déjà mais j'aurais aimé plus de détails car d'après moi je ne peu pas réussir mon contrôle qu'avec sa mais merci beaucoup quand même