Paragraphes argumentés sur le mensonge et la culpabilité

Publié le 1 janv. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 3 janv. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour, Je dois faire Deux paragraphe en Français de 10 lignes chacun sur Le mensonge et la culpabilité

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai du dégager deux themes dans un texte et j'ai trouvée la culpabilités et le mensonge ;
Le soucis c'est que je dois faire un paragraphe argumenter sur ceux-ci et je suis perdu
Merci,



5 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 1 janv. 2012
Il doit y avoir des raisons pour avoir fait le choix de ces deux thèmes par rapport au texte. Il faut sans doute expliquer ces raisons et dégager des réflexions d'ordre plus général pour chacun de ces thèmes tout en restant le plus proche possible du (con)texte. Difficile d'être plus précis en l'absence de ce fameux texte.
Anonyme
Posté le 1 janv. 2012
Voici le texte (Le ruban volé les Confessions Rousseau):

Il est bien difficile que la dissolution d'un ménage n'entraîne un peu de confusion dans la maison, et qu'il ne s'égare bien des choses : cependant, telle était la fidélité des domestiques et la vigilance de M. et Mme Lorenzi, que rien ne se trouva de manque sur l'inventaire. La seule Mlle Pontal perdit un petit ruban couleur de rose et argent, déjà vieux. Beaucoup d'autres meilleurs choses étaient à ma portée ; ce ruban seul me tenta, je le volai, et comme je ne le cachais guère, on me le trouva bientôt. On voulu savoir où je l'avais pris. Je me trouble, je balbutie, et enfin je dis, en rougissant, que c'est Marion qui me l'a donné. Marion était une jeune Mauriennoise dont Mme de Vercellis avait fait sa cuisinière, quand, cessant de donner à manger, elle avait renvoyé la sienne, ayant plus besoin de bons bouillons que de ragoûts fins. Non seulement Marion était jolie, mais elle avait une fraîcheur de coloris qu'on ne trouve que dans les montagnes, et surtout un air de modestie et de douceur qui faisait qu'on ne pouvait la voir sans l'aimer ; d'ailleurs bonne fille, sage et d'une fidélité à toute épreuve. C'est ce qui surpris quand je la nommai. L'on n'avait guère moins de confiance en moi qu'en elle, et l'on jugea qu'il importait de vérifier lequel était le fripon des deux. On la fit venir ; l'assemblée était nombreuse, le comte de la Roque y était. Elle arrive, on lui montre le ruban, je la charge effrontément ; elle reste interdite, de tait, me jette un regard qui aurait désarmé les démons, et auquel mon barbare cour résiste. Elle nie enfin avec assurance, mais sans emportement, m'apostrophe, m'exhorte à rentrer en moi-même, à ne pas déshonorer une fille innocente qui ne m'a jamais fait de mal ; et moi, avec une impudence infernale, je confirme ma déclaration, et lui soutient en face qu'elle m'a donné le ruban. La pauvre fille se mit à pleurer, et ne me dit que ces mots : "Ah ! Rousseau, je vous croyais un bon caractère. Vous me rendez bien malheureuse ; mais je ne voudrais pas être à votre place." Voilà tout. Elle continua de se défendre avec autant de simplicité que de fermeté, mais sans se permettre jamais contre moi la moindre invective. Cette modération, comparée à mon ton décidé, lui fit tort. Il ne me semblait pas naturel de poser d'un côté une audace aussi diabolique, et de l'autre une aussi angélique douceur. On ne parut pas se décider absolument, mais les préjugés étaient pour moi. Dans le tracas où l'on était, on ne se donna pas le temps d'approfondir la chose ; et le comte de la Roque, en nous renvoyant tous deux, se contenta de dire que la conscience du coupable vengerait assez l'innocent. Sa prédiction n'a pas été vaine ; elle ne cesse pas un seul jour de s'accomplir.
Cependant, je n'ai jamais pu prendre sur moi de décharger mon cour de cet aveu dans le sein d'un ami. La plus étroite intimité ne me l'a jamais fait faire à personne, pas même à Mme de Warens. Tout ce que j'ai pu faire a été d'avouer que j'avais à me reprocher une action atroce, mais jamais je n'ai dit en quoi elle consistait. Ce poids est donc resté jusqu'à ce jour sans allégement sur ma confiance, et je puis dire que le désir de m'en délivrer en quelque sorte a beaucoup contribué à la résolution que j'ai prise d'écrire mes confessions.
J'ai procédé rondement dans celle que je viens de faire, et l'on ne trouvera sûrement pas que j'aie ici pallié la noirceur de mon forfait. Mais je ne remplirais pas le but de ce livre, si je n'exposais en même temps mes dispositions intérieures, et que je craignisse de m'excuser en ce qui est conforme à la vérité. Jamais la méchanceté ne fut plus loin de moi que dans ce cruel moment, et que lorsque je chargeai cette malheureuse fille, il est bizarre, mais il est vrai que mon amitié pour elle en fut la cause. Elle était présente à ma pensée, je m'excusai sur le premier objet qui s'offrit. Je l'accusai d'avoir fait ce que je voulais faire, et de m'avoir donné le ruban, parce que mon intention était de le lui donner. Quand je la vis paraître ensuite, mon cour fut déchiré, mais la présence de tant de monde fut plus forte que mon repentir. Je craignais peu la punition, je ne craignais que la honte ; mais je la craignais encore plus que la mort, plus que le crime, plus que tout au monde. J'aurais voulu m'enfoncer, m'étouffer dans le centre de la terre ; l'invincible honte l'emporta sur tout, la honte seule fit mon impudence ; et plus je devenais criminel, plus l'effroi d'en convenir me rendait intrépide. Je ne voyais que l'horreur d'être reconnu, déclaré publiquement, moi présent, voleur, menteur, calomniateur. Un trouble universel m'ôtait tout autre sentiment. Si l'on m'eût laisser revenir à moi-même, j'aurais infailliblement tout déclaré.
Anonyme
Posté le 1 janv. 2012
Les deux thèmes paraissent bien choisis. Ce sont des thèmes voisins. Ils interviennent successivement.
Le mensonge et la culpabilité c'est toute l'histoire du ruban volé.
Pour le mensonge, on peut citer quelques extraits du texte et dire qu'au lieu de se dénoncer Rousseau accuse une innocente qui se trouve punie à sa place.
Pour la culpabilité, on peut également citer quelques extraits et montrer que le remords et la honte sont intervenus comme un poids sur la conscience de Rousseau.
Anonyme
Posté le 2 janv. 2012
Merci,
Grace a vous j'ai pu Finir ce Devoir Maison
Anonyme
Posté le 2 janv. 2012
Bravo et merci de fermer ce devoir.

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