portrait du personnage principale(antigone de jean anouilh)

Pour ma part je dresserais son portrait en commencant par sa généalogie. Il faut savoir que Antigone est né d'Oedipe et de Jocaste. Jocaste se trouvant être la mère d'Oedipe.
Jocaste va s'être donner la mort en apprenant qu'elle a épousé son fils avec qui elle a eu 4 enfants. En ce qui concerne Oedipe il va se crever les yeux et errer sans chemin.
Donc son destin est relativement tragique dès le début. Il me semble que Antigone est décrit par son oncle Créon comme un être fragile mais pourtant elle ose défier son oncle en voulant donner des funérailles à son frère. Donc elle fait aussi preuve d'un grand courage contre la mort et l'autorité du roi. Antigone nous offre aussi une image de résistante. Je pense que tu peux aussi décrire son envie de défier la mort. Elle ne cherche pas autant de donner des funérailles à son frère que de mourir elle même.
Pour ce qui est de son protrait Physique si tu en sais plus dans le livre alors tu peux l'ajouter également.

Bonjour enorah

Le portrait qu'ashmkay t'a fait d'Antigone est très bien .
Elle a également servi de guide à son père donc devenu aveugle .
Ses traits de caractères en font une personne serviable et dévouée,courageuse pour oser affronter son oncle Créon en versant quelques poignées de terre sur la dépouille de son frère .
Je vais voir si je trouve des traits physiques .Je reviens...

RIEN ...

excuse moi mais je n' ai pas compris ton sujet !!!

Les seuls allusions à son physique sont par rapport aux acteurs de la tragédie...

Antigone est l’une des enfants nés d’une union incestueuse entre le roi de Thèbes Œdipe et de sa propre mère, Jocaste. Antigone est la sœur d'Ismène, d'Etéocle et de Polynice.
C’est une héroïne tragique. On parle de sa généalogie « Je suis la fille d’Œdipe, je suis Antigone. Je ne me sauverai pas. » (p.56).Rappeler ces origines, c’est souligner la fatalité d’un destin tragique.
Le prologue commence à dresser son portrait physique, et se poursuivra dans la suite du livre. (voir p.9-10). Comme la petite "maigre jeune fille noiraude" (p. 9). Selon Ismène : "Pas belle comme nous, mais autrement" (p. 29), d'après sa nourrice "elle n'est pas assez coquette !" (p. 17) et d'après elle-même : "je suis laide !" (p. 96), "je suis noire et maigre" (p. 41). Antigone aurait aimé être un garçon : "Ai-je assez pleuré d'être une fille !" (p. 29).
Pourtant, ce qui la caractérise, ce sont les défis qu’elle tente de relever.
- défier ses aînés, le pouvoir, l’autorité : la nourrice, le roi Créon, elle défi l’autorité qu’il représente.
- défier les vivants, sa sœur Ismène, le roi Créon.
- défier la cité, parce qu’elle est la fiancée d’Hémon, le fils du Roi Créon.
Portrait d’une jeune fille qui aime la vie, les joies de l’enfance, rebelle, et amoureuse, d’une liaison inattendue.
Antigone aime la vie : "Qui se levait la première, le matin, rien que pour sentir l'air froid sur sa peau nue ?" (p. 28), "Moi aussi j'aurais bien voulu ne pas mourir." (p. 24).

Elle veut garder ses joies et ses illusions d'enfance. C'est une fille rebelle : "Une fois je t'ai attachée à un arbre et je t'ai coupé tes cheveux, tes beaux cheveux..." (p. 22), ce qu’elle a fait à Ismène.

"La petite Antigone, la sale bête, l'entêtée, la mauvaise [...]. Elle n'avait qu'à ne pas désobéir!" (p. 25), c'est celle qui dit non et ne veux comprendre : "Il fallait comprendre qu'on ne doit pas manger tout à la fois, donner tout ce qu'on a dans ses poches au mendiant qu'on rencontre [...]. Comprendre. Toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre." (p. 26). Elle parle d’elle-même.

Elle déteste aussi l'habitude : "s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, [...], alors je n'aime plus Hémon!" (p. 93).
- L’image de la Résistante : « Il faut faire ce que l’on peut. » dit-elle (p.71). C’est comme un appel à la Résistance. Elle sait qu’elle aura un destin mortel.
Elle sait que la mort est son destin : ensevelir son frère, c’est le rejoindre. Elle choisit librement sa mort. « J’étais certaine que vous me feriez mourir au contraire. »(p. 68)
Antigone se situe directement du côté des morts. Elle pense que l’esprit de son frère Polynice va errer si elle ne le couvre pas de terre. Les rituels funéraires sont importants pour elle « tu y crois donc vraiment, toi, à cet enterrement dans les règles ? » paroles de Créon (P.71).
Avant de mourir, l’héroïne, Antigone, apparaît plus humaine, même avec de la peur.
Quelques instants avant de mourir, elle ne sait plus pourquoi elle meurt : "Je ne sais plus pourquoi je meurs." (p. 115).
Elle est morte pour rien, si ce n'est pour offrir une réflexion sur la vie...