Les souffrences des civils dans la guerre.

Publié le 8 oct. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 10 oct. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

"Les allemands font partit dans d'autres pays occupés des familles entières qui ne demandaient qu'a rester chez elles. On le fait a Roubaix, Tourcoing,Lille...
Tout les habitants doivent se tenir prêts, on leur donne une heure et demie. Pour les empêcher de se révolter, on installe des mitrailleuses dans les rues, et en attendant le départ, on les enferme dans l'égile et les écoles. Vive émotion partout et panique dans les environs. Chaque jour des soldats allemands (vingt par maison), baïonnette au canon, arrivent dans un quartier vers trois heures du matin, font lever tout le monde et emmènent des hommes, mais surtout des femmes et jeunes fille de vingt à trente ans, pour les conduire on ne sait où. Il y a des scénes indescriptibles, des heures d'angoisse et d'agonie pour les mères à qui on arrache ainsi les enfants."


Pourquoi peut-on parler de terreur dans les regions occupées?

Où j'en suis dans mon devoir

Je suis arriver a la reprise de la guerre de mouvement: 1918













































2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 8 oct. 2011
Bonjour,

Voici un document trouvé sur ce site
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/premiere-guerre-mondiale/sort-civils.shtml

Dont j'ai extrait ce sujet qui peut vous être utile.

Séparation, solitude et deuil

Aux privations qui mettent en jeu les corps, s'ajoutent les épreuves affectives. Conséquences de la mobilisation des hommes, et des immenses mouvements de populations que connaissent les pays en guerre, les séparations forcées affectent les couples mais également les familles et, aussi directement peut-être, les cercles d'amis et de collègues : elles concernent au fond tout le tissu social et affectif. Ces séparations alimentent souvent une souffrance qui, tout en demeurant personnelle, est aussi une expérience partagée au sein des sociétés en guerre. L'absence des proches prive de ce soutien, matériel et affectif, qui pourrait aider à affronter les privations, les dangers du temps de guerre. Elle signifie aussi parfois que l'on meurt seul ou qu'on est absent lors de l'agonie d'un être cher. Ces peines-là, dans leur banalité, sont d'autant plus indicibles qu'elles fragilisent l'économie morale de la mobilisation patriotique, pourtant si nécessaire pour affronter les deuils alors très nombreux. La guerre au XXe siècle fait en effet traverser aux sociétés et aux individus l'expérience de la mort de masse. L'attente anxieuse devient alors une composante essentielle de l'expérience des individus et constitue un des traits profonds de la vie des communautés en guerre. Les familles des 300 000 Australiens qui servirent pendant la Grande Guerre – 60 000 trouvèrent la mort outre-mer – durent souvent attendre plus de deux semaines pour recevoir des nouvelles de leur proche ou pour être informées d'un décès. L'angoisse de la perte nourrit aussi le sentiment d'une communauté de risques qui, sans les faire disparaître, transcende les clivages sociaux. Pendant la Grande Guerre, la communauté de guerre est ainsi fondée sur l'épreuve partagée de la perte des hommes au front. En 1918, l'Allemagne compte 525 000 veuves de guerre et plus de un million d'orphelins. Les 722 785 morts britanniques laissaient ainsi derrière eux 345 000 orphelins et 193 000 veuves. Et peut-être 3 millions d'endeuillés directs : ces parents, ces frères et sœurs dont nul mot ne vient désigner l'état. Or, la forte surmortalité des cohortes d'hommes les plus jeunes fait que les fratries ont été particulièrement touchées. Le deuil était aussi enduré par les fiancées – ces veuves blanches souvent si réticentes à un autre engagement amoureux –, les amis, les collègues… Cette perte est d'autant plus difficile à accepter que le défunt fait souvent l'objet d'une puissante idéalisation, liée au statut des morts au combat dans les sociétés en guerre. Si tout deuil peut comporter un sentiment de culpabilité et de mésestime de soi, l'investissement collectif sur le sacrifice des soldats démultiplie ces affects. En outre, les soldats ont souvent, dans leurs lettres ou dans leur testament, dicté à leurs proches les attitudes auxquelles ils devraient se conformer : le plus souvent, ils prescrivent un véritable interdit du deuil. La mort des soldats à la guerre provoque aussi une inversion de l'ordre générationnel, d'autant plus intolérable lors du premier conflit mondial que, pour la première fois dans l'histoire, les parents étaient moins préparés à survivre à leurs enfants : dans un contexte démographique marqué par le net recul de la mortalité infantile et par la réduction de la taille des familles, la perte d'un enfant adulte a fait figure de traumatisme majeur. »

Bonne continuation
Anonyme
Posté le 8 oct. 2011
Sur ce site, il est raconté comment les civils sont affectés par la violence de guerre : l'invasion, les bombardements, les souffrances affectives.

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