question lecture FRANCAIS

Publié le 20 mars 2020 il y a 4A par perrineee#2881 - Fin › 30 mars 2020 dans 4A
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Sujet du devoir

bjr repondre au question grace au texte:

Camarades, vous avez déjà entendu parler du rêve étrange qui 
m'est venu la nuit dernière. Mais j'y reviendrai tout à l'heure J'ai d'abord 
quelque chose d'autre à vous dire. Je ne compte pas, camarades, passer 
encore de longs mois parmi vous. Mais avant de mourir je voudrais 
m'acquitter d'un devoir, car je désire vous faire profiter de la sagesse qu'il 
m'a été donné d'acquérir. Au cours de ma longue existence, j'ai eu, dans 
le calme de la porcherie, tout loisir de méditer. Je crois être en mesure de 
l'affirmer : j'ai, sur la nature de la vie en ce monde, autant de lumières que 
tout autre animal. C'est de quoi je désire vous parler. 
Quelle est donc, camarades, la nature de notre existence ? Regardons les choses en face : nous avons 
une vie de labeur, une vie de misère, une vie trop brève. Une fois au monde, il nous est tout juste donné de 
quoi survivre, et ceux d'entre nous qui ont la force voulue sont astreints au travail jusqu'à ce qu'ils rendent 
l'âme. Et dans l'instant que nous cessons d'être utiles, voici qu'on nous égorge avec une cruauté inqualifiable. 
Passée notre première année sur cette terre, il n'y a pas un seul animal qui entrevoie ce que signifient des 
15 mots comme loisir ou bonheur. Et quand le malheur l'accable, ou la servitude, pas un animal qui soit libre. 
Telle est la simple vérité. 
Et doit-il en être tout uniment ainsi par un décret de la nature ? Notre pays est-il donc si pauvre qu'il 
ne puisse procurer à ceux qui l'habitent une vie digne et décente ? Non, camarades, mille fois non ! Fertile est 
le sol de l'Angleterre et propice son climat. Il est possible de nourrir dans l'abondance un nombre d'animaux 
20 bien plus considérable que ceux qui vivent ici. Cette ferme à elle seule pourra pourvoir aux besoins d'une 
douzaine de chevaux, d'une vingtaine de vaches, de centaine de moutons -tous vivant dans l'aisance une vie 
honorable. Le hic, c'est que nous avons le plus grand mal à imaginer chose pareille. Mais puisque telle est la 
triste réalité, pourquoi en sommes-nous toujours à végéter dans un état pitoyable ? Parce que tout le produit 
de notre travail, ou presque, est volé par les humains ; Camarades, là se trouve la réponse à nos problèmes. 
25 Tout tient en un mot : l'Homme. Car l'Homme est notre seul véritable ennemi. Qu'on le supprime, et voici 
extirpée la racine du mal. Plus à trimer sans relâche ! Plus de meurt-la-faim ! 
L'Homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas 
d’œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici le 
suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre 
30 pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui le surplus. Qui laboure le sol ? Nous ! Qui le féconde ? 
Notre fumier ! Et pourtant pas un parmi nous qui n'ait que sa peau pour tout bien. 
[…] 
Camarades, est-ce que ce n’est pas clair comme de l’eau de 
roche ? Tous les maux de notre vie sont dus à l’Homme, notre tyran. 
35 Débarrassons-nous de l’Homme, et nôtre sera le produit de notre 
travail. C’est presque du jour au lendemain que nous pourrions devenir 
libres et riches. A cette fin, que faut-il ? Eh bien, travailler de jour et de 
nuit, corps et âme, à renverser la race des hommes. C’est là mon 
message, camarades. Soulevons-nous ! Quand aura lieu le soulèvement, 
cela je l’ignore ; dans une semaine peut-être ou dans un siècle. Mais, 
aussi vrai que sous moi je sens de la paille, tôt ou tard justice sera faite. 
Ne perdez pas de vue l’objectif, camarades, dans le temps compté qui 
vous reste à vivre. Mais avant tout, faites part de mes convictions à 
ceux qui viendront après vous, afin que les générations à venir mènent 
la lutte jusqu’à la victoire finale. 
Et souvenez-vous-en, camarades : votre résolution ne doit jamais se relâcher. Nul argument ne vous 
fera prendre des vessies pour des lanternes. Ne prêtez pas l’oreille à ceux selon qui l’Homme et les animaux 
ont des intérêts communs, à croire vraiment que de la prospérité de l’un dépend celle des autres ? Ce ne sont 
que des mensonges. L’Homme ne connaît pas d’autres intérêts que les siens. Que donc prévalent, entre les 
50 animaux, au fil de la lutte, l’unité parfaite et la camaraderie sans faille. Tous les hommes sont des ennemis. Les 
animaux entre eux sont tous camarades. »
« Camarades, vous avez déjà entendu parler du rêve étrange qui 
m'est venu la nuit dernière. Mais j'y reviendrai tout à l'heure J'ai d'abord 
quelque chose d'autre à vous dire. Je ne compte pas, camarades, passer 
encore de longs mois parmi vous. Mais avant de mourir je voudrais 
m'acquitter d'un devoir, car je désire vous faire profiter de la sagesse qu'il 
m'a été donné d'acquérir. Au cours de ma longue existence, j'ai eu, dans 
le calme de la porcherie, tout loisir de méditer. Je crois être en mesure de 
l'affirmer : j'ai, sur la nature de la vie en ce monde, autant de lumières que 
tout autre animal. C'est de quoi je désire vous parler. 
Quelle est donc, camarades, la nature de notre existence ? Regardons les choses en face : nous avons 
une vie de labeur, une vie de misère, une vie trop brève. Une fois au monde, il nous est tout juste donné de 
quoi survivre, et ceux d'entre nous qui ont la force voulue sont astreints au travail jusqu'à ce qu'ils rendent 
l'âme. Et dans l'instant que nous cessons d'être utiles, voici qu'on nous égorge avec une cruauté inqualifiable. 
Passée notre première année sur cette terre, il n'y a pas un seul animal qui entrevoie ce que signifient des 
mots comme loisir ou bonheur. Et quand le malheur l'accable, ou la servitude, pas un animal qui soit libre. 
Telle est la simple vérité. 
Et doit-il en être tout uniment ainsi par un décret de la nature ? Notre pays est-il donc si pauvre qu'il 
ne puisse procurer à ceux qui l'habitent une vie digne et décente ? Non, camarades, mille fois non ! Fertile est 
le sol de l'Angleterre et propice son climat. Il est possible de nourrir dans l'abondance un nombre d'animaux 
bien plus considérable que ceux qui vivent ici. Cette ferme à elle seule pourra pourvoir aux besoins d'une 
douzaine de chevaux, d'une vingtaine de vaches, de centaine de moutons -tous vivant dans l'aisance une vie 
honorable. Le hic, c'est que nous avons le plus grand mal à imaginer chose pareille. Mais puisque telle est la 
triste réalité, pourquoi en sommes-nous toujours à végéter dans un état pitoyable ? Parce que tout le produit 
de notre travail, ou presque, est volé par les humains ; Camarades, là se trouve la réponse à nos problèmes. 
Tout tient en un mot : l'Homme. Car l'Homme est notre seul véritable ennemi. Qu'on le supprime, et voici 
extirpée la racine du mal. Plus à trimer sans relâche ! Plus de meurt-la-faim ! 
L'Homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas 
d’œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici le 
suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre 
30 pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui le surplus. Qui laboure le sol ? Nous ! Qui le féconde ? 
Notre fumier ! Et pourtant pas un parmi nous qui n'ait que sa peau pour tout bien. 
[…] 
Camarades, est-ce que ce n’est pas clair comme de l’eau de 
roche ? Tous les maux de notre vie sont dus à l’Homme, notre tyran. 
Débarrassons-nous de l’Homme, et nôtre sera le produit de notre 
travail. C’est presque du jour au lendemain que nous pourrions devenir 
libres et riches. A cette fin, que faut-il ? Eh bien, travailler de jour et de 
nuit, corps et âme, à renverser la race des hommes. C’est là mon 
message, camarades. Soulevons-nous ! Quand aura lieu le soulèvement, 
40 cela je l’ignore ; dans une semaine peut-être ou dans un siècle. Mais, 
aussi vrai que sous moi je sens de la paille, tôt ou tard justice sera faite. 
Ne perdez pas de vue l’objectif, camarades, dans le temps compté qui 
vous reste à vivre. Mais avant tout, faites part de mes convictions à 
ceux qui viendront après vous, afin que les générations à venir mènent 
la lutte jusqu’à la victoire finale. 

Où j'en suis dans mon devoir

questions:

1° l'orateur qui s'exprime se nomme Sage L'ancien. que nous indiquele narrateur en attribuant un tel nom a son personnage.

 Quel constat fait sage l'ancien sur les conditions de vie des animaux? quelles expressions signalent que tt le monde pourrait s'accordé sur ce constat. 

3° dans le 3eme paragraphe , quelle causes successives pour cet état de fait sage l'ancienenvisage t-il ? Laquelle elimine t-il et pq ? laquelle retient t-il 

4° quelle conclusion logique sage l'ancien en tire t-il ?

 

un grand merci a tout ce qui essayerons de m'aider !!!!! BONNE JOURNEE

 




3 commentaires pour ce devoir


Entrechat#4484
Entrechat#4484
Posté le 20 mars 2020

Pour qu'on t'aide, il faut d'abord que tu nous dises ce que tu as fait.

Celia
Celia
Posté le 21 mars 2020

Trop dure

Entrechat#4484
Entrechat#4484
Posté le 21 mars 2020

Non, essaie. Si tu te trompes, ce n'est pas grave, on te corrigera.


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