Analyse d'une situation économique: Situation de crise et financement des entreprises

Publié le 12 oct. 2012 il y a 11A par Anonyme - Fin › 19 oct. 2012 dans 11A
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Sujet du devoir

À l’issue de votre BTS, vous avez été recruté en qualité d’assistant de gestion dans une petite entreprise de
transport. Le chef d’entreprise, M. Dubus avec qui vous vous êtes entretenu souhaiterait investir dans de
nouveaux véhicules. Avant de prendre un rendez-vous avec sa banque, le responsable de l’entreprise
souhaiterait que vous l’éclaircissiez sur un certain nombre de questions qu’il se pose, questions relatives aux
nouvelles modalités et conditions actuelles de financement des entreprises. Vous répondrez à ses interrogations
dans une note de synthèse structurée.
Questions
1. Peut-on dire qu’à la date de juillet 2011, les conditions d’accès au crédit se soient dégradées ? Vous
prendrez soin de justifier votre réponse.
2. Les modes de financement des entreprises se sont-ils récemment diversifiés ? Quelle conclusion en tirezvous
quant aux conseils que vous pourrez formuler au responsable de l’entreprise ?
3. M. Dubus a finalement pris rendez-vous avec son banquier. À quelques heures de le rencontrer, il vous
interroge sur les points qui selon vous, conditionneront ou non l’octroi d’un crédit à son entreprise. Vous lui

DOCUMENT 1
Communiqué de presse de la Fédération bancaire française (septembre 2011)
Financement des petites entreprises : les banques fortement engagées
Le président de la FBF Frédéric Oudéa a rappelé la mobilisation des banques pour le financement
des TPE/PME, dans un contexte difficile depuis 3 ans. Les banques françaises continuent à
répondre aux demandes de crédit à des conditions attractives, inférieures à la moyenne européenne.
À fin juillet 2011, les encours des crédits aux TPE/PME ont progressé de + 5,9 %, selon
les dernières statistiques de la Banque de France. La récente enquête d’OSEO (juillet 2011)
montre en outre que la très grande majorité des chefs d’entreprise ne rencontre pas de difficultés
pour se financer.
Les banques françaises ont confirmé qu’elles faisaient de leur activité de proximité, notamment en
faveur des TPE/PME, une priorité. Elles sont déterminées à continuer à assurer le financement de
l’économie comme elles l’ont toujours fait. Toutefois, les conditions de marché ainsi que les
perspectives de la croissance économique jouent aussi un rôle déterminant dans la distribution du
crédit.
De nouveaux indicateurs et un dialogue efficace
Les banques ont contribué à la construction de nouveaux indicateurs qui permettront une meilleure
connaissance du financement des plus petites entreprises, comme cela a été annoncé au cours de la
réunion à Bercy. Ce nouvel indicateur sera dorénavant publié trimestriellement par la Banque de
France, à partir des données fournies par les banques sur les crédits d’investissements, de
trésorerie et les prêts immobiliers.
Le rapport de Gérard Rameix, médiateur du Crédit aux entreprises, à qui une mission d’analyse
des petits crédits a été confiée, a également été présenté. Les banques partagent la recommandation
d’un dialogue efficace entre banques et TPE, fondé sur la transparence réciproque. Elles ont d’ores
et déjà proposé un certain nombre de mesures comme le raccourcissement des délais pour
l’obtention d’un crédit et elles restent à l’écoute pour améliorer encore le service à leur clientèle.
Fédération bancaire française, septembre 2011
DOCUMENT 2
Enquête de l’INSEE sur l’accès au financement des
PME employant au moins 10 personnes
Plus d’une PME sur deux d’au moins dix personnes a recherché un financement en 2010
Au sein des PME appartenant au champ de l’enquête, 51 % des entreprises ont recherché un
financement en 2010, après 42 % en 2007 (avant la crise). 62 % ont recherché un financement au
cours de l’une de ces années (ou les deux) ; c’est également le pourcentage d’entreprises qui
comptent rechercher un financement sur la période 2011-2013.
Les entreprises à forte croissance sont proportionnellement plus nombreuses à rechercher un
financement que celles à croissance faible ou moyenne, elles sont respectivement 58,2 % contre
50,5 % en 2010. Toutefois, l’écart entre ces deux catégories s’est réduit : passant de plus de
12 points en 2007 à 8 en 2010, il est de 7 points dans les anticipations sur 2011-2013. Parmi les
entreprises à forte croissance, les plus jeunes (celles nées après 2002), appelées « gazelles », sont
proportionnellement un peu moins en quête de financements que les autres.
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La construction et l’industrie sont les secteurs où la recherche d’un financement est la plus fréquente
: en 2010, cette recherche concerne 57 % des PME d’au moins dix personnes dans la
construction et 54 % dans l’industrie. Mais c’est dans les services liés aux TIC que cette
proportion a le plus progressé entre 2007 et 2010, augmentant de 13 points (contre une hausse de
9 points en moyenne) pour se situer à 48 %.
Les prêts dominent mais les modes de financement se diversifient
Ces PME d’au moins dix personnes recherchent principalement des prêts (hors découverts bancaires,
affacturages, crédits-bails, crédits fournisseurs… : 33 % en ont demandé un en 2007, 37 % en
2010 et 53 % envisagent d’y recourir sur la période 2011-2013. Toutefois, ce sont les « autres
modes de financement » qui ont le plus progressé entre 2007 et 2010 (+ 7 points) : 26 % des
entreprises en ont recherché en 2010 et 32 % comptent le faire sur la période 2011-2013. Les
tentatives d’augmentations de capital progressent fortement, passant de 2,5 % à 4,6 % des entreprises
entre 2007 et 2010, mais restent nettement moins fréquentes.
En 2007 comme en 2010, les entreprises à forte croissance ont davantage recherché d’« autres
modes de financement » que celles à croissance faible ou moyenne : elles sont 37 % en 2010
contre 26 %, soit 11 points de plus. La différence est notable pour presque tous les modes de
financement de cette catégorie (y compris crédits-bails et découverts bancaires ou lignes de
crédit) ; elle est plus importante en termes relatifs pour des modalités plus « rares » : la proportion
d’entreprises qui ont demandé un affacturage, des subventions, des prêts publics, des aides aux
exportations ou des avances de paiement des clients est deux à trois fois plus élevée pour les
entreprises à forte croissance que pour les autres. Les anticipations sur 2011-2013 indiquent que
cet écart entre types d’entreprise dans la recherche d’autres modes de financement devrait se
réduire. Par contre, les entreprises à forte croissance souhaitent augmenter leur capital beaucoup
plus souvent que les autres entreprises (+ 10 points). Ainsi, dans le secteur des services liés aux
TIC où la proportion d’entreprises à forte croissance est la plus élevée, 25 % des entreprises
envisagent d’accroître leur capital entre 2011 et 2013, contre seulement 7 % des entreprises tous
secteurs confondus. À l’inverse, entre 2011 et 2013, le secteur des services liés aux TIC apparaît le
moins concerné par un financement sous forme de prêts, ce mode n’étant retenu que par 43 % des
entreprises (contre 53 % tous secteurs confondus).
Des financements plus difficiles à obtenir
Quand une PME recherche un prêt, elle sollicite presque toujours une banque : 36 % ont demandé
un prêt bancaire en 2010 soit seulement un point de moins que le pourcentage de celles qui se sont
enquis d’un prêt. Le taux d’échec partiel ou complet dans la recherche d’un prêt bancaire est en
très forte hausse entre 2007 et 2010 : il est passé d’un peu plus de 5 % à près de 17 % avec un
échec complet dans 7 % des cas et atteint 23 % en 2010 pour les entreprises à forte croissance. Le
taux d’échec partiel ou complet peut dépasser 50 % en 2010 pour des recherches de financement
auprès « d’autres personnels » (non dirigeants), de « la famille, les amis... » ou d’autres
entreprises.
Les principales raisons avancées par les banques pour refuser un prêt ou imposer des conditions
jugées insatisfaisantes par les entreprises sont une mauvaise cotation (rating) globale de l’entreprise
ou une insuffisance de capitaux, bien davantage qu’un manque de garanties ou qu’un potentiel
insuffisant ou trop risqué de l’entreprise ou de ses projets.
En 2010, plus de 18 % des entreprises enquêtées ont obtenu un prêt qui a nécessité une garantie,
soit la moitié de celles ayant obtenu (au moins) un prêt.
Les dirigeants ou les propriétaires se portent garants pour les trois quarts des entreprises ayant
obtenu un prêt qui a nécessité une garantie (soit 14 % des entreprises). Les entreprises à forte
croissance recourent plus souvent que les autres entreprises à des garanties publiques : ce
phénomène s’est amplifié en 2010, touchant un peu moins de 8 % des entreprises à forte
croissance contre 3 % des autres.
Plus de 80 % des entreprises qui tentent d’augmenter leur capital sollicitent leurs associés : 3,7 %
des entreprises interrogées ont ainsi demandé à leurs associés de participer à une augmentation de
capital en 2010 alors que 4,6 % ont tenté d’augmenter leur capital (après respectivement 2,1 % et
2,5 % en 2007). Mais le taux d’échec partiel ou complet auprès des actionnaires a plus que doublé
entre 2007 et 2010 pour se situer à 10 % en 2010. La proportion d’entreprises cherchant à obtenir
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l’entrée de fonds de capital-risque dans leur capital était, en 2010, quatre fois plus élevée parmi les
entreprises à forte croissance que parmi les autres : 15 % des entreprises à forte croissance et 23 %
des « gazelles » qui ont tenté d’augmenter leur capital les ont sollicités.
Seulement 8 % des entreprises considèrent qu’un manque de financement limiterait leur
croissance d’ici 2013
L’accès au financement ne semble pas être l’élément le plus préoccupant pour les PME qui
emploient toujours au moins dix personnes en 2010, après avoir traversé la crise. D’abord, parce
que moins d’une entreprise sur cinq estime que sa situation financière s’est dégradée entre 2007 et
2010, tandis qu’un peu plus d’une sur trois estime au contraire qu’elle s’est améliorée (notamment
à cause d’un meilleur ratio « dette sur chiffre d’affaires »). Ensuite, parce que les entreprises sont
deux fois plus nombreuses à percevoir une amélioration du coût du financement qu’une
dégradation. Finalement, seulement 8 % des entreprises citent le manque de financement parmi les
facteurs qui devraient limiter le plus leur croissance d’ici 2013, tandis que presque 80 % des
entreprises citent l’état général de l’économie, 54 % la concurrence sur les prix et la faiblesse des
marges, près de 40 % le coût élevé du facteur travail, 28 % la difficulté à trouver du personnel
qualifié, 27 % une demande faible sur le marché domestique... Ce climat général contribue à
rendre moins prégnante la contrainte de financement : en effet, une entreprise faisant face à une
demande faible ou ne parvenant pas à recruter du personnel n’a probablement pas de besoin
majeur de financement. En revanche, les entreprises à forte croissance craignent davantage que les
autres de manquer de financements d’ici 2013 : presque 13 % contre un peu moins de 8 % pour les
autres entreprises. 13 % des entreprises à forte croissance envisagent de solliciter les entités
publiques ou parapubliques d’ici 2013 (contre 7,5 % pour les entreprises à croissance faible ou
moyenne).
Des financements d’abord destinés à soutenir l’activité en France
62 % de ces entreprises estiment qu’elles rechercheront des financements sur la période 2011-2013
et un peu plus de 33 % devront les obtenir pour maintenir leur activité. Si 20 % des entreprises
comptent les utiliser pour financer la croissance de leur activité en France, moins de 4 %
financeraient leur croissance à l’international ; cependant, plus de 10 % des entreprises à forte
croissance sont concernées par ce dernier objectif. Ces entreprises à forte croissance sont aussi
proportionnellement presque deux fois plus nombreuses que les autres à souhaiter mener des
opérations de fusion-acquisition (14 % contre 8 %) et financer la recherche-développement et
l’innovation (12 % contre 6 %).
www.insee.fr

Où j'en suis dans mon devoir

Ce que j’ai fait :
Monsieur,
Vous m’avez demandé de répondre à vos interrogations sur les nouvelles modalités et conditions actuelles de financement des entreprises. Pour cela, il sera traité dans une première partie les conditions d’accès au crédit, dans une deuxième partie les modes de financement des entreprises et dans une troisième partie l’octroi d’un crédit.
Les conditions d’accès au crédit :
A la date du Juillet 2011, on ne peut pas dire que les conditions d’accès au crédit se soient dégradées. Malgré, la mobilisation des banques pour le financement des TPE/PME, dans un contexte difficile depuis 3 ans ; les banques françaises ont confirmé qu’elles faisaient de leur activité de proximité, notamment en faveur des TPE/PME, une priorité. Elles continueront à assurer le financement de l’économie comme elles l’ont toujours fait. Les banques vont mètrent en place de nouveaux indicateurs et un dialogue efficace fondé sur la transparence réciproque. D’autres mesures sont proposées : le raccourcissement des délais pour l’obtention d’un crédit et elles restent à l’écoute pour améliorer encore le service à leur clientèle. Les entreprises à forte croissance sont proportionnellement plus nombreuses à rechercher un financement que celles à croissance faible ou moyenne.
Les modes de financement des entreprises :
Les modes de financement des entreprises se sont récemment diversifiés. En effet, les PME recherchent principalement des prêts (hors découverts bancaires, affacturages, crédits-bails, crédits fournisseurs…) mais ceux là sont en baisse. Ce sont les autres modes de financement qui ont le plus progressé entre 2007 et 2010 (+7points). C’est les entreprises à forte croissance qui ont davantage recherché d’autres modes de financement.
L’octroi d’un crédit :
Pour avoir accès à un crédit il faut avoir un bon apport en capitaux, bien davantage qu’un manque de garanties ou qu’un potentiel insuffisant ou trop risqué de l’entreprise ou de ses projets.
Etant une petite entreprise, pour augmenter le capital il faudrait solliciter les associés de participer à l’une augmentation de capital il faudrait pouvoir avoir un crédit accordé.

Si vous pouvez me le corriger
merci



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