Le Chili lors des année 1970 avec Allende

Publié le 1 nov. 2019 il y a 4A par nashidragneel222 - Fin › 4 nov. 2019 dans 4A
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Sujet du devoir

Consigne : 

montrez à partir du texte :

Comment se termine la présidence dAllende comment on peut l’expliquer. 

Comment Allende se veut le défenseur de la démocratie contre ceux qui sont en train de le renverser.









Doc : Le dernier discours de Salvador Allende

« Je paierai de ma vie la défense des principes qui sont chers à

cette patrie. La honte tombera sur ceux qui ont trahi leurs

convictions, manqué à leur propre parole et se sont tournés

vers la doctrine des forces armées. Le peuple doit être vigilant,

il ne doit pas se laisser provoquer, ni massacrer mais il doit

défendre ses acquis. Il doit défendre le droit de construire avec

son propre travail une vie digne et meilleure. A propos de ceux

qui ont soi-disant " autoproclamé " la démocratie, ils ont incité

la révolte, et ont d'une façon insensée et louche mener le Chili

dans le gouffre. Au nom des plus gros intérêts du peuple, au

nom de la patrie, je vous appelle pour vous dire de garder

l'espoir. L'Histoire ne s'arrête pas ni avec la répression, ni avec

le crime. C'est une étape à franchir, un moment difficile. Il est

possible qu'ils nous écrasent mais l'avenir appartiendra au

peuple, aux travailleurs. L'humanité avance vers la conquête

d'une vie meilleure.


 

     Compatriotes, il nous est possible de faire taire les radios,

et je prendrai congés de vous. En ce moment sont en train de

passer les avions, ils pourraient nous bombarder. Mais sachez

que nous sommes là pour montrer que dans ce pays, il y a des

hommes qui remplissent leurs fonctions jusqu'au bout. Moi je

le ferai mandater par le peuple et en tant que président

conscient de la dignité de ce dont je suis chargé.


     C'est certainement la dernière opportunité que j'ai de vous

parler. Les forces armées aériennes ont bombardé les antennes

de radio. Mes paroles ne sont pas amères mais déçues. Elles

sont la punition morale pour ceux qui ont trahi le serment

qu'ils firent. Soldat du Chili, Commandant en chef, associé de

l'Amiral Merino, et du général Mendosa, qui hier avait

manifesté sa solidarité et sa loyauté au gouvernement, et

aujourd'hui s'est nommé Commandant Général des armées.

Face à ces évènements, je peux dire aux travailleurs que je ne

renoncerai pas. Dans cette étape historique, je paierai par ma

vie ma loyauté au peuple. Je vous dis que j'ai la certitude que

la graine que l'on a confié au peuple chilien ne pourra pas être

détruit définitivement. Ils ont la force, ils pourront nous

asservir mais n'éviteront pas les procès sociaux, ni avec le

crime, ni avec la force.


     L'Histoire est à nous, c'est le peuple qui la fait. Travailleurs

de ma patrie, je veux vous remercier pour la loyauté dont vous

avez toujours fait preuve, de la confiance que vous avez

reposé sur un homme qui a été le seul interprète du grand

désir de justice, qui jure avoir pu respecter la constitution et la

loi. En ce moment crucial, la dernière chose que je voudrais

vous adresser est que j'espère que la leçon sera retenue.


     Le capital étranger, l'impérialisme, ont créé le climat qui a

cassé les traditions : celles que montrent Scheider et qu'aurait

réaffirmé le commandant Araya. C'est de chez lui, avec l'aide

étrangère, que celui-ci espérera reconquérir le pouvoir afin de

continuer à défendre ses propriétés et ses privilèges. Je

voudrais m'adresser à la femme simple de notre terre, à la

paysanne qui a cru en nous ; à l'ouvrière qui a travaillé dur et

à la mère qui a toujours bien soigné ses enfants. Je m'adresse

aux personnels de l'état, à ceux qui depuis des jours travaillent

contre le coup d'état, contre ceux qui ne défendent que les

avantages d'une société capitaliste. Je m'adresse à la

jeunesse, à ceux qui ont chanté et ont transmis leur gaieté et

leur esprit de lutte. Je m'adresse aux chiliens, ouvriers,

paysans, intellectuels, à tous ceux qui seront persécutés parce

que dans notre pays le fascisme est présent déjà depuis un

moment. Les attentats terroristes faisant sauter des ponts,

coupant les voies ferrées, détruisant les oléoducs et gazoducs ;

face au silence de ceux qui avaient l'obligation d'intervenir,

l'Histoire les jugera.


     Ils vont sûrement faire taire radio Magallanes et vous ne

pourrez plus entendre le son métallique de ma voix tranquille.

Peu importe, vous continuerez à m'écouter, je serai toujours

près de vous, vous aurez au moins le souvenir d'un homme

digne qui fut loyal avec la patrie. Le peuple doit se défendre et

non pas se sacrifier, il ne doit pas se laisser exterminer et se

laisser humilier. Travailleurs : j'ai confiance au Chili et à son

destin. D'autres hommes espèrent plutôt le moment gris et

amer où la trahison s'imposerait. Allez de l'avant sachant que

bientôt s'ouvriront de grandes avenues où passera l'homme

libre pour construire une société meilleure.

 

     Vive le Chili, vive le peuple, vive les travailleurs ! Ce sont

mes dernières paroles, j'ai la certitude que le sacrifice ne sera

pas vain et qu'au moins ce sera une punition morale pour la

lâcheté et la trahison.

 

Salvador Allende, discours à la radio nationale, 11

septembre 1973

Où j'en suis dans mon devoir

Ce document est un discours à la radio nationale prononcé le 11 septembre 1973 par Salvador Allende ce fût son dernier discours lors du coup d'Etat peux avant sa mort




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