commentaire du texte "travail, sacrifice de la vie" de Marx

Publié le 1 févr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 3 févr. 2011 dans 13A
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«Le travail est donc une marchandise que son possesseur, le salarié, vend au capital. Pourquoi le vend-il? Pour vivre.
Mais le travail est aussi l'activité vitale propre au travailleur, l'expression personnelle de sa vie. Et cette activité vitale, il la vend à un tiers pour s'assurer les moyens nécessaires à son existence. Si bien que son activité vitale n'est rien sinon l'unique moyen de subsistance. Il travaille pour vivre. Il ne compte point le travail en tant que tel comme faisant partie de sa vie; c'est bien plutôt le sacrifice de cette vie. C'est une marchandise qu'il adjuge à un tiers. C'est pourquoi le produit de son activité n'est pas le but de son activité. Ce qu'il produit pour lui-même, ce n'est pas la soie qu'il tisse, l'or qu'il extrait de la mine, le palais qu'il élève. Ce qu'il produit pour lui-même c'est le salaire; et la soie, l'or, le palais se réduisent pour lui à une certaine quantité de moyens de subsistance, tels qu'une veste de coton, de la menue monnaie et le sous-sol où il habite. Voilà un ouvrier qui, tout au long de ses douze heures, tisse, file, perce, tourne, bâtit, creuse, casse ou charrie des pierres. Ces douze heures de tissage, de filage, de perçage, de travail au tour ou à la pelle ou au marteau à tailler la pierre, l'ouvrier les considère-t-il comme une expression de son existence, y voit-il l'essentiel de sa vie? Non, bien au contraire. La vie commence pour lui quand cette activité prend fin, à table, au bistrot, au lit. Les douze heures de travail n'ont pas de sens pour lui en ce qu'il les passe à tisser, à filer, à tourner, mais en ce qu'il gagne de quoi aller à table, au bistrot, au lit. Si le ver à soie filait pour joindre les deux bouts en demeurant chenille, il serait le salarié parfait.» (Marx, Le Capital, livre I, 3e section, chap. 7 : la nécessité du travail)

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Intro :
Dans cet extrait dont l'auteur est Karl Marx, il est question de l'aliénation économique du travailleur par les capitalistes. A partir de ce thème, l'auteur propose un questionnement : il s'agit de savoir comment le travailleur est exploité par le capitaliste par le biais de sa force de travail. L'auteur développe son argumentation en trois étapes : il commence par affirmer que le travail est comme une marchandise, puis il développe les étapes du travail de l'ouvrier et enfin il conclut en insistant sur le temps de travail du salarié.



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