dissert philo : "suis-je ma conscience? "

Sujet du devoir

Bonsoir a tous j'ai fait ceci mais j'ai peur d'etre hors sujet et de ne pas repondre completement au theme et d'oublier des éléments qu'en pensez vous?

INTRO :

Nous allons développer dans cette dissertation le sujet « suis-je ma conscience ? » selon plusieurs parties qui sont :
- en quoi suis-je ma conscience,
- Pourquoi ne suis-je pas ma conscience ?
- Enfin que suis-je du point de vue de la conscience ?!
mais pour cela, posons nous d'abord la question qu'est ce que sont les notions d'être et de conscience ?  Cela me semble primordial avant tout débat sur cette idée.
-Etre exprime l'existence ; le fait d'exister ; mais le définir est absurde puisque pour définir ce terme il faut l'employer !
Malgré tout, être constitue le fil conducteur de la métaphysique depuis tout temps ! On peut définir ce terme selon plusieurs idées : d'abord chez Parménide, puis dans la philosophie grecque, être est conçu comme ce qui est stable par opposition a ce qu'il devient. La tradition scolastique comprend l'être comme une existence absolue demeurant identique à elle même : Saint Thomas conçoit l'être comme la réalité suprême et éminente, Dieu.
Kant, lui établit que « le seul être connu est le phénomène », tandis que l'être en soi est inaccessible pour lui . En effet on ne peut démontrer que Dieu est, car l'existence ne peut être établie que par l'expérience et non par la logique. Pour moi, nous sommes 2 choses, nous sommes premièrement notre image, l'image que les gens ont de nous et ce que nous sommes vraiment au plus profond de nous-même et parfois ces deux « nous » ne sont pas toujours corrélés.
-Ensuite, la conscience : vaste sujet également ! Une définition concise peut être simplement: la connaissance qu'a l'Homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes..

Alors en quoi suis-je ma conscience :

Ma conscience est fondée sur l'éducation que m'ont inculquée mes parents, sur mon milieu de vie, sur mon interaction avec les autres...  Mais, elle consiste aussi dans la faculté qui me permet de prendre connaissance de mes actes, et en particulier de l'activité de mon esprit. Elle se définirait donc comme une forme de connaissance. C'est ce que semble confirmer l'étymologie: "cum sciens" signifie "avec connaissance, accompagné de savoir". De même, les expressions "perdre conscience" ou "perdre connaissance", que l'on emploie indifféremment, témoignent d'une proximité entre conscience et connaissance. En fait, on se demande : « suis-je ce que j'ai conscience d'être ? ». Pour simplifier,
c'est avec ma conscience que je prends les décisions, c'est elle qui me guide dans la réflexion qui me mène à prendre cette fameuse décision.
Et cette décision provoque des événements, ces événements sont visibles par mon entourage et cette vision que les autres ont de moi constitue mon image et donc ce que je suis pour les autres donc ce que je suis ! « qui me dit qui je suis sinon l'autre ? » (Jean Paul Sartre)
« nos actes ne prennent un sens que s'ils sont présents à la conscience »
C'est pourquoi on peut dire que je suis ma conscience.
Ce raisonnement fonctionne pour notre conscience seconde ou réfléchie mais aussi pour notre conscience immédiate or cette conscience immédiate n'est pas nécessairement l'équivalent de notre conscience réfléchie car la décision prise avec la conscience immédiate est instantanée et pas forcément la bonne, car prise très vite dans l'instant et sans réflexion poussée. Comme l'a dit Oscar Wilde,“On a conscience avant, on prend conscience après". Malgré tout, elle contribue quand même à notre image, que cela nous plaise ou non !
On peut dire aussi que la conscience caractérise notre existence, « je vis et cette première conscience d'être vivant est le premier savoir irréfutable qui me rend présent à moi-même et au monde ». C'est pour toutes ces raisons que l'on peut dire que je suis ma conscience, elle peut faire ma misère aussi bien que ma grandeur!Après cette réflexion, on se demande : Sommes-nous définis par notre conscience ?

Dans un second temps on peut se demander en quoi ne suis-je pas ma conscience ?
Ma conscience arbitre mes choix, mes décisions , mes actes... mais est-ce la seule chose qui nous définit?
- Pour Alain par exemple, l'âme (pour lui l'équivalent de la conscience) se détache du corps, il dit « Ce beau mot ne désigne nullement un être mais toujours une action ». Pour lui, on est mais ça n'est pas forcément notre conscience qui fait que nous sommes. En effet, pour lui, les personnes qui n'ont pas d'âme sont les fous, or les fous sont, ils existent, ils sont des êtres humains malgré leur absence de conscience. Mais leur image qui fait d'eux ce qu'ils sont aux yeux du monde, des gens qui les entourent, existe également. Donc ils « sont », bien qu'ils n'aient pas de conscience !
Tout comme les animaux, ils existent en tant qu'entité. D'après Kant, posséder le « je » dans sa représentation élève l'Homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur Terre , mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils n'existent pas ! Ils « sont » malgré leur absence de conscience.
- Mais on peut voir les choses sous un autre angle, on peut dire que la conscience n'est qu'une infime partie de notre appareil psychique et que nous sommes le fruit de l'ensemble, de notre conscience et de notre inconscience.
L'inconscient est le siège des activités psychiques inaccessibles à la conscience, car des forces de refoulement s'y opposent, le sujet repousse des idées ou des images qui représentent des pulsions inconscientes, car elles sont souvent contraires à la morale.
Mais l'inconscient fait également partie du «moi » et à force de les refouler, certaines pensées s'expriment de manière voilée comme des lapsus par exemple et cela ne donne pas la bonne image de moi et donc de ce que je suis d'une certaine manière.
En somme, je ne suis pas ma conscience !

En fait, d'après ce que nous venons de développer : je ne suis pas que ma conscience !

Je suis ma conscience car c'est l'image que je projette au monde et par cette image je « suis » aux yeux des autres. A cause de cela, je suis aussi mon inconscient , je suis la somme des deux ! Mais j'existe aussi en tant qu'entité physique !
Alors, à la lumière de cette réflexion, on remarque que « nous sommes » un tout, nous sommes notre appareil psychique et notre corps. En fait, nous sommes d'une certaine façon nos actes et d'une autre notre caractère et notre façon d'être...

Où j'en suis dans mon devoir

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