Dissertation philosophie vérités

Publié le 29 sept. 2019 il y a 4A par fof001 - Fin › 1 oct. 2019 dans 4A
1

Sujet du devoir

Bonjour j'ai commencé ma dissertation en philosophie, j'ai vraiment besoin d'aide c'est pour demain svp !!
Sujet: existe-t-il des vérités indiscutables ?
Mon plan :
partie : Il existe des vérités indiscutables : A : Les modèles de vérités différents B : Des vérités sont supposées indiscutables. C : Il est étrange de parler de vérités indiscutables puisque les vérités sont indiscutables de bases. Deuxième partie : Il existe des vérités discutables : A : Des vérités scientifiques sont discutées B : On peut douter de tout, une vérité n'est jamais absolue C : Pourquoi définir des vérités indiscutables ? Troisième partie : Il n'existe pas de vérité A : La notion de vérité en péril face aux domaines de définition. Une vérité ne peut être vraie sans fondement solides (remise en question des fondements) B : La vérité est une illusion parfois commune C
Mon intro :
Amorce :
La vérité est communément appelée comme la chose qui est en accord entre le matériel et le spirituel, une chose existante dans nos pensées et démontrée par ce qui peut être vu, donc, non cachée, devant nous. Nous traitons les vérités comme indiscutables pour spécifier que ces vérités ne peuvent être remises en question.
Est-on sûr de savoir les choses ? Nous pouvons penser savoir une chose mais, cette pensée n'est qu'une illusion.




2 commentaires pour ce devoir


michelindt
michelindt
Posté le 29 sept. 2019

Indiscutable: Ce qu’on ne peut pas discuter, c’est-à-dire mettre en doute ou contester, quelque chose d’indubitable.

 

  extrait de Science et religion de Bertrand Russell ( 1935)

 

     « Un credo religieux diffère d’une théorie scientifique en ce qu’il prétend exprimer la vérité éternelle et absolument certaine, tandis que la science garde un caractère provisoire

: elle s’attend à ce que des modifications de ses théories actuelles deviennent tôt ou tard nécessaires,

et se rend compte que sa méthode est logiquement incapable d’arriver à une démonstration complète et définitive.

La science nous incite donc à abandonner la recherche de la vérité absolue, et à y substituer ce qu’on peut appeler la vérité « technique »,

qui est le propre de toute théorie permettant de faire des inventions ou de prévoir l’avenir.

La vérité « technique » est une affaire de degré :

une théorie est d’autant plus vraie qu’elle donne naissance à un plus grand nombre d’inventions utiles et de prévisions exactes.

 

michelindt
michelindt
Posté le 29 sept. 2019

Vérités de raison / Vérités de fait

Tous les objets sur lesquels s’exerce la raison humaine ou qui sollicitent nos recherches se répartissent naturellement en deux genres : les relations d’idées et les choses de fait. Au premier genre appartiennent les propositions de la géométrie, de l’algèbre et de l’arithmétique, et, en un mot, toutes les affirmations qui sont intuitivement ou démonstrativement certaines. Cette proposition : le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés, exprime une relation entre ces éléments géométriques. Cette autre : trois fois cinq égalent la moitié de trente, exprime une relation entre ces nombres. On peut découvrir les propositions de ce genre par la simple activité de la pensée et sans tenir compte de ce qui peut exister dans l’univers. N’y eût-il jamais eu dans la nature de cercle ou de triangle, les propositions démontrées par Euclide n’en garderaient pas moins toujours leur certitude et leur évidence.

Les choses de fait, qui constituent la seconde classe d’objets sur lesquels s’exerce la raison humaine, ne donnent point lieu au même genre de certitude; et quelque qu’évidente que soit pour nous leur vérité, cette évidence n’est pas de même nature que la précédente. Le contraire d’une chose de fait ne laisse point d’être possible, puisqu’il ne peut impliquer contradiction, et qu’il est conçu par l’esprit avec la même facilité et la même distinction que s’il était aussi conforme qu’il se pût à la réalité. Une proposition comme celle-ci : le soleil ne se lèvera pas demain, n’est pas moins intelligible et n’implique pas davantage contradiction que cette autre affirmation : il se lèvera. C’est donc en vain que nous tenterions d’en démontrer la fausseté. Si elle était fausse démonstrativement, elle impliquerait contradiction, et jamais l’esprit ne pourrait la concevoir distinctement.

Hume

 


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte