Explication de texte

Publié le 4 nov. 2018 il y a 5A par Anonyme - Fin › 7 nov. 2018 dans 5A
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Sujet du devoir

Bonjour je dois faire ma première explication de texte mais je ne comprend pas la thèse de ce texte ainsi que le lien entre le début et la fin du texte pouvez-vous m’aider s’il vous plaît ?

 « il y a un lien étroit qui associe l'identité personnelle à nos ressources narratives. Nous ne pouvons définir le moi qu’à partir des récits qui le prennent pour objet. En donner une définition qui fasse exclusivement appel à ses actes ne peut être pertinent, car le sens même de toute action n’est pas donné en soi à l’image d’un atome, mais dépend du contexte narratif dans lequel cette description est possible. Il nous faut un concept du moi dont l’unité réside dans l’unité  d’un récit. Cela soulève un problème quant au récit susceptible de constituer l’unité du moi - disons qu’il s’agit du problème de la « sous-détermination du moi par le récit ». Pour toute série ouverte d’événements narratifs, étant donné un avenir indéterminé dans les termes duquel ces événements peuvent s’interpréter, et étant donné le caractère révisable de ces interprétations narratives passées, il y aura toujours plus d’un récit correspondant au faits de l’individu. Cette pluralité d’auto-récits généraux soulève la possibilité d’une vie qui ne serait pas celle d’un seul moi. De façon plus brûlante, la conscience réelle d’avenirs divergeants, et donc de récits divergeants, ne fait qu’ébranler notre sens bien arrêté de l’auto-identité, elle nie l’existence d’une univocité de sens d’une action, quelle qu’elle soit. On peut avoir la conscience claire et douloureusement partagée, concernant la signification même de ses actions, de vivre en même temps deux récits d’auto-définition radicalement divergents, parce que tous les deux sont parfaitement vraisemblables et qu’il n’y a aucun moyen de savoir lequel est le vrai. Car il n’y en a pas de véritable. Si le moi est constitué narrativement et qu’il n’y a pas d’unique récit véritable, alors il n’y a pas d’unique moi véritable . Ce qui ne veut pas dire que tout auto-récit en vaut un autre; il y en est qui sont clairement meilleurs que d’autres, pas seulement pour expliquer une action passée, mais pour façonner un moi meilleur de manière projective. Il se peut que nous nous sentions obliger d’accomplir dans notre vie certaines contingences de naissance qui semblent particulièrement difficiles à éviter ou à transformer (les contingences de la race ou du sexe, par exemple). Mais même si nous classons [une caractéristique, - la religion par exemple -] au nombre de ces traits qui refusent de disparaître, demeure la question « pourquoi vivre en mettant en avant cette caractéristique ? ». Car il y a une énorme différence entre vivre avec une contingence et en faire un projet de réalisation de soi. Il faudrait donc envisager une adhésion pragmatiste à la contingence et à la plasticité narrative. Si le moi est un produit contingent, nous n’avons pas le choix, il nous faut construire notre vie sur des contingences, tout en reconnaissant qu’il y a des degrés différents de contingence, et que certains fixent des limites assez fermes à la plasticité d’un auto-récit. Le secret d’une vie réussie n’est pas de se dérober à ses contingences, mais de les construire pour en faire une forme séduisante, une histoire à laquelle nous puissions adhérer comme à la nôtre. Il y a pour chacun plusieurs contingences pour construire des récits de vie esthétiques. » 

Où j'en suis dans mon devoir

J’ai l’impression que l’auteur cherche à montrer qu’il n’existe pas un moi unique mais je ne vois pas le lien avec les contingences évoquées à la fin du texte et avec les récits de vie




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