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Sujet du devoir
Voici la 1ère partie du texte de Simone Weil, L'Enracinement :La liberté, au sens concret du mot, consiste dans une possibilité de choix. Il s'agit, bien entendu, d'une possibilité réelle. Partout où il y a vie commune, il est inévitable que des règles, imposées par l'utilité commune, limitent le choix.
Mais la liberté n'est pas plus ou moins grande selon que les limites sont plus étroites ou plus larges. Elle a sa plénitude à des conditions moins facilement mesurables. Il faut que les règles soient assez raisonnables et assez simples pour que quiconque le désire et dispose d'une faculté moyenne d'attention puisse comprendre, d'une part l'utilité à laquelle elles correspondent, d'autre part les nécessités de fait qui les ont imposées. Il faut qu'elles émanent d'une autorité qui ne soit pas regardée comme étrangère ou ennemie, qui soit aimée comme appartenant à ceux qu'elle dirige. Il faut qu'elles soient assez stables, assez peu nombreuses, assez générales, pour que la pensées puisse se les assimiler une fois pour toutes, et non pas se heurter contre elles toutes les fois qu'il y a une décision à prendre.
Voici les questions :
1) Expliquez pourquoi la liberté consiste en une possibilité de choix. 2) Pourquoi faut-il que " partout où il y a une vie commune ", il est inévitable que des " règles limitent le choix " ?
3) Expliquez en quoi les règles(les lois) doivent être assez raisonnables et assez simples " pour que quiconque le désire et dispose d'une faculté moyenne d'attention " puisse comprendre leur utilité et " les nécessités qui les ont imposées " ?
4) Selon vous, quelle autorité peut imposer ces règles ?
5) Pourquoi ces règles (lois) doivent-elle être stables et peu nombreuses ?
Enfin, j'ai un sujet de réflexion à traiter : Une société peut-elle se passer de règles?
Si vous pouvez m'aider s'il vous plaît, Merci
Où j'en suis dans mon devoir
Voici mes réponses :1) La liberté consiste en une " possibilité de choix " car la liberté est variée et diverse : il y a tout d'abord la liberté d'opinion qui est illimitée, et qui est un besoin absolu pour l'intelligence. La liberté est la faculté d'agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être arrêter par le pouvoir d'autrui. Chacun fait ce qu'il veut, mais en pratique, personne n'est libre. L'homme trouve donc sa liberté dans ses choix et dans sa volonté. Mais celle-ci est limitée par les possibilités qui se présentent à l'homme.
2) Il faut que " partout où il y a une vie commune ", il est inévitable que des " règles limitent le choix " car si ces règles sont suffisamment simples, cohérentes, stables et en nombre limité, donc faciles à intégrer, la liberté, nécessairement limitée dans les faits, est totale dans la conscience de l'homme et il pourra les appliquer sans difficulté.
3) Les règles doivent être assez raisonnables et assez simples " pour que quiconque le désire et dispose d'une faculté moyenne d'attention " puisse comprendre leur utilité et " les nécessités qui les ont imposées " car pour que les lois soient respectées, il faut qu'il y est stabilité. Si les lois changent sans cesse, l'homme ne pourra pas les appliquer et c'est comme cela que les lois ne soient pas respectées dans les bonnes conditions.
Pour les questions 4 et 5, je suis bloquée, ça fait 2 semaines que je suis dessus et je n'y arrive toujours pas.
Enfin, pour le sujet de réflexion, j'ai fait 2 parties :
1ère partie : expliquez ce qu'est une règle
2ème partie : Prendre position de la question. Puis expliquez pourquoi une société doit avoir besoin de règles.
Merci d'avance.
2 commentaires pour ce devoir
Merci beaucoup de m'avoir répondu.
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1) La liberté implique le "tout" donc la multiplicité d'actions possibles. Seulement, on ne peut pas à faire plusieurs actions en même temps, donc cela implique un choix.
2) Pour ceux qui est des règles en vie commune, on peut tout simplement rappeller cette phrase de référence : "Ma liberté s'arrête là où commence celle des autres". La liberté d'action de l'individu peut nuire à celle d'autrui, devenant une atteinte à sa propre liberté. Une situation de vie commune anomique conduit nécessairement à un désordre magistral empêchant à terme la liberté du plus grand nombre de s'exprimer, c'est un peu la loi de la jungle, ou une minorité, constituée des plus forts, aurait une liberté totale au détriment de tous les autres.
3) Oui pour la stabilité
4) L'Etat. Je t'invite à te renseigner sur les écrits de Max Weber, à propos du monopole de la violence légitime. Lis également le passage de Thomas Hobbes traitant du contrat entre les hommes, l'idée est que l'homme étant un loup pour l'homme, il se met d'accord pour se plier sous une autorité commune qui serait là pour protéger chacun de chaque autre. Ce qui donne naissance à l'Etat moderne, au sens de personnalité morale et non physique. TU peux aussi parler du Contrat Social de Rousseau qui s'en rapproche.
5) Tu as déjà un peu répondu dans la numéro 3. Quelques pistes : Des changements continuels créés un flou, qui entraine une mauvaise perception, ou même une incompréhension, qui nuisent aussi bien à l'équilibre de la vie commune (Les règles changeants, certains ne suivent pas les évolutions, d'autres oui, il y a un différentiel de perception et de compréhension de règles communes qui se met en place). Mais aussi pour l'individu lui même, mais là on rentrerai dans la psychologie. Prenons l'exemple de l'éducation d'un enfant, un environnement stable est maitre d'un équilibre psychique, beaucoup d'individus étant très peu adaptatifs aux changements répétés.
Pour ta réflexion, juste une précision pour ton 1, je ne comprends pas le "prendre position de la question"
1) pense aussi à définir société