BEL-AMI , maupassant, chapitre 3

Sujet du devoir

Commentaire - Maupassant, Bel-Ami, I, chapitre 3

Bonjour à tous

Quand Georges Duroy se retrouva dans la rue, il hésita sur ce qu'il ferait. Il avait envie de courir, de rêver, d'aller devant lui en songeant à l'avenir et en respirant l'air doux de la nuit; mais la pensée de la série d'articles demandés par le père Walter le poursuivait, et il se décida à rentrer tout de suite pour se mettre au travail.

Il revint à grands pas, gagna le boulevard extérieur, et le suivit jusqu'à la rue Boursault qu'il habitait. Sa maison, haute de six étages, était peuplée par vingt petits ménages ouvriers et bourgeois, et il éprouva en montant l'escalier, dont il éclairait avec des allumettes-bougies les marches sales où traînaient des bouts de papiers, des bouts de cigarettes, des épluchures de cuisine, une écœurante sensation de dégoût et une hâte de sortir de là, de loger comme les hommes riches, en des demeures propres, avec des tapis. Une odeur lourde de nourriture, de fosse d'aisances et d'humanité, une odeur stagnante de crasse et de vieille muraille, qu'aucun courant d'air n'eût pu chasser de ce logis, l'emplissait du haut en bas.

La chambre du jeune homme, au cinquième étage, donnait, comme sur un abîme profond, sur l'immense tranchée du chemin de fer de l'Ouest, juste au-dessus de la sortie du tunnel, près de la gare des Batignolles. Duroy ouvrit sa fenêtre et s'accouda sur l'appui de fer rouillé.

Au-dessous de lui, dans le fond du trou sombre, trois signaux rouges immobiles avaient l'air de gros yeux de bête; et plus loin on en voyait d'autres, et encore d'autres, encore plus loin. A tout instant des coups de sifflet prolongés ou courts passaient dans la nuit, les uns proches, les autres à peine perceptibles, venus de là-bas, du côté d'Asnières. Ils avaient des modulations comme des appels de voix. Un d'eux se rapprochait, poussant toujours son cri plaintif qui grandissait de seconde en seconde, et bientôt une grosse lumière jaune apparut, courant avec un grand bruit; et Duroy regarda le long chapelet des wagons s'engouffrer sous le tunnel.

Puis il se dit: " Allons, au travail!" Il posa sa lumière sur sa table; mais au moment de se mettre à écrire, il s'aperçut qu'il n'avait chez lui qu'un cahier de papier à lettres.

Je dois faire un commentaire sur ce texte
Seulement je ne trouve pas les axes pour mon plan

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déja cherché beaucoup de figures de style, de thème développés en vrac.. notamment j'ai toute une partie sur le réalisme...

Focalisation interne: avec les sentiments ressentis
les verbes de perceptions/termes liant aux 5 sens comme la vue " regarda" " s'apercut" etc, odorat " odeur" etc ouie " coups de sifflets"etc .....
Les descriptions détaillés, donner un max d'infos aux lecteurs pour qu'il puisse se visualiser la scene....
des lieux vérifiables " rue Boursault" " gare des Batignolles" " Asnieres" ....

J'ai pensé à la description d'une couche sociale:
Avec le logement " insalubre" " marches sales"
une accumulation...
des adjectifs depreciatifs/champ lex du dégout
>>> qq part un rêve de devenir qq d'autre " de rêver " songeant à l'avenir" " de loger comme les hommes riches..."
>>> contraste entre rêve et réalité .. avec ce dont il songe/description de ce qu'il vit...... premier paragraphe adverbe adversatif " mais" ....

J'ai aussi essayé d'interprêter la description assez abstraite du train du 4eme paragraphe... en trouvant des figures de style mais je ne vois pas vraiment comment le développer..