commentaire littéraire de Cinna acte IV scene 3

Publié le 27 déc. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 31 déc. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

je doit réaliser le commentaire de cette extrait theatrale écrit par pierre corneille en 1639 et publié en 1643(cette extrait est une tragedie):

Scène 3
Auguste, Livie

AUGUSTE
Madame, on me trahit, et la main qui me tue
Rend sous mes déplaisirs ma constance abattue.
Cinna, Cinna, le traître...

LIVIE
Euphorbe m'a tout dit,
Seigneur, et j'ai pâli cent fois à ce récit.
Mais écouteriez-vous les conseils d'une femme ?

AUGUSTE
Hélas ! de quel conseil est capable mon âme ?

LIVIE
Votre sévérité, sans produire aucun fruit,
Seigneur, jusqu'à présent a fait beaucoup de bruit ;
Par les peines d'un autre aucun ne s'intimide :
Salvidien à bas a soulevé Lépide ;
Murène a succédé, Cépion l'a suivi :
Le jour à tous les deux dans les tourments ravi
N'a point mêlé de crainte à la fureur d'Egnace,
Dont Cinna maintenant ose prendre la place ;
Et dans les plus bas rangs les noms les plus abjects
Ont voulu s'ennoblir par de si hauts projets.
Après avoir en vain puni leur insolence,
Essayez sur Cinna ce que peut la clémence ;
Faites son châtiment de sa confusion,
Cherchez le plus utile en cette occasion :
Sa peine peut aigrir une ville animée,
Son pardon peut servir à votre renommée ;
Et ceux que vos rigueurs ne font qu'effaroucher
Peut-être à vos bontés se laisseront toucher.

AUGUSTE
Gagnons-les tout à fait en quittant cet empire
Qui nous rend odieux, contre qui l'on conspire.
J'ai trop par vos avis consulté là-dessus ;
Ne m'en parlez jamais, je ne consulte plus.
Cesse de soupirer, Rome, pour ta franchise :
Si je t'ai mise au fers, moi-même je les brise,
Et te rends ton Etat, après l'avoir conquis,
Plus paisible et plus grand que je ne te l'ai pris :
Si tu me veux haïr, hais-moi sans plus rien feindre ;
Si tu me veux aimer, aime-moi sans me craindre.
De tout ce qu'eut Sylla de puissance et d'honneur,
Lassé comme il en fut, j'aspire à son bonheur.

LIVIE
Assez et trop longtemps son exemple vous flatte ;
Mais gardez que sur vous le contraire n'éclate :
Ce bonheur sans pareil qui conserva ses jours
Ne serait pas bonheur, s'il arrivait toujours.

AUGUSTE
Eh bien ! s'il est trop grand, si j'ai tort d'y prétendre,
J'abandonne mon sang à qui voudra l'épandre.
Après un long orage, il faut trouver un port.
Et je n'en vois que deux, le repos, ou la mort.

LIVIE
Quoi ! vous voulez quitter le fruit de tant de peines ?

AUGUSTE
Quoi ! vous voulez garder l'objet de tant de haines ?

LIVIE
Seigneur, vous emporter à cette extrémité,
C'est plutôt désespoir que générosité.

AUGUSTE
Régner et caresser une main si traîtresse,
Au lieu de sa vertu, c'est montrer sa faiblesse.

LIVIE
C'est régner sur vous-même, et, par un noble choix,
Pratiquer la vertu la plus digne des rois.

AUGUSTE
Vous m'aviez bien promis des conseils d'une femme ;
Vous me tenez parole, et c'en sont là, madame.



Où j'en suis dans mon devoir

grâce a cyberpro et yétimou j'ai réussi a établir une problématique et un plan.

quelle est la nécessité dramaturgique de ce dialogue entre Livie et Auguste à l'acte IV scène 3 de Cinna ?

plan:

I-une nécessité pour auguste
A-attitude de cinna
B-Affirmation d'Auguste.

II-une nécessité pour Livie
A-l'amour de livie en vers auguste
B-Sa passion en vers auguste

III-l'approche du dénouement
A-l'évolution des personnages
B-L'évolution de la situation.

ensuite j'ai réussi a rédiger le brouillon de la partie III mais pour le I et II je suis bloqué car je ne voit ce qu'ils entendent par "nécessité"

merci pour votre aide




2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 30 déc. 2010
merci, grâce a ton aide je vais pouvoir finir mon commentaire
Anonyme
Posté le 30 déc. 2010
merci, grâce a ton aide je vais pouvoir finir mon commentaire

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