Devoir Français affaire Dreyfus

Publié le 2 mars 2020 il y a 4A par rachel.malary - Fin › 5 mars 2020 dans 4A
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Sujet du devoir

Bonjour, j’ai un devoir de Français sur l'affaire Dreyfus à rendre pour demain et je n’y arrive pas ça fait 1 jour auxquels je suis bloqué dessus pouvez vous m’aidez s’il vous plaît??

 

1-Que reproche Zola aux personnes qu’il nomme? 

2-Toutes les personnes impliquées lui semblent-elles également coupables? Quelles fautes lui semblent les plus graves?

3- Pourquoi prend-il un risque en écrivant cet article? 

4-Pourquoi cet article peut-il et va-t-il jouer un rôle déterminant dans l’affaire Dreyfus? 

5-Pourquoi ce texte est-il particulièrement éloquent?

6-Quelles sont les marques de l’ironie dans ce texte?

 




2 commentaires pour ce devoir


Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 3 mars 2020

Reprends les personnes impliquées une par une et précise ce qui est reproché à chacune.

Le risque pris par Zola est grand car il accuse l'armée de mensonge et d'injustice. Zola est d'ailleurs mis en accusation et s'exile pour éviter la prison.

Il faudra longtemps et de nouvelles batailles pour que justice soit rendue: http://expositions.bnf.fr/zola/zola/pedago/fiches/dreyfus5.pdf

michelindt
michelindt
Posté le 3 mars 2020

 Un article wikipédia de qualié:https://fr.wikipedia.org/wiki/J%27accuse%E2%80%A6_!

 

J’accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam

d’avoir été l’ouvrier diabolique de l’erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d’avoir ensuite défendu son œuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables.

J’accuse le général Mercier

de s’être rendu complice, tout au moins par faiblesse d’esprit, d’une des plus grandes iniquités du siècle.

J’accuse le général Billot

d’avoir eu entre les mains les preuves certaines de l’innocence de Dreyfus et de les avoir étouffées, de s’être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique, et pour sauver l’état-major compromis.

J’accuse le général de Boisdeffre et le général Gonse

de s’être rendus complices du même crime, l’un sans doute par passion cléricale, l’autre peut-être par cet esprit de corps qui fait des bureaux de la guerre l’arche sainte, inattaquable.

J’accuse le général de Pellieux et le commandant Ravary

d’avoir fait une enquête scélérate, j’entends par là une enquête de la plus monstrueuse partialité, dont nous avons, dans le rapport du second, un impérissable monument de naïve audace.

J’accuse les trois experts en écritures, les sieurs Belhomme, Varinard et Couard,

d’avoir fait des rapports mensongers et frauduleux, à moins qu’un examen médical ne les déclare atteints d’une maladie de la vue et du jugement.

J’accuse les bureaux de la guerre d’avoir mené dans la presse, particulièrement dans L’Eclair (1) et dans L’Echo de Paris (2), une campagne abominable, pour égarer l’opinion et couvrir leur faute.

J’accuse enfin le premier conseil de guerre d’avoir violé le droit, en condamnant un accusé sur une pièce restée secrète, et j’accuse le second conseil de guerre d’avoir couvert cette illégalité, par ordre, en commettant à son tour le crime juridique d’acquitter sciemment un coupable.

En portant ces accusations, je n’ignore pas que je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, qui punit les délits de diffamation. Et c’est volontairement que je m’expose.

Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice.

Zola limite la responsabilité du ministre de la Guerre de l'époque, le général Auguste Mercier, en exagérant le rôle de Du Paty de Clam et en ignorant totalement le commandant Henry, pourtant un acteur essentiel de l'affaire Dreyfus.

« J’accuse… ! » n'est donc pas un texte historique dans ses détails mais il est, du propre aveu de son auteur, un moyen, un tournant décisif de l'affaire Dreyfus. C'est un texte politique44.

Conséquences de la publication de « J’accuse… ! »

Zola sait à quoi il s'expose et prévient le lecteur à l'avance. Il contrevient, en effet, aux articles 30 et 31 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, ce qui va l'amener à être inculpé de diffamation publique. Il ne dispose, en effet, d'aucune preuve en appui de ses accusations. Aux termes de la loi, ce délit est passible des assises, ce qui occasionne une délibération par un jury populaire. Tout est dans cet espoir pour Zola : que des hommes indépendants puissent rendre une décision de justice elle-même indépendante des militaires45.

 


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