Commentaire

Publié le 16 mai 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 20 mai 2010 dans 13A
5

Sujet du devoir

Vous commenterez l'extrait de la leçon d'eugene ionesco
a) expliquez en quoi le professeur est un personnage ridicule

Où j'en suis dans mon devoir

Notre texte est extrait de La Leçon, pièce d’Eugène Ionesco, qui fut créée à Paris au Théâtre de Poche le 20 février 1951. Ionesco s’inspira, pour écrire cette pièce, d’un manuel scolaire (le livre d’arithmétique de sa propre fille, alors âgée de six ans) pour démonter structures langagières et pédagogie.
Dans une petite ville de province, une élève désireuse de se présenter au «doctorat total» vient prendre un cours particulier. La leçon commence, loufoque, mêlant mathématiques élémentaires et sciences du langage, malgré les objurgations de la bonne («La philologie mène au pire»). Le vieux professeur, d’abord timide et obséquieux, mais bientôt grisé par l’exercice de son pouvoir et par un discours délirant, réduit peu à peu son élève à une absolue soumission et la tue. Après nous avoir appris que, chaque jour, quarante jeunes filles subissent le même sort, la bonne accueille une nouvelle élève.



10 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 17 mai 2010
Bonjour,
Je voudrais bien t'aider mais passe moi d'abord l'extrait.
A bientot.
Anonyme
Posté le 17 mai 2010
CouCou!!

Relève dans ton extrait les éléments qui selon toi rendent le prof ridicule.
Chaques éléments représentent une idée que tu développeras, que tu expliqueras et n'ounlie pas de citer le texte!!
Anonyme
Posté le 17 mai 2010

LE PROFESSEUR - Toute langue, Mademoiselle, sachez-le, souvenez-vous-en jusqu'à l'heure de votre mort...
L'ELEVE - Oh ! Oui, Monsieur, jusqu'à l'heure de ma mort... Oui, Monsieur...
LE PROFESSEUR - ...et ceci est encore un principe fondamental, toute langue n'est en somme qu'un langage, ce qui implique nécessairement qu'elle se compose de sons, ou...
L'ELEVE - Phonèmes...
LE PROFESSEUR - J'allais vous le dire. N'étalez donc pas votre savoir. Ecoutez, plutôt.
L'ELEVE - Bien, Monsieur. Oui, Monsieur.
LE PROFESSEUR - Les sons, Mademoiselle, doivent être saisis au vol par les ailes pour qu'ils ne tombent pas dans les oreilles des sourds. Par conséquent, lorsque vous vous décidez d'articuler, il est recommandé, dans la mesure du possible, de lever très haut le cou et le menton, de vous élever sur la pointe des pieds, tenez, ainsi, vous voyez...
L'ELEVE - Oui, Monsieur.
LE PROFESSEUR - Taisez-vous. Restez assise, n'interrompez pas... Et d'émettre les sons très haut et de toute la force de vos poumons associée à celle de vos cordes vocales. Comme ceci : regardez : "Papillon", "Euréka", "Trafalgar", "papi, papa". De cette façon, les sons remplis d'un air chaud plus léger que l'air environnant voltigeront, voltigeront sans plus risquer de tomber dans les oreilles des sourds qui sont les véritables gouffres, les tombeaux des sonorités. Si vous émettez plusieurs sons à une vitesse accélérée, ceux-ci s'agripperont les uns aux autres automatiquement, constituant ainsi des syllabes, des mots, à la rigueur des phrases, c'est-à-dire des groupements plus ou moins importants, des assemblages purement irrationnels de sons, dénués de tout sens, mais justement pour cela capables de se maintenir sans danger à une altitude élevée dans les airs. Seuls, tombent les mots chargés de signification, alourdis par leur sens, qui finissent toujours par succomber, s'!
écrouler...
L'ELEVE - ... dans les oreilles des sourds.
LE PROFESSEUR - C'est ça, mais n'interrompez pas... et dans la pire confusion...Ou par crever comme des ballons. Ainsi donc, Mademoiselle...(L'Elève a soudain l'air de souffrir). Qu'avez-vous donc ?
L'ELEVE - J'ai mal aux dents, Monsieur.
LE PROFESSEUR - Ça n'a pas d'importance. Nous n'allons pas nous arrêter pour si peu de chose. Continuons...
L'ELEVE, qui aura l'air de souffrir de plus en plus. - Oui, Monsieur.
LE PROFESSEUR - J'attire au passage votre attention sur les consonnes qui changent de nature en liaisons. Les f deviennent en ce cas des v, les d des t, les g des k et vice versa, comme dans les exemples que je vous signale : "trois heures, les enfants, le coq au vin, l'âge nouveau, voici la nuit".
L'ELEVE - J'ai mal aux dents.
LE PROFESSEUR - Continuons.
L'ELEVE - Oui.

voila merci d'avance
Anonyme
Posté le 17 mai 2010
Bonsoir,
je vais lire le texte , puis j'essaierai de te trouver une problématique et un plan.

Amicalement.
Anonyme
Posté le 17 mai 2010
Problématiuqe:
En quoi le Professeur est-il ridicule ?
Plan:
I.Situation d'énonciation
Qui parle? le Professeur
A qui? à une elève qui désire se présenter au " doctorat total"..
De quoi?Il lui fait un cours sur les langues("Toute langue.."l.1)
Où?Ce n'est pas mentionné..
Quand? le lecteur doute fortement que c'est au fil du jour que se déroule l'action..

Anonyme
Posté le 18 mai 2010
II.Un professeur ambigue...
Ce Professeur parle de manière absurde et ambigue.En effet, il délire et insiste sur des phrases et idées sans valeur, riches de répétitions et qui manquent de cohérence , tels que (tu cite 3 exemples),sans parvenir à une définition limpide et précise("...toute langue n'est en somme qu'un langage.."l.4-5).
De plus, il n'y a rien de logique dans ses répliques , et c'est la proposition "Seuls, tmbent les mots chargés de signification, alourdis par leur sens, qui finissent toujours par succomber.."l.23-24,qui le soiligne.
Anonyme
Posté le 18 mai 2010
III.Qui passe de l'état calme en autoritaire et agressif
(je te le développerai demain , parce qu'il est tard!!!Mais tu peux également le faire seul , puisque c'est clair , il te suffit de parler de son passage de l'état normal d'un professeur à un état inattendu :celui de l'autoritarisme , ensuite celui de l'agressivité et cruauté...)
A demain.
Anonyme
Posté le 18 mai 2010
Bonjour,
Voici la suite de la suite de l'axeIII.

Le professeur se ridiculise non seulement par ses phrases , ses explications du cours ainsi que par ses pensées, mais aussi par son comportement anormal.
Au début du dialogue , nous remarquons qu'il se comporte anormalement avec son élève , d'ailleurs , il se montre indifférent à ses commentaires et interventions et semble le plus intéressé par ses propres propos:

LE PROFESSEUR - Toute langue,... votre mort...
L'ELEVE - Oh ! ... Oui, Monsieur...
LE PROFESSEUR - ...et ceci .. ou...
L'ELEVE - Phonèmes...
LE PROFESSEUR - J'allais vous le dire... Ecoutez, plutôt.
L'ELEVE - Bien, Monsieur. Oui, Monsieur.
LE PROFESSEUR - Les sons, ... vous voyez...
L'ELEVE - Oui, Monsieur.
Anonyme
Posté le 18 mai 2010
Or, à partir de de l'intervention de l'elève à la ligne13("-Oui, Monsieur"), le professeur ne se controle plus.En effet, il montre vite son vrai visage celui de l'autoritaire , par les différents ordres qu'il lui adresse , comme"Taisez-vous"l.14, ou bien, "...n'interrompez pas.."l.27 , ou encore "Continuons"l.32-39 , ainsi que celui de l'agressif , ce professeur ne supporte plus que l'on interrompe ses explications meme dans le pire des cas , en fait , il oppose , aux souffrances croissantes de l'Elève ("L'ELEVE , qui aura l'air de souffrir de plus en plus"didascalie à la ligne33) , une cruauté exprimée par son indifférence ("Ça n'a pas d'importance"l.31) ainsi que par ses verbes à l'impératif "Continuons "l.32 et 39.
Anonyme
Posté le 18 mai 2010
Je te conseille d'approfondir tes idées , parce que ce ne sont que des grandes lignes!

A bientot si besoin!

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte