Type de discours

Publié le 24 nov. 2018 il y a 5A par Anonyme - Fin › 27 nov. 2018 dans 5A
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Sujet du devoir

Bonsoir,

 

Pourriez-vous m'aider s'il vous plaît?

Relevez les passages qui rapportent les discours des personnages. De quel type de discours s’agit-il ? Justifiez votre réponse en énonçant les indices qui vous ont permis de répondre.

En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne vit que ses fils aînés, espèce de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu'ils allaient porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois, chaque coup de leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n'entendirent pas la voix de leur père. Celui-ci se dirigea vers le hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu'il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l'aperçut à cinq ou six pieds plus haut, à cheval sur l'une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l'action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n'était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse : il ne savait pas lire lui-même.
Ce fut en vain qu'il appela Julien deux ou trois fois. L'attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l'empêcha d'entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l'arbre soumis à l'action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit perdre l'équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui l'eussent brisé, mais son père le retint de la main gauche comme il tombait.
« Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? Lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure. »
Julien, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la scie. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique, que pour la perte de son livre qu'il adorait.

« Descends, animal, que je te parle. » Le bruit de la machine empêcha encore Julien d'entendre cet ordre. Son père qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche pour abattre des noix, et l'en frappa sur l'épaule. A peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu'il va me faire ! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre ; c'était celui de tous qu'il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène.

 

Depuis bien des années, Julien ne passait peut-être pas une heure de sa vie, sans se dire que Bonaparte, lieutenant obscur et sans fortune, s'était fait maître du monde avec son épée. Cette idée le consolait de ses malheurs qu'il croyait grands, et redoublait sa joie quand il en avait."

Où j'en suis dans mon devoir

"Rien n'était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse, il ne savait pas lire lui-même." > Discours indirect libre
 
"Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique que pour la perte de son livre qu'il adorait." > Discours indirect
 
"Dieu sait ce qu'il va me faire ! se disait le jeune homme." > Discours direct
 
Je vous remercie d'avance.
Bonne soirée à tous.
 



5 commentaires pour ce devoir


1
willffy
willffy
Posté le 24 nov. 2018

le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor 

Ce fut en vain qu'il appela Julien deux ou trois fois. 

« Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? Lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure. »

 

 Dieu sait ce qu'il va me faire ! se disait le jeune homme

 

 

 

« Descends, animal, que je te parle. »

 

sans se dire que Bonaparte, lieutenant obscur et sans fortune, s'était fait maître du monde avec son épée.

 

"Rien n'était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse, il ne savait pas lire lui-même." > Discours indirect libre

Anonyme
Anonyme
Posté le 25 nov. 2018

Bonjour Gamy,

Je vous remercie. C'est donc tout du disours indirect libre?

Pourriez-vous m'aider pour les autres s'il vous plaît?

willffy
willffy
Posté le 25 nov. 2018

 Rien n'était plus antipathique au vieux Sorel

cette manie de lecture lui était odieuse

c'était celui de tous qu'il affectionnait le plus,

moins à cause de la douleur physique, que pour la perte de son livre qu'il adorait.

 

Ce sont des comentaires de l'auteur du roman, pas des protagonistes.

 

 

willffy
willffy
Posté le 25 nov. 2018

Ce qui est entre guillemets  est en discours direct. 

Anonyme
Anonyme
Posté le 25 nov. 2018

Re,

C'est du discours direct parce que le narrateur rapporte directements les paroles du personnage?

Dieu sait ce qu'il va me faire ! se disait le jeune homme(et cette phrase, discours narratif?) ou idem discours direct? Est-ce que dans le texte il y a un autre genre de discours (indirect, indirect libre, ...) Merci encore.


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